documentairesur le GĂ©nĂ©ral de BollardiĂšre, seul officier supĂ©rieur Ă  avoir refusĂ© publiquement en AlgĂ©rie l’emploi de la torture. J’enregistre alors les tĂ©moignages du GĂ©nĂ©ral Massu et de Robert Lacoste. Ce film, produit par la TĂ©lĂ©vision suisse romande, sera diffusĂ© en Suisse, en Belgique et au Canada, mais non en France.

OccupĂ©e par la France en 1830, l'AlgĂ©rie devient en 1954 le théùtre de la plus douloureuse guerre de dĂ©colonisation qu'ait connue la France et mĂȘme l'ensemble des pays europĂ©ens. C'est le rĂ©sultat des maladresses gouvernementales, de l'Ă©goĂŻsme obtus des colons europĂ©ens et des brutalitĂ©s sans scrupules des indĂ©pendantistes musulmans. Une guerre sans nom » EncouragĂ©s par la dĂ©faite française en Indochine, les indĂ©pendantistes algĂ©riens lancent une trentaine d'attentats plus ou moins dĂ©sordonnĂ©s le 1er novembre 1954. C'est la Toussaint rouge » rĂ©coltes incendiĂ©es, gendarmerie bombardĂ©e... On compte sept victimes, toutes musulmanes sauf un instituteur venu de mĂ©tropole. Peu aprĂšs est créé au Caire le Front de LibĂ©ration Nationale FLN, par Ahmed Ben Bella, un indĂ©pendantiste en rupture avec le MTLD de Messali Hadj, qu'il juge trop modĂ©rĂ©. Le FLN et les messalistes, rassemblĂ©s au sein du MNA Mouvement National AlgĂ©rien, vont dĂšs lors se livrer un combat meurtrier qui se soldera par le triomphe du FLN. Sur le moment, la Toussaint rouge » passe inaperçue dans l'opinion française. Le 25 janvier 1955, le prĂ©sident du Conseil Pierre MendĂšs France nomme au gouvernement gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie l'ethnologue Jacques Soustelle 44 ans, homme de gauche, pacifiste, rĂ©sistant et gaulliste de la premiĂšre heure. Il se rallie Ă  la thĂšse radicale de l'intĂ©gration et prĂŽne l'octroi de la nationalitĂ© française pleine et entiĂšre Ă  tous les habitants. Mais les fellagha » coupeurs de route du FLN multiplient les meurtres de notables musulmans favorables Ă  la prĂ©sence française. N'arrivant pas Ă  retourner la population musulmane en leur faveur, ils changent de tactique et s'en prennent aux EuropĂ©ens. Ce sont les massacres de Philippeville 20 aoĂ»t 1955, vĂ©ritable tournant de la guerre. DĂšs le 23 aoĂ»t 1955, le gouvernement dĂ©cide le rappel du demi-contingent libĂ©rĂ© en avril et le maintien sous les drapeaux du premier contingent de 1954. L'annĂ©e suivante, le socialiste Guy Mollet accĂšde Ă  la prĂ©sidence du Conseil. Il annonce des rĂ©formes de structure et rappelle Jacques Soustelle. Mais quand lui-mĂȘme se rend Ă  Alger, le 6 fĂ©vrier 1956, il est conspuĂ© par la population. C'est la journĂ©e des tomates ». Guy Mollet revient Ă  une politique de rĂ©pression. Les musulmans basculent dans le camp de la rĂ©bellion En avril et mai, l'extension de la rĂ©bellion le conduit Ă  rappeler partiellement les classes 1951 Ă  1954. Les effectifs engagĂ©s passent de 200 000 en dĂ©but d'annĂ©e Ă  400 000 en juillet dont une moitiĂ© de musulmans algĂ©riens harkis, tirailleurs.... Mais la rĂ©pression brutale fait basculer dans le camp de la rĂ©bellion de plus en plus de musulmans. Les maquisards, qui Ă©taient Ă  peine un demi-millier Ă  la Toussaint rouge » sont dĂ©sormais plus de quinze mille. Le FLN dĂ©cide de s'en prendre aux villes mĂȘmes, oĂč vivent la plupart des pieds-noirs. Quelques dizaines d'EuropĂ©ens trouvent la mort dans les embuscades, ce qui ouvre le cycle des reprĂ©sailles aveugles. Le 10 aoĂ»t 1956, un groupe de pieds-noirs, parmi lesquels un policier, dĂ©posent une bombe dans la Casbah d'Alger. On compte 70 morts de tous Ăąges. La rĂ©plique ne se fait pas attendre. Le 30 septembre 1956, deux bombes dĂ©posĂ©es par des jeunes femmes musulmanes explosent Ă  Alger, l'une au Milk Bar de la place Bugeaud, l'autre Ă  la CafĂ©tĂ©ria, rue Michelet. DĂ©sespĂ©rant d'en finir avec les attentats aveugles, le gouvernement confie le 7 janvier 1957 au gĂ©nĂ©ral Jacques Massu les pleins pouvoirs de police sur le Grand Alger 800 000 habitants dont une moitiĂ© de musulmans. Multipliant les arrestations, pratiquant les exĂ©cutions sommaires et les tortures, les parachutistes peuvent se flatter au bout de neuf mois d'avoir gagnĂ© la bataille d'Alger ». Mais ce faisant, ils n'ont en rien gagnĂ© la guerre d'AlgĂ©rie. Lassitude de l'opinion publique mĂ©tropolitaine Le 12 dĂ©cembre 1958, le gĂ©nĂ©ral Maurice Challe succĂšde Ă  Raoul Salan Ă  la tĂȘte des forces stationnĂ©es en AlgĂ©rie. Il arrive Ă  annihiler presque complĂštement la capacitĂ© de nuisance des indĂ©pendantistes, Ă  Alger comme dans le djebel la montagne. Mais les chefs du FLN rĂ©fugiĂ©s Ă  l'Ă©tranger n'en poursuivent pas moins leurs actions. Dans le camp d'en face, l'opinion publique mĂ©tropolitaine se lasse de la guerre. Le gouvernement est intimement convaincu de l'impossibilitĂ© de garder au sein de la RĂ©publique un territoire aussi atypique que l'AlgĂ©rie. Il juge le moment venu de nĂ©gocier avec les indĂ©pendantistes modĂ©rĂ©s ». Les pieds-noirs » d'Alger dico s'en inquiĂštent et leur rĂ©volte, le 13 mai 1958, amĂšne au pouvoir le gĂ©nĂ©ral de Gaulle. Celui-ci promet d'une maniĂšre Ă©vanescente de leur donner satisfaction. DĂ©sespĂ©rant de trouver des interlocuteurs modĂ©rĂ©s au sein du FLN, le gĂ©nĂ©ral de Gaulle propose la paix des Braves » le 23 octobre 1958 avant de consentir Ă  l'autodĂ©termination le 16 septembre 1959 sans avoir obtenu entretemps une quelconque concession. Ce double jeu suscite d'ultimes sursauts de violence dans les deux camps, chez les indĂ©pendantistes comme chez les partisans de l' AlgĂ©rie française ». Le 8 janvier 1961 se tient le rĂ©fĂ©rendum sur l'autodĂ©termination. À cette occasion, 75% des Français approuvent la politique du gĂ©nĂ©ral de Gaulle. DĂ©sireux de forcer son avantage, le FLN organise Ă  Paris une manifestation nocturne qui tourne au drame le 17 octobre 1961. Le cessez-le-feu, officialisĂ© le 19 mars 1962, est suivi une semaine plus tard d'une manifestation dĂ©sespĂ©rĂ©e et sanglante des AlgĂ©rois. Le jour mĂȘme de l'indĂ©pendance, le 5 juillet 1962, la population europĂ©enne d'Oran est sauvagement massacrĂ©e. Les musulmans loyalistes harkis » qui ont Ă©tĂ© empĂȘchĂ©s de s'enfuir par les autoritĂ©s françaises sont eux-mĂȘmes victimes de cruelles reprĂ©sailles. On Ă©value Ă  1600 le nombre d'EuropĂ©ennes enlevĂ©s aprĂšs les accords de cessez-le-feu et Ă  plus de 50 000 le nombre de harkis massacrĂ©s. L'immense majoritĂ© du million d'EuropĂ©ens Ă©tablis en AlgĂ©rie choisit l'exil en mĂ©tropole la valise ou le cercueil », mettant fin Ă  130 ans d'Histoire. PubliĂ© ou mis Ă  jour le 2022-03-17 220326

Covid19 en AlgĂ©rie : lĂ©gĂšre hausse du nombre de cas ce 22 aout. Depuis que l’épidĂ©mie de coronavirus a fait son apparition en AlgĂ©rie, en mars 2020, notre pays a enregistrĂ© un bilan total s’élevant Ă  269.805 contaminations, 6.878 dĂ©cĂšs et 181.409 guĂ©risons. Le ministĂšre de la
Missions, organisation et fonctionnement du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement INTRODUCTION Le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement est un organe permanent de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique chargĂ© essentiellement de la coordination de l'activitĂ© juridique gouvernementale. Il constitue la base de l'organisation de l'activitĂ© normative de l'Etat. C'est en ce sens, et en vertu de cette stature importante qui lui a Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement dĂ©volue par l'Etat, que le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement a connu, dĂšs sa crĂ©ation Ă  l'indĂ©pendance du pays, une activitĂ© intense. En effet, c'est Ă  lui que revient le mĂ©rite d'avoir instaurĂ© et veillĂ© au respect, par voie de circulaires et d'instructions, agissant sous le timbre de la PrĂ©sidence du Conseil, des procĂ©dures et aspects d'Ă©laboration des textes lĂ©gislatifs et rĂ©glementaires en termes de techniques de rĂ©daction juridique, de terminologie, de respect des normes et des procĂ©dures de consultation interministĂ©rielle. Au plan statutaire, le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement a Ă©voluĂ© en fonction des divers rĂ©amĂ©nagements apportĂ©s aux organes et structures de l'administration centrale de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique. D'une façon gĂ©nĂ©rale, le statut du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement a connu deux pĂ©riodes distinctes. La premiĂšre pĂ©riode a durĂ© quinze 15 annĂ©es, de novembre 1962, date d'installation du premier embryon du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement, Ă  avril 19771 date de sa crĂ©ation dĂ©finitive. Durant cette pĂ©riode, deux secrĂ©taires gĂ©nĂ©raux, parmi lesquels un directeur gĂ©nĂ©ral de la lĂ©gislation, se sont succĂ©dĂ©s. En effet, aprĂšs un premier choix pour le modĂšle "SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement", cette structure a Ă©voluĂ© entre novembre 19622 et dĂ©cembre 19643 pour ne devenir qu'une direction gĂ©nĂ©rale de la lĂ©gislation avec un effectif rĂ©duit, rattachĂ©e au SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral de la PrĂ©sidence, SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Conseil. Cette dimension rĂ©duite a Ă©tĂ© entĂ©rinĂ©e par l'attribution des missions et tĂąches prĂ©cĂ©demment exercĂ©es par le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement, au SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique en vertu du dĂ©cret n°64-349 du 5 dĂ©cembre 1964. La fonction de SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement, expressĂ©ment supprimĂ©e par le texte de crĂ©ation du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique a Ă©tĂ© rĂ©tablie une annĂ©e aprĂšs et ce, en fĂ©vrier 19664. Le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement gardera ce statut dans l'organigramme de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique jusqu'Ă  avril 1977. Cette date marque le dĂ©part d'une nouvelle conception du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement qui devient une structure autonome rattachĂ©e Ă  l'autoritĂ© directe du PrĂ©sident de la RĂ©publique et dotĂ©e d'une administration propre. Ce statut n'a pas changĂ© Ă  ce jour. Cependant, il y a lieu de relever que durant la pĂ©riode de septembre 19895 Ă  juillet 2001, les structures de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique ont connu plusieurs rĂ©amĂ©nagements qui n'ont remis en cause ni le rattachement du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement Ă  la PrĂ©sidence de la RĂ©publique, ni les attributions dĂ©jĂ  dĂ©volues Ă  son premier responsable. Ces attributions seront, pour la premiĂšre fois, dĂ©taillĂ©es avec prĂ©cision par dĂ©cret prĂ©sidentiel en 19906 avant d'ĂȘtre une nouvelle fois codifiĂ©es par dĂ©cret prĂ©sidentiel n°94-132 du 29 mai 19947. Le dĂ©cret prĂ©sidentiel n°01-197 du 22 juillet 2001, fixant les attributions et l'organisation des services de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique8, dernier en date, a confirmĂ© le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement en tant qu'organe dont dispose le PrĂ©sident de la RĂ©publique, renvoyant par la mĂȘme, la fixation de ses attributions, de son organisation et de son fonctionnement Ă  des textes particuliers, cette approche a Ă©tĂ© confirmĂ©e de nouveau par les dispositions du dĂ©cret prĂ©sidentiel n°20-07 du 25 janvier 2020 fixant les attributions et l'organisation des services de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique, notamment son article 5. Le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement a pour mission d'assurer le contrĂŽle et la conformitĂ© des projets de lois et de rĂšglements et la coordination juridique de l'activitĂ© Gouvernementale9, de prĂ©parer les projets de textes Ă  soumettre Ă  la signature du PrĂ©sident de la RĂ©publique et du Premier Ministre et d'en assurer la publication au Journal Officiel, de prĂ©parer en collaboration avec les autoritĂ©s concernĂ©es l'ordre du jour des rĂ©unions du Gouvernement et du Conseil des ministres, de participer aux rĂ©unions du Gouvernement et du Conseil des ministres, d'Ă©tablir le relevĂ© des dĂ©bats et des conclusions du Conseil des ministres, d'en assurer la conservation et de diffuser les dĂ©cisions arrĂȘtĂ©es aux membres du Gouvernement, de suivre toutes les Ă©tapes de la procĂ©dure lĂ©gislative notamment en ce qui concerne la transmission au Parlement des projets de lois du Gouvernement, la rĂ©ception et le traitement des propositions de lois des parlementaires, la mise en Ɠuvre du pouvoir constitutionnel du PrĂ©sident de la RĂ©publique en matiĂšre de saisine de la Cour Constitutionnelle. Dans l'exercice de ses missions, le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement est assistĂ© de ChargĂ©s de mission, Directeurs d'Ă©tudes, Directeurs, ChargĂ©s d'Ă©tudes et de synthĂšse, Sous-directeurs, Chefs d'Ă©tudes. Le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement dispose d'un budget propre dont il est ordonnateur ainsi que de moyens humains et matĂ©riels qu'il gĂšre directement. Il a dĂ©lĂ©gation de signature du PrĂ©sident de la RĂ©publique pour signer tous actes, arrĂȘtĂ©s ou dĂ©cisions entrant dans son champ de compĂ©tence. PremiĂšrement DU ROLE NORMATIF DU SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT La participation du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement dans l'organisation du travail gouvernemental est naturellement complĂ©tĂ©e par le rĂŽle essentiel qu'il tient dans les procĂ©dures rĂ©glant la prĂ©paration, l'Ă©laboration et la promulgation des textes juridiques de toute nature, leur soumission Ă  la signature des autoritĂ©s appelĂ©es Ă  les signer ainsi que leur publication au journal officiel. Sa place prééminente dans l'appareil de l'Etat apparaĂźt Ă©galement dans le rĂŽle qu'il tient en tant que conseil juridique lorsqu'il est appelĂ© Ă  se prononcer sur les formes juridiques des actions des ministres ou Ă  donner son avis motivĂ© sur toute question juridique que peuvent ĂȘtre amenĂ©s Ă  lui poser le PrĂ©sident de la RĂ©publique, le Premier ministre, les Ministres et les autres institutions de la RĂ©publique. 1- De l'organisation du travail gouvernemental Parmi les dĂ©cisions de plus en plus nombreuses que le pouvoir exĂ©cutif est appelĂ© Ă  prendre, les unes relĂšvent de l'autoritĂ© personnelle des ministres agissant dans le cadre de leurs attributions, les autres sont des dĂ©cisions collectives, soit parce que techniquement, elles mettent en jeu la compĂ©tence de plusieurs ministres, soit parce qu'en raison de leur importance, elles engagent la politique du Gouvernement en entier. Le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement intervient, en tant qu'acteur principal, Ă  chaque Ă©tape du processus conduisant Ă  l'organisation du travail gouvernemental. C'est Ă  lui donc qu'incombe la mission de prĂ©paration des rĂ©unions du Gouvernement et du Conseil des Ministres dont il assure le secrĂ©tariat. 1-1 De la prĂ©paration des rĂ©unions du Gouvernement et du Conseil des Ministres Les dĂ©libĂ©rations des Conseils des Ministres et des rĂ©unions du Gouvernement Ă©tant rĂ©glĂ©es par un ordre du jour, c'est au Ministre, SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement qu'Ă©choit la mission de sa prĂ©paration en liaison avec le Premier ministre et le Cabinet du PrĂ©sident de la RĂ©publique, avant sa notification aux membres du Gouvernement. En effet, le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement aprĂšs s'ĂȘtre assurĂ© qu'il a Ă©tĂ© procĂ©dĂ© Ă  toutes les consultations nĂ©cessaires entre les dĂ©partements ministĂ©riels, premiĂšre condition d'une action coordonnĂ©e, communique le projet d'ordre du jour, selon le cas, au Cabinet du PrĂ©sident de la RĂ©publique ou Ă  celui du Premier ministre pour recueillir son accord de principe. C'est Ă©galement au SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement que revient la tĂąche d'envoyer aux membres du Gouvernement les convocations aux rĂ©unions de ces Conseils avec documents annexĂ©s; projets de lois, projets de dĂ©crets et communications devant faire l'objet d'une diffusion prĂ©alable indiquant l'Ă©ventualitĂ© de leur inscription Ă  l'ordre du jour. En ce qui concerne les textes, projets de lois ou de dĂ©crets, le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement intervient, Ă  une phase prĂ©alable, dans les conditions telles que dĂ©finies ci-dessous. Lorsque la question de leur inscription Ă  l'ordre du jour se pose, il est dĂ©jĂ  saisi de ces textes et est en mesure de distinguer ceux dont l'Ă©tude est finalisĂ©e et pouvant ĂȘtre examinĂ©s en Conseil. S'agissant des communications, il appartient Ă  chaque ministre intĂ©ressĂ© de demander, en temps utile, soit directement au SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement, soit au Cabinet du PrĂ©sident de la RĂ©publique ou du Premier ministre, leur inscription Ă  l'ordre du jour en adressant les documents utiles en nombre suffisant afin d'ĂȘtre diffusĂ©s. C'est au SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement qu'incombe le rĂŽle de prĂ©parer les dossiers du PrĂ©sident de la RĂ©publique et du Premier ministre, comportant notamment l'ordre du jour, les documents annexĂ©s et Ă©ventuellement les notes d'observations rĂ©sultant des Ă©tudes. A ce titre, il convient de prĂ©ciser que les questions soumises en rĂ©union du Gouvernement ou en Conseil des Ministres sont dans la forme, de trois sortes des textes de nature juridique. Il s'agit d'une part, des projets de lois qui, avant d'ĂȘtre dĂ©posĂ©s Ă  l'AssemblĂ©e Populaire Nationale, doivent ĂȘtre dĂ©libĂ©rĂ©s en rĂ©union du Gouvernement et en Conseil des ministres, et d'autre part, d'un certain nombre de dĂ©crets qui, en vertu des dispositions en vigueur, doivent ĂȘtre pris, > ou ceux qu'en dehors de toute obligation juridique, le PrĂ©sident de la RĂ©publique ou le Premier ministre peuvent estimer opportun de soumettre Ă  l'apprĂ©ciation du Gouvernement. des communications, c'est-Ă -dire, des questions intĂ©ressant la politique gĂ©nĂ©rale du Gouvernement exposĂ©es par les ministres intĂ©ressĂ©s en vue, le plus souvent, de provoquer une dĂ©cision, et quelques fois, simplement Ă  titre d'information, pour recueillir d'Ă©ventuelles observations des conseils. des nominations sous forme de dĂ©crets dits >. Le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement participe aux sĂ©ances des conseils interministĂ©riels, des rĂ©unions du Gouvernement et des Conseils des Ministres, et donne lecture, en ouverture de sĂ©ance, d'un rappel des dĂ©cisions et mesures arrĂȘtĂ©es lors de la sĂ©ance prĂ©cĂ©dente, assure la synthĂšse des avis des ministres sur les projets de textes ainsi que les points de divergence nĂ©cessitant un arbitrage et participe Ă  ce dĂ©bat, soumet Ă  l'adoption du conseil les projets de textes dont le processus d'Ă©laboration est achevĂ© ainsi que les dĂ©cisions individuelles devant faire l'objet d'une approbation par le conseil, recueille les demandes des communications formulĂ©es par les membres du Gouvernement en vue de leur programmation. D'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement est chargĂ© de veiller au suivi de l'exĂ©cution des dĂ©cisions prises en Conseils des Ministres ou en rĂ©union du Gouvernement. Si un texte adoptĂ© en principe a besoin d'une mise au point, si une dĂ©cision, avant de prendre sa forme dĂ©finitive, suppose encore certaines consultations ou certaines Ă©tudes, c'est au SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement qu'il appartient de prendre les dispositions utiles pour conduire la procĂ©dure Ă  son terme. Dans ce cadre, les dĂ©partements ministĂ©riels sont tenus d'adresser au SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement copie originale de tous arrĂȘtĂ©s rĂ©glementaires d'ordre gĂ©nĂ©ral pris pour l'application des dĂ©cisions du Gouvernement. 1-2 Des autres Conseils Hormis les Conseils des ministres et les rĂ©unions du Gouvernement, le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement est appelĂ© Ă  participer activement aux formations ministĂ©rielles plus restreintes, notamment, le Conseil interministĂ©riel soit en la personne mĂȘme de son premier responsable, soit par ses collaborateurs. 2- De la fonction de prĂ©paration, d'Ă©laboration et de promulgation des textes juridiques 2-1 De la prĂ©paration des projets de lois et des projets d'ordonnances L'initiative de la proposition des textes appartient aux membres du Gouvernement. Il reste entendu que le PrĂ©sident de la RĂ©publique et le Premier ministre ont le pouvoir de proposer directement tout dispositif juridique jugĂ© utile Ă  la rĂ©alisation des objectifs de l'Etat et du Gouvernement. Les textes initiĂ©s par les membres du Gouvernement sont soumis Ă  la concertation, prĂ©alablement Ă  leur adoption, celle-ci s'effectue conformĂ©ment Ă  la Constitution dans un cadre concertĂ© et en application des orientations du PrĂ©sident de la RĂ©publique et du programme d'action du Gouvernement. Du cĂŽtĂ© gouvernemental, c'est au Premier ministre que la Constitution a confiĂ© le droit d'initiative en matiĂšre lĂ©gislative, c'est donc naturellement autour de lui que la prĂ©paration des projets de lois doit s'organiser. Il est Ă©vident qu'au sein du Gouvernement, il appartient Ă  chaque ministre, dans le cadre de ses attributions, de prĂ©parer les projets de textes lĂ©gislatifs. Celui-ci adresse son projet au SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement et Ă  partir de cette transmission toute la procĂ©dure est dirigĂ©e par le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement chargĂ© de mener Ă  terme sa prĂ©paration. Le projet est diffusĂ© aux membres du Gouvernement et aux organes consultatifs habilitĂ©s, pour avis et observations. L'objet de la concertation est de renforcer la coordination interministĂ©rielle et de garantir la cohĂ©rence des dispositifs lĂ©gislatifs et rĂ©glementaires. C'est l'occasion Ă©galement d'assurer la prise en charge des orientations et directives du PrĂ©sident de la RĂ©publique. La transmission du texte au SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement entame la phase officielle du processus d'examen et d'adoption du dispositif. La mise au point du projet est rĂ©alisĂ©e sous la direction du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement en coordination avec le ministĂšre initiateur. Il appartient ensuite au SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement d'en proposer l'inscription Ă  l'ordre du jour d'une rĂ©union du Gouvernement. Le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement, aprĂšs s'ĂȘtre assurĂ© qu'il a Ă©tĂ© procĂ©dĂ© Ă  toutes les consultations nĂ©cessaires avec tous les dĂ©partements ministĂ©riels et recueilli l'approbation d'une rĂ©union du Gouvernement, envoie le projet du texte au Conseil d'Etat qui est obligatoirement consultĂ© sur tous les projets de lois et d'ordonnances. Le projet du texte mis au point Ă©ventuellement Ă  la suite de cet avis est alors examinĂ© en Conseil des Ministres en vue de son adoption. A l'occasion de l'exposĂ© du projet de texte par le Ministre initiateur en conseil, le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement prĂ©sente Ă©ventuellement les Ă©lĂ©ments soumis Ă  l'arbitrage. DĂšs son adoption en Conseil des Ministres, le projet de loi est dĂ©posĂ© par les soins du Ministre, SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement au nom du Gouvernement sur le bureau de l'AssemblĂ©e Populaire Nationale ou du Conseil de la Nation, selon le cas. Le Premier ministre et le ministre chargĂ© des relations avec le Parlement sont informĂ©s de ce dĂ©pĂŽt. Le Gouvernement peut, avant d'adopter le texte soumis, dĂ©cider d'un complĂ©ment d'Ă©tudes ou de consultations pour enrichir le dispositif proposĂ©. Dans ce cas, le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement, en liaison avec les dĂ©partements ministĂ©riels concernĂ©s, diligente la procĂ©dure tendant Ă  concrĂ©tiser la dĂ©cision du Gouvernement. Ces procĂ©dures, telles que dĂ©veloppĂ©es ci-dessus, auxquelles sont soumises les lois, s'appliquent Ă©galement aux lois organiques avec cependant quelques spĂ©cificitĂ©s en ce qui concerne leur mode d'adoption et de contrĂŽle. En effet, la Constitution a fixĂ©, en son article 140, les matiĂšres rĂ©servĂ©es Ă  la loi organique en soumettant l'adoption de celle-ci Ă  la majoritĂ© absolue des dĂ©putĂ©s et des membres du Conseil de la Nation, ainsi qu'Ă  un contrĂŽle de conformitĂ© par la Cour Constitutionnelle avant sa promulgation. Quant aux projets d'ordonnances qui constituent des textes lĂ©gislatifs, leurs rĂšgles d'Ă©laboration et d'adoption diffĂšrent des rĂšgles constitutionnellement Ă©tablies pour les projets de lois telles que rappelĂ©es ci-dessus. En effet, conformĂ©ment aux dispositions de la Constitution, le PrĂ©sident de la RĂ©publique peut lĂ©gifĂ©rer par ordonnance dans les cas suivants vacance de l'APN, durant les vacances parlementaires, Ă©tat d'exception, non adoption par le Parlement dans les dĂ©lais impartis de la loi de finances. A ce titre, le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement saisi d'un projet d'ordonnance assume sa prĂ©paration dans le cadre des procĂ©dures Ă©tablies du travail gouvernemental dĂ©veloppĂ© ci-dessus, sa maturation et sa publication au journal officiel aprĂšs avis du Conseil d'Etat, son adoption en Conseil des ministres et sa signature par le PrĂ©sident de la RĂ©publique. Les ordonnances sont dĂ©posĂ©es par le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement sur le bureau de l'APN pour approbation par le Parlement en ses deux chambres conformĂ©ment aux dispositions constitutionnelles. 2-2 Des propositions de lois Lorsque le Gouvernement est saisi d'une proposition de loi Ă©manant de l'AssemblĂ©e Populaire Nationale ou du Conseil de la Nation, selon le cas, le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement en assure la diffusion et recueille les avis et observations des membres du Gouvernement. La position du Gouvernement arrĂȘtĂ©e en Conseil des Ministres doit ĂȘtre communiquĂ©e Ă  l'AssemblĂ©e Populaire Nationale ou au Conseil de la Nation, selon le cas, dans un dĂ©lai n'excĂ©dant pas deux 2 mois conformĂ©ment aux dispositions de l'article 24 alinĂ©a 2 de la loi organique n°16-12 du 25 aout 2016 fixant l'organisation et le fonctionnement de l'AssemblĂ©e Populaire Nationale et du Conseil de la Nation, ainsi que les relations fonctionnelles entre les chambres du Parlement et le Gouvernement. 2-3 De la promulgation des textes lĂ©gislatifs Une fois adoptĂ© par le Parlement, le texte est soumis Ă  la signature du PrĂ©sident de la RĂ©publique. Cette promulgation doit intervenir en principe dans un dĂ©lai de 30 jours Ă  compter de la date de la remise du texte au SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement10 et la publication au journal officiel clĂŽture le processus d'Ă©laboration des textes lĂ©gislatifs. Cependant, le PrĂ©sident de la RĂ©publique peut demander une seconde lecture du texte soumis Ă  promulgation dans les 30 jours qui suivent son adoption. Cette demande de rĂ©vision peut intervenir lorsque notamment, le dispositif adoptĂ© par l'AssemblĂ©e se dĂ©marque de maniĂšre significative pour certaines de ses dispositions par rapport au projet du Gouvernement dont il remet en cause l'Ă©conomie gĂ©nĂ©rale. L'initiative en la matiĂšre est souvent le fait du Gouvernement mais l'exercice de ce pouvoir relĂšve de la sphĂšre d'attributions du PrĂ©sident de la RĂ©publique. 2-4 De la prĂ©paration des projets de dĂ©crets Les projets de dĂ©crets sont prĂ©parĂ©s par les membres du Gouvernement dans les limites de leurs attributions respectives et dans le cadre du plan d'action du Gouvernement. Le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement en contrĂŽle la conformitĂ© et conduit les travaux de mise au point en association avec le ministre initiateur. On retrouve ici certains mĂ©canismes d'adoption dĂ©veloppĂ©s pour les textes lĂ©gislatifs sous la direction du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement diffusions, recueils des avis et observations, rĂ©unions de coordination pour aboutir Ă  une rĂ©daction finale. La mouture finale ainsi Ă©laborĂ©e est transmise au SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement pour un dernier examen avec l'ensemble des Ă©lĂ©ments du dossier, accompagnĂ©e d'une note de prĂ©sentation Ă  l'autoritĂ© compĂ©tente pour signature du PrĂ©sident de la RĂ©publique ou du Premier ministre, selon le cas. Dans tous les cas de figure, qu'il s'agisse de lois, d'ordonnances ou de rĂšglements, les textes doivent obligatoirement ĂȘtre revĂȘtus de la signature des autoritĂ©s appelĂ©es Ă  les signer prĂ©alablement Ă  leur publication au journal officiel. 2-5 De la publication des textes au Journal Officiel La mise en application d'un texte est liĂ©e Ă  sa publication qui a pour effet de le porter Ă  la connaissance du public et de le rendre obligatoire. Le journal officiel constitue le point d'aboutissement et d'expression des donnĂ©es juridiques de la RĂ©publique, c'est pour cette raison que le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement lui rĂ©serve une attention particuliĂšre. La centralisation au niveau du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement des textes Ă  publier au Journal Officiel va plus loin; elle s'Ă©tend en effet Ă  des textes et documents de toute nature, qu'ils relĂšvent de la compĂ©tence de Ministres ou d'autres autoritĂ©s Cour Constitutionnelle, CNESE, Banque d'AlgĂ©rie, Cour des Comptes etc.... De plus, la prĂ©paration du journal officiel dans la langue nationale et dans une traduction en langue française suppose un effort supplĂ©mentaire qui nĂ©cessite du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement un temps plus long de traduction, de corrections tant linguistiques, juridiques que d'unification des termes de Droit. En moyenne deux numĂ©ros du Journal Officiel sont publiĂ©s chaque semaine. MatĂ©riellement, l'impression et la diffusion du journal officiel sont effectuĂ©es par l'imprimerie officielle, Ă©tablissement public Ă  caractĂšre industriel et commercial sous tutelle du SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement, chargĂ©e entre autres de L'impression et la diffusion du Journal Officiel, L'impression des documents officiels des institutions de l'Etat, notamment, les documents relatifs aux Ă©lections, Ă  l'Ă©tat civil, Ă  la fiscalitĂ©, etc... Elle rĂ©alise, Ă©galement, dans le cadre de sa mission commerciale, l'impression de tous documents pour le compte de tiers. 3- Du rĂŽle de conseil juridique Outre ses fonctions d'Ă©tude, de contrĂŽle de conformitĂ© ou de rĂ©gularitĂ©, tant sur la forme que sur le fond, des textes juridiques de l'Etat, le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement est parfois appelĂ© Ă  se prononcer ou Ă  donner son avis motivĂ© sur toute question juridique qui entrave la concrĂ©tisation d'une action ou que peuvent ĂȘtre amenĂ©s Ă  lui poser le PrĂ©sident de la RĂ©publique ou le Premier ministre. Son avis peut concerner un arbitrage de droit, la meilleure maniĂšre de mettre en oeuvre une loi, un dĂ©cret ou un arrĂȘtĂ© ou alors une rĂ©ponse Ă  des interprĂ©tations divergentes de textes. DeuxiĂšmement DE L'EVALUATION ET DES PERSPECTIVES DES ACTIVITES DU SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT Tenter de circonscrire l'action du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement ou de dĂ©finir les perspectives de son Ă©volution constitue un exercice difficile dans la mesure oĂč son bilan et ses perspectives sont ceux de l'Etat algĂ©rien et de son administration. Toutefois, certains aspects peuvent permettre de caractĂ©riser et d'apprĂ©cier son apport et le sens de son Ă©volution. 1- Au plan institutionnel Au plan institutionnel, le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement assure des missions diffĂ©rentes mais complĂ©mentaires. Il est avant tout SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement et assume, Ă  ce titre, toutes les missions de concertation, de relations gouvernementales interministĂ©rielles ou avec le Parlement, de synthĂšse et de coordination. Le partage constitutionnel des compĂ©tences PrĂ©sident de la RĂ©publique, Premier ministre, Parlement ne peut que conforter le rattachement du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement Ă  la PrĂ©sidence de la RĂ©publique et maintenir son rĂŽle. Il est ensuite, bureau d'Ă©tudes dans la mesure oĂč de nombreux travaux requiĂšrent son analyse, son Ă©valuation, voire mĂȘme parfois ses propositions. La spĂ©cialisation des secteurs d'Ă©tude favorise souvent cette capacitĂ© d'Ă©tude selon les besoins. Cette possibilitĂ© demeure, toutefois, assez ponctuelle dans la mesure oĂč elle ne concerne que des Ă©lĂ©ments ne relevant pas des compĂ©tences ministĂ©rielles. En outre, une dimension essentielle de la mission du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement concourant au renforcement de l'Etat de droit mĂ©rite d'ĂȘtre valorisĂ©e. Il s'agit des publications et de la diffusion de la lĂ©gislation et de la rĂ©glementation et d'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale de la documentation officielle. La vulgarisation de la culture juridique devrait constituer pour l'avenir l'une des prioritĂ©s du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement Ă  travers la crĂ©ation Ă©ventuelle d'un centre national de documentation et d'information juridique sous tutelle du SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement. En effet, la crĂ©ation d'une structure spĂ©cialisĂ©e dans ce domaine permettra de valoriser et d'exploiter le potentiel de textes et de documentation juridiques dont l'importance et le volume nĂ©cessite une organisation, une gestion et un archivage selon des critĂšres normatifs. Par ailleurs, l'informatisation de toute la lĂ©gislation sous forme d'une banque de donnĂ©es facilitera la recherche et l'exploitation optimale de la documentation juridique. Ce centre contribuera, de par son ouverture au grand public, au rapprochement de l'Etat et du citoyen Ă  travers la mise Ă  la disposition des administrĂ©s, les lois et rĂšglements que nul, en principe, n'est censĂ© ignorer. Enfin, le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement joue de plus en plus le rĂŽle d'un vĂ©ritable Conseiller juridique du Gouvernement puisque son activitĂ© de contrĂŽle le conduit Ă  Ă©mettre des avis visant Ă  refuser ou Ă  entĂ©riner des rĂšgles de droit ou des mĂ©canismes juridiques. Cette compĂ©tence qui est exercĂ©e pour le compte du PrĂ©sident de la RĂ©publique, ou du Premier ministre, constitue l'un des axes d'Ă©volution institutionnelle du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement. 2- Au plan de l'Ă©laboration des textes Le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement, veille dans le cadre de la coordination juridique des activitĂ©s du Gouvernement, Ă  la mise en forme dĂ©finitive des textes lĂ©gislatifs et rĂ©glementaires proposĂ©s par les dĂ©partements ministĂ©riels avant de les soumettre Ă  la signature des autoritĂ©s habilitĂ©es ou de les transmettre, selon le cas, aux institutions d'adoption ou de contrĂŽle RĂ©unions du Gouvernement - Conseil des Ministres - Conseil d'Etat - Parlement - Cour Constitutionnelle. Le processus de concertation et de coordination de l'activitĂ© normative du Gouvernement se dĂ©roule en plusieurs Ă©tapes qui concourent dans leur finalitĂ© Ă  assurer une large participation des membres du Gouvernement Ă  l'Ă©laboration des textes et Ă  garantir l'harmonie et la cohĂ©rence des dispositifs juridiques Ă  mettre en place. Dans ce cadre, le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement reçoit les projets de textes lĂ©gislatifs et rĂ©glementaires initiĂ©s par les membres du gouvernement qu'il soumet pour Ă©tude prĂ©liminaire aux secteurs d'Ă©tudes spĂ©cialisĂ©s du pour vĂ©rifier au plan juridique, leur conformitĂ© et leur cohĂ©rence avec le cadre juridique en vigueur et les objectifs qu'ils sont censĂ©s rĂ©aliser. Les remarques et observations, s'il y a lieu, sont portĂ©es Ă  la connaissance de l'autoritĂ© initiatrice pour leur prise en charge Ă©ventuelle. Le projet, soumis dans sa version initiale ou rectifiĂ© sur la base des observations prĂ©liminaires formulĂ©es par les services du est diffusĂ© aux diffĂ©rents dĂ©partements ministĂ©riels pour avis et observations Ă  Ă©mettre tant sur le fond que sur la forme. Sont Ă©galement rendus destinataires, systĂ©matiquement et pour l'ensemble des dispositifs proposĂ©s, les services de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique et ceux du Premier ministre. Les orientations et apprĂ©ciations d'opportunitĂ© de ces hautes autoritĂ©s sont dĂ©terminantes pour les suites Ă  donner aux projets de textes. A la lumiĂšre des orientations reçues et des avis et observations Ă©mis, les services du organisent des rĂ©unions de travail regroupant les reprĂ©sentants des autoritĂ©s initiatrices des textes et ceux des secteurs intĂ©ressĂ©s ou concernĂ©s directement par le dispositif. Il y a lieu de signaler que les reprĂ©sentants du MinistĂšre des Finances et ceux de l'autoritĂ© chargĂ©e de la fonction publique et de la rĂ©forme administrative et sont associĂ©s obligatoirement Ă  ces rĂ©unions, en raison des implications en matiĂšre financiĂšre ou en dotation en moyens humains qu'impliquent souvent les dispositifs soumis. A l'issue des rĂ©unions de coordination lorsqu'un consensus est dĂ©gagĂ©, le texte est soumis Ă  la procĂ©dure d'adoption ou de signature par les instances ou les autoritĂ©s habilitĂ©es. En cas de persistance de divergence, le texte est soumis par le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement Ă  la procĂ©dure d'arbitrage. Les avant-projets de lois et d'ordonnances adoptĂ©s en rĂ©unions du Gouvernement sont transmis au Conseil d'Etat par le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement pour avis. Une fois rendu, ce dernier est transmis, par l'intermĂ©diaire du SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement, au Ministre initiateur pour prise en charge des Ă©lĂ©ments de l'avis et mise en forme de la mouture dĂ©finitive du projet de loi Ă  soumettre au Conseil des Ministres11. Il importe de signaler que le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement est tenu d'Ă©laborer l'avis juridique prĂ©alable exigĂ© par les institutions financiĂšres internationales pour permettre l'exĂ©cution des accords de prĂȘt, de mĂȘme qu'il est chargĂ© de transmettre au Ministre des affaires Ă©trangĂšres les instruments de ratification des accords et conventions internationaux. Le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement intervient dans les relations entre le Gouvernement et le Parlement Ă  travers le dĂ©pĂŽt des projets de lois adoptĂ©s en Conseil des Ministres sur le bureau de l'APN ou du Conseil de la Nation, selon le cas. le suivi de l'examen du texte par les deux chambres du Parlement examen des rapports prĂ©liminaires et les amendements des dĂ©putĂ©s. la prĂ©sentation des textes lĂ©gislatifs adoptĂ©s par le Parlement au PrĂ©sident de la RĂ©publique en vue de leur promulgation aprĂšs avis de la Cour Constitutionnelle, le cas Ă©chĂ©ant. Le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement assure la publication des dispositifs rĂ©guliĂšrement adoptĂ©s et signĂ©s au Journal Officiel de la RĂ©publique algĂ©rienne dĂ©mocratique et populaire. Au delĂ  de ces missions traditionnelles, les services du Ă©laborent des Ă©tudes et concourent Ă  l'examen des dossiers Ă  caractĂšre national ou sectoriel inscrits dans le cadre du plan d'action du Gouvernement. Concernant les activitĂ©s du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement, il convient de signaler que l'ensemble des rĂ©formes entrant dans le cadre de la mise en Ɠuvre du plan d'action du Gouvernement adoptĂ© par l'AssemblĂ©e Populaire Nationale, ainsi que les programmes sectoriels Ă©laborĂ©s pour son application se sont traduits par des mesures d'ordre institutionnel, rĂ©glementaire et technique nĂ©cessitant l'Ă©laboration de textes lĂ©gislatifs et rĂ©glementaires dont la nature, le niveau, le fond et la forme diffĂšrent selon les secteurs et les activitĂ©s envisagĂ©es. Sur le plan normatif, les rĂ©formes consistent Ă  faciliter l'action normative du Gouvernement et Ă  adapter les dispositifs lĂ©gislatifs et rĂ©glementaires Ă  la nouvelle conjoncture politique, Ă©conomique et sociale du pays. Les dispositifs juridiques dĂ©coulant de l'application des dĂ©cisions des Conseils des Ministres, des rĂ©unions du Gouvernement et des Conseils interministĂ©riels, visent notamment Ă  assurer la poursuite des rĂ©formes dans les diffĂ©rents domaines dont renforcer les relations de coopĂ©ration internationale dans les diffĂ©rents secteurs, faciliter la rĂ©forme de certains secteurs sensibles tels l'Ă©ducation, la justice, l'administration et les postes et technologies de l'information et de la communication, poursuivre les efforts destinĂ©s Ă  encourager l'investissement Ă©tranger, notamment, dans les domaines des technologies de l'information et de la communication, et des mines, renforcer l'action sociale de l'Etat en direction des diffĂ©rentes catĂ©gories de la sociĂ©tĂ© en proposant de nouvelles rĂ©formes concernant les enfants scolarisĂ©s, le logement social et la rĂ©novation rurale, introduire des rĂ©formes en ce qui concerne l'attribution des logements, rĂ©organiser les dĂ©partements ministĂ©riels en vue d'une meilleure prise en charge de la mission de service public et des dĂ©fis rencontrĂ©s par le pays dans divers domaines. L'activitĂ© normative intense du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement est entravĂ©e par des insuffisances qui lui sont parfois endogĂšnes mais le plus souvent exogĂšnes dues essentiellement au manque, voire Ă  l'absence de consultation et Ă  l'insuffisance de l'encadrement en charge des activitĂ©s juridiques dans les ministĂšres. A titre d'exemple, le point de vue exprimĂ© Ă  travers la formule de facilitĂ© du type >, souvent reproduite dans les correspondances des ministĂšres ne concorde pas toujours avec les positions exprimĂ©es par leurs reprĂ©sentants lors des rĂ©unions de coordination organisĂ©es pour la finalisation du texte par les services du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement. Par ailleurs, il y a lieu de relever Les motifs avancĂ©s consistant Ă  expliquer les dispositifs nouveaux par le souci d'adaptation du dispositif antĂ©rieur aux nouvelles donnĂ©es de l'Ă©conomie nationale restent vagues et insuffisants. Cette approche, qui traduit une absence de maturation des projets de textes, conduit souvent Ă  l'instabilitĂ© des normes juridiques. L'inexistence de mĂ©canismes d'Ă©valuation de l'efficacitĂ© et de la pertinence des textes intervenus ne permet pas l'identification sur le terrain des difficultĂ©s rencontrĂ©es dans leur mise en oeuvre. MalgrĂ© la nature des textes proposĂ©s et l'importance des domaines qu'ils rĂ©gissent, les projets de modification sont souvent le rĂ©sultat d'un effort sectoriel nĂ©cessairement partial et insuffisant. La lenteur dans la mise en oeuvre des textes fait en sorte que les projets de textes lĂ©gislatifs et rĂ©glementaires sont soumis gĂ©nĂ©ralement au moment de leur Ă©laboration Ă  une procĂ©dure d'urgence qui est expliquĂ©e par des contraintes internes ou externes. Mais dĂšs leur adoption, le caractĂšre d'urgence disparaĂźt comme si la promulgation du texte constituait une finalitĂ© en ce cadre le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement rappelle systĂ©matiquement aux secteurs concernĂ©s l'obligation d'initier les textes d'application y affĂ©rents. Le manque de diligence dans la mise en oeuvre du texte fait en sorte que le texte initial est modifiĂ© parfois avant mĂȘme que les mesures qu'il Ă©dicte ne soient concrĂ©tisĂ©es, aux motifs que le dispositif retenu est soit dĂ©passĂ©, soit que son application s'avĂšre difficile au vu de certains paramĂštres de la rĂ©alitĂ© socio-Ă©conomiques qui n'ont pas Ă©tĂ© pris en compte au moment de la conception de la norme juridique. La reprĂ©sentation des ministĂšres aux rĂ©unions de coordination tenues au SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement est souvent d'un niveau insuffisant ce qui ne permet pas l'expression claire et autorisĂ©e du ministĂšre sur l'opportunitĂ© des textes examinĂ©s ou sur leur contenu. Les problĂšmes rencontrĂ©s lors de la conception et de l'Ă©laboration des textes rĂ©sultent de l'absence d'une analyse doctrinale ou d'une Ă©tude de droit comparĂ© en rapport avec la lĂ©gislation et la rĂ©glementation projetĂ©es. Afin d'amĂ©liorer la qualitĂ© juridique des textes et de faciliter leur bonne comprĂ©hension par les administrations, il a paru nĂ©cessaire de rappeler, dans un document unique diffusĂ© Ă  tous les membres du Gouvernement, les principales rĂšgles qui doivent prĂ©sider Ă  leur Ă©laboration, rĂ©daction et Ă  leur contrĂŽle. Tel a Ă©tĂ© l'objet de la circulaire n°077/SGG/CAB/2000 du SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement en date du 02 fĂ©vrier 2000 relative Ă  la procĂ©dure d'Ă©laboration et d'adoption des textes. 3- Au plan humain Le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement a capitalisĂ© un potentiel d'Ă©tude apprĂ©ciable malgrĂ© une certaine instabilitĂ©. C'est pourquoi sa mission de contrĂŽle lĂ©gal et rĂ©glementaire gagnerait Ă  ĂȘtre renforcĂ©e dans sa dimension de stabilitĂ© et de spĂ©cialisation pour permettre une plus grande maĂźtrise du droit en Ă©volution permanente visant Ă  rĂ©gir des situations toujours plus complexes. NĂ©anmoins, cette spĂ©cialisation des secteurs doit s'accompagner de mĂ©canismes et procĂ©dures > permettant une harmonisation gĂ©nĂ©rale de la lĂ©gislation et de la rĂ©glementation tout en Ă©vitant, au plan interne, une Ă©tanchĂ©itĂ© des secteurs. Au plan humain, le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement gagnerait, en matiĂšre de fonctionnement, Ă  ĂȘtre renforcĂ© davantage en compĂ©tences avĂ©rĂ©es. 4- Au plan matĂ©riel Outre l'accomplissement normal des missions du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement, l'informatisation constitue le bilan le plus important et l'axe d'Ă©volution le plus certain. En effet, le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement dispose d'une base de donnĂ©es juridiques complĂšte et performante. Toutefois, l'utilisation et la valorisation de ce capital restent sujettes Ă  amĂ©lioration. La base de donnĂ©es qui a Ă©tĂ© créée a pour finalitĂ© de rĂ©pertorier, de ficher et d'exploiter tous les textes parus au journal officiel. Elle permet ainsi de trouver rapidement les rĂ©fĂ©rences et dates de parution des textes et de connaĂźtre toutes les modifications qu'ils ont subis. Cette base de donnĂ©es utilisĂ©e pour les besoins propres du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement a Ă©tĂ© mise Ă  la disposition de tout utilisateur d'internet. La mise en place de > simulation pour dĂ©terminer les effets de modifications lĂ©gales et rĂ©glementaires, la mise en place d'un rĂ©seau interne et l'installation d'un serveur pour la consultation externe sont les axes principaux d'Ă©volution de la dimension informatique du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement. Il convient aussi de noter que la documentation juridique constitue une condition de qualitĂ© Ă  l'apport du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement. A ce titre, il y a lieu de signaler que le fonds documentaire dĂ©tenu par la bibliothĂšque centrale du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement sise au palais du Gouvernement et par le service de documentation est assez ancien et dĂ©passĂ©. De nouvelles formules visant le recueil de l'information juridique et sa diffusion interne au SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement permettraient d'accroĂźtre la qualitĂ© et la pertinence des analyses. La mise en valeur de l'activitĂ© normative de l'Etat a confirmĂ© la nĂ©cessitĂ© de la codification comme instrument et cadre privilĂ©giĂ© de rassemblement et de mise Ă  jour des textes juridiques. Cette codification, s'impose par ailleurs, Ă  l'Etat comme un exercice de simplification de la consultation des textes afin de les rendre accessibles par leur ordonnancement, leur actualisation ou leur refonte. C'est ainsi que le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement, soucieux de la mise Ă  jour des lois nationales, a mis en oeuvre une politique pragmatique de codification. Dans ce cadre, une banque de donnĂ©es juridiques permettant la recherche et l'exploitation de l'ensemble des textes juridiques depuis l'indĂ©pendance a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. GrĂące Ă  cet outil, le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement a pu rĂ©aliser la codification de plusieurs textes fondamentaux, notamment, les codes civil et pĂ©nal et les textes lĂ©gislatifs annexes, le code des collectivitĂ©s territoriales commune et wilaya, le code du commerce, le code de la famille, le code de la nationalitĂ© algĂ©rienne, le code de l'organisation pĂ©nitentiaire et de la rĂ©insertion sociale des dĂ©tenus, le code de justice militaire, le code de procĂ©dure civile et administrative, le code de procĂ©dure pĂ©nale, le code maritime, le code des douanes, le code des marchĂ©s publics et des dĂ©lĂ©gations de service public, le code foncier, le code de procĂ©dures fiscales, le code des assurances, le code du service national, le code de l'information , le code Ă©lectoral, le code des pensions militaires et le code des hydrocarbures. Il convient de prĂ©ciser que ce travail ne constitue en fait qu'une simple > pour les besoins internes du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement. L'objectif national, qui doit ĂȘtre visĂ© dans ce domaine est la mise en place d'une codification > qui nĂ©cessite l'implication de tout le Gouvernement et des ministres individuellement, car cette opĂ©ration requiert la mise en place d'une organisation, de procĂ©dures et de moyens financiers et matĂ©riels appropriĂ©s ainsi que d'une instrumentation juridique qui fait dĂ©faut actuellement, car la codification > nĂ©cessite pour la partie lĂ©gislative une validation parlementaire, et pour la partie rĂ©glementaire des procĂ©dures particuliĂšres pour leur mise en vigueur. Il ya lieu de relever qu'un recueil regroupant l'ensemble des conventions et accords ratifiĂ©s par l'AlgĂ©rie depuis 1962 est rĂ©alisĂ© par le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement. TroisiĂšmement DE L'ORGANISATION DU SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT A l'instar d'autres pays ayant adoptĂ© le mĂȘme schĂ©ma d'organisation en matiĂšre de coordination de l'activitĂ© gouvernementale et hormis les structures de soutien qui peuvent fonctionner selon les formes classiques, les missions dĂ©volues au SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement sont prises en charge par un dispositif organisationnel souple qui lui permet de s'adapter en permanence aux exigences et contraintes de l'organisation du travail gouvernemental. Le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement Dans l'exercice de ses attributions, le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement est assistĂ©, comme indiquĂ© ci-dessus, de ChargĂ©s de mission, Directeurs d'Ă©tudes, Directeurs, ChargĂ©s d'Ă©tudes et de synthĂšse, Sous-directeurs, Chefs d'Ă©tudes. Ces collaborateurs sont rĂ©partis sur les structures suivantes Le cabinet Le Cabinet est chargĂ© notamment d'assister le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement dans l'exercice des missions qui lui sont dĂ©volues, d'animer et de coordonner les activitĂ©s des diffĂ©rentes structures du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement. Les Secteurs d'Ă©tudes et services Les Secteurs sont chargĂ©s, chacun en ce qui le concerne, du suivi de l'activitĂ© normative des dĂ©partements ministĂ©riels et des institutions publiques sur les plans rĂ©glementaire et lĂ©gislatif Secteur SouverainetĂ© compĂ©tent pour les textes initiĂ©s par La PrĂ©sidence de la RĂ©publique, Le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement, La Cour Constitutionnelle, La Haute Instance IndĂ©pendante de Surveillance des Elections, L'AcadĂ©mie AlgĂ©rienne de la Langue Arabe, Le Haut Conseil Islamique et les Conseils Nationaux, L'Organe National de PrĂ©vention et de Lutte contre la Corruption, Les services du Premier ministre et les MinistĂšres en charge de la DĂ©fense Nationale, des Affaires EtrangĂšres et de la communautĂ© nationale Ă  l'Ă©tranger, de la Justice, de l'IntĂ©rieur et des CollectivitĂ©s Locales et des relations avec le Parlement, La Cour des Comptes. Secteur Finances et Economie compĂ©tent pour les ministĂšres chargĂ©s des secteurs suivants Finances, Energie et Mines, Commerce et promotion des exportations, Industrie, Transition EnergĂ©tique et Energies Renouvelables, NumĂ©risation et statistiques. et du Ministre dĂ©lĂ©guĂ© auprĂšs du Premier ministre, chargĂ© de l'Ă©conomie de la connaissance et des start-up. Le Secteur est Ă©galement compĂ©tent pour l'Ă©tude des textes relatifs aux Accords de prĂȘts, Assurances et banques. Secteur Infrastructures de Base compĂ©tent pour les MinistĂšres chargĂ©s des secteurs suivants Postes, TĂ©lĂ©communications, Technologies et NumĂ©rique, Agriculture et DĂ©veloppement Rural, PĂȘche et productions halieutiques, Ressources en Eau et sĂ©curitĂ© hydrique, Transports, Travaux Publics. Secteur Services compĂ©tent pour les MinistĂšres chargĂ©s des secteurs suivants Habitat , Urbanisme et Ville, Tourisme et artisanat, Environnement. Secteur Education et Culture compĂ©tent pour les MinistĂšres chargĂ©s des secteurs suivants Education nationale, Enseignement SupĂ©rieur et Recherche Scientifique, Culture et Arts, Communication, Formation et Enseignement Professionnels, Affaires Religieuses et Waqfs. Secteur Affaires Sociales compĂ©tent pour les MinistĂšres chargĂ©s des secteurs suivants Travail, Emploi et SĂ©curitĂ© Sociale, Moudjahidine et Ayants droit, Jeunesse et Sports, SantĂ©, Industrie Pharmaceutique, SolidaritĂ© Nationale , la Famille et la condition de la femme, Le Ministre dĂ©lĂ©guĂ© auprĂšs du Premier Ministre, chargĂ© de la micro-entreprise. Direction du Journal Officiel La direction du Journal Officiel assume deux tĂąches essentielles La premiĂšre consiste en la prĂ©paration des textes Ă  soumettre Ă  la signature du PrĂ©sident de la RĂ©publique ou du Premier ministre traduction, saisie, rĂ©vision. La seconde consiste, une fois les textes signĂ©s, Ă  prĂ©parer leur Ă©dition au Journal Officiel lequel est Ă©laborĂ© au plan technique par la direction du Journal Officiel avant d'ĂȘtre transmis pour impression Ă  l'imprimerie officielle. Direction de la Codification et l'Information Juridique Cette direction a pour mission principale la gestion et l'actualisation d'une base de donnĂ©es juridiques en langues arabe et française de 1962 Ă  ce jour. Elle est chargĂ©e, Ă©galement, d'assumer la codification des textes fondamentaux pour ĂȘtre mis Ă  la disposition des institutions et administrations publiques et des autres utilisateurs potentiels. Service des Nominations Il est chargĂ© de formaliser les actes de nomination ou de fin de fonction concernant les cadres de l'Etat, en vue de leur signature par les autoritĂ©s habilitĂ©es et publication au Journal Officiel. Service Informatique Ce service a pour principale mission l'informatisation des services du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement et la mise en place d'une base de donnĂ©es des textes juridiques. La base de donnĂ©es est utilisĂ©e aussi bien par les structures du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement que par les administrations et institutions publiques et autres utilisateurs Ă  travers la connexion sur le rĂ©seau Internet, sur le site Ce service est Ă©galement chargĂ© d'Ă©diter sur CD ROM la collection des Journaux Officiels en langues arabe et française. Direction de l'Administration GĂ©nĂ©rale Cette direction, organisĂ©e en deux sous-directions sous-direction des Finances et des moyens - sous-direction du personnel, prend en charge la gestion des ressources humaines, financiĂšres et matĂ©rielles du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement en vue de fournir le soutien logistique et assurer les meilleures conditions de travail pour l'ensemble des structures et organes du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement. Service des Archives Le service des archives a pour tĂąche principale le classement et la conservation des dossiers et documents produits par le SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement. A cette activitĂ© s'ajoute la gestion d'un certain nombre de fichiers dont fichier de la carriĂšre des cadres supĂ©rieurs de l'Etat, fichier des structures et organes des administrations centrales, fichier des Ă©tablissements publics, fichier de l'administration locale, fichier des mouvements diplomatiques et judiciaires. BibliothĂšque Centrale Elle est chargĂ©e de la gestion du fonds documentaire du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement. Ce fonds est mis Ă  la disposition des dĂ©partements ministĂ©riels, des institutions, des universitĂ©s et des chercheurs. Imprimerie officielle Le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement dispose, en outre, de l'Imprimerie Officielle12, Ă©tablissement public Ă  caractĂšre industriel et commercial placĂ© sous sa tutelle, chargĂ©e d'assurer L'impression et la diffusion du Journal Officiel, L'impression des documents officiels des institutions de l'Etat13. Elle rĂ©alise Ă©galement dans le cadre de sa mission commerciale, l'impression de tous documents pour le compte de tiers ainsi que la reproduction et la commercialisation des CD ROM Ă©laborĂ©s par le service informatique du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement. TEXTES ET CIRCULAIRES RELATIFS A L'ORGANISATION ET AU FONCTIONNEMENT DU SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT DĂ©cret prĂ©sidentiel n°20-07 du 4 Joumada Ethania 1441 correspondant au 25 janvier 2020 fixant les attributions et l'organisation des services de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique Articles 5, 7 et 8. DĂ©cret prĂ©sidentiel n°03-189 du 26 safar 1424 correspondant au 28 avril 2003 portant rĂ©amĂ©nagement du statut de l'imprimerie officielle. DĂ©cision du 25 juillet 2001, dĂ©finissant les structures du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement et fixant leurs missions. Circulaire relative Ă  l'Ă©laboration et l'adoption des projets de textes lĂ©gislatifs ou rĂ©glementaires. 1 CrĂ©ation du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement par dĂ©cret n° 77-74 du 23 avril 1977 n° 37. 2 Nomination du premier SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement M. Mohamed BEDJAOUI par dĂ©cret du 23 novembre 1962. 3 Suppression du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement de l’organigramme de la PrĂ©sidence du Conseil par dĂ©cret n° 64-349 du 5 dĂ©cembre 1964. 4 DĂ©cret du 9 fĂ©vrier 1966 nommant M. Abdelkader HADJALI Ă  la fonction de SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement n° 14 de 1966 5 DĂ©cret prĂ©sidentiel n° 89-169 du 03/09/1989 dĂ©terminant les services de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique n° 37. 6 DĂ©cret prĂ©sidentiel n° 90-321 du 17/10/1990 dĂ©terminant les organes et structures de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique et fixant leurs attributions et les modalitĂ©s de leur organisation. ModifiĂ© et complĂ©tĂ© DĂ©cret prĂ©sidentiel n°92-45 n° 11 et DĂ©cret prĂ©sidentiel n° 92-406 n° 81. 7 DĂ©cret prĂ©sidentiel n° 94-132 du 29/5/1994 dĂ©terminant les organes et structures internes de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique n° 39. 8 DĂ©cret prĂ©sidentiel n° 20-07 du 25 juillet 2020, fixant les attributions et l’organisation des services de la PrĂ©sidence de la RĂ©publique n° 5. 9 La mise en place du Conseil d’Etat impose une approche diffĂ©rente quant Ă  l’examen de la conformitĂ© des projets de lois. Il appartiendra au SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Gouvernement d’assurer, au nom du Gouvernement, la saisine du Conseil d’Etat pour solliciter son avis. 10 Article 144 de la Constitution. 11 Le ministre initiateur n’est pas obligatoirement tenu de prendre en charge toutes les observations Ă©mises par le Conseil d’Etat. Toutefois, il lui appartient de justifier la non prise en charge des Ă©lĂ©ments de l’avis pour Ă©clairer le Conseil des Ministres. 12 DĂ©cret prĂ©sidentiel n° 03-189 du 28 avril 2003 portant rĂ©amĂ©nagement du statut de l’Imprimerie Officiel n° 30. 13 L’Imprimerie Officielle est largement sollicitĂ©e, sinon exclusivement, pour l’impression des documents en rapport avec les Ă©lections, ainsi que pour les documents officiels entrant dans le cadre de l’activitĂ© du PrĂ©sident de la RĂ©publique.
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Selon des archives dĂ©classifiĂ©es publiĂ©es lundi par Mediapart, le massacre du 17 octobre 1961 de plusieurs dizaines d'AlgĂ©riens avait Ă©tĂ© rapportĂ© au chef de l'État, Charles de Gaulle. Le prĂ©sident de la RĂ©publique avait alors fait part de son indignation et souhaitĂ© faire la lumiĂšre, tout en maintenant en poste le prĂ©fet Maurice Papon et les ministres responsables. Soixante ans aprĂšs les faits, des archives publiĂ©es lundi 6 juin par le site Mediapart Ă©clairent sous un nouveau jour le massacre du 17 octobre 1961 et les connaissances du chef de l'État de l'Ă©poque, Charles de Gaulle, Ă  ce que la guerre d'AlgĂ©rie touchait Ă  sa fin, une manifestation de Français musulmans d'AlgĂ©rie FMA avait Ă©tĂ© violemment rĂ©primĂ©e Ă  Paris. Pendant plusieurs dĂ©cennies, le bilan officiel a Ă©tĂ© de trois morts. Aujourd'hui, il est Ă©tabli Ă  au moins 48 morts pour cette seule nuit d'octobre, mĂȘme si pour nombre d'historiens, il dĂ©passe largement la centaine."GrĂące Ă  des ouvertures toutes rĂ©centes, bien que partielles, des archives sur la guerre d'AlgĂ©rie, on a pu avoir accĂšs Ă  un certain nombres de documents issus de la prĂ©sidence De Gaulle, qui montre que le chef de l'État de l'Ă©poque a tout su, et trĂšs vite, du crime, c'est-Ă -dire de la participation de la police dans ce qu'on peut appeler un crime d'État et de l'ampleur de la tragĂ©die", explique le journaliste de Mediapart Fabrice Arfi, invitĂ© sur l'antenne de France 24.>> À relire, notre webdocumentaire 17 octobre 1961, un massacre d'AlgĂ©riens au cƓur de ParisDans les archives dĂ©classifiĂ©es, Mediapart a ainsi retrouvĂ© une note datĂ©e du 28 octobre 1961, rĂ©digĂ©e par le conseiller du gĂ©nĂ©ral de Gaulle pour les affaires algĂ©riennes, Bernard Tricot. Il indique au prĂ©sident de la RĂ©publique qu'"il y aurait 54 morts". "Les uns auraient Ă©tĂ© noyĂ©s, les autres Ă©tranglĂ©s, d'autres encore abattus par balles. Les instructions judiciaires ont Ă©tĂ© ouvertes. Il est malheureusement probable que ces enquĂȘtes pourront aboutir Ă  mettre en cause certains fonctionnaires de police", explique le haut une seconde note, datĂ©e du 6 novembre 1961, Bernard Tricot expose Ă  Charles de Gaulle une "question d'ordre gouvernemental" "savoir si on se bornera Ă  laisser les affaires suivre leur cours, auquel cas il est probable qu'elles s'enliseront, ou si le ministre de la Justice [Bernard Chenot, NDLR] ainsi que le ministre de l'IntĂ©rieur [Roger Frey, NDLR] doivent faire savoir aux magistrats et officiers de la police judiciaire compĂ©tente que le gouvernement tient Ă  ce que la lumiĂšre soit faite". Le conseiller du gĂ©nĂ©ral de Gaulle poursuit "Il importe beaucoup, semble-t-il, que le gouvernement prenne dans cette affaire une position qui, tout en cherchant Ă  Ă©viter le plus possible le scandale, montre Ă  tous les intĂ©ressĂ©s que certaines choses ne doivent pas ĂȘtre faites et qu'on ne les laisse pas faire"."Le crime restera Ă  jamais impuni"La note, retrouvĂ©e aux Archives nationales aprĂšs sa dĂ©classification en dĂ©cembre dernier, porte la rĂ©ponse manuscrite du gĂ©nĂ©ral de Gaulle "il faut faire la lumiĂšre et poursuivre les coupables" et "il faut que le ministre de l'IntĂ©rieur prenne vis-Ă -vis de la police une attitude d''autoritĂ©', qu'il ne prend pas". Pour Fabrice Arfi, cette note "montre que le prĂ©sident de la RĂ©publique de l'Ă©poque a demandĂ© Ă  ce qu'on poursuive les coupables et que la lumiĂšre soit faite, allant mĂȘme jusqu'Ă  sermonner son ministre de l'IntĂ©rieur qui, selon le gĂ©nĂ©ral de Gaulle, ne faisait pas preuve assez d'autoritĂ© vis-Ă -vis des dĂ©rives de la police"."Pourtant il ne se passera rien, le crime restera Ă  jamais impuni", prĂ©cise le journaliste. Aucune procĂ©dure Ă  l'encontre de policiers n'a ainsi Ă©tĂ© lancĂ©e. Les ministres de l'IntĂ©rieur et de la Justice ont Ă©tĂ© confirmĂ©s dans leurs fonctions, de mĂȘme que Maurice Papon, qui a toujours niĂ© quelque violence policiĂšre. Ce dernier a Ă©tĂ© condamnĂ© en 1998 pour complicitĂ© de crimes contre l'humanitĂ©, mais pour son rĂŽle dans la dĂ©portation de juifs entre 1942 et si le gĂ©nĂ©ral de Gaulle ne s'est jamais expliquĂ© sur ce point, Fabrice Arfi estime, d'aprĂšs les historiens qu'il a consultĂ©, que le prĂ©sident "Ă©tait en rĂ©alitĂ© relativement politiquement faible au sein de sa propre majoritĂ©, notamment face Ă  un Premier ministre, Michel DebrĂ©, Ă  qui il devait beaucoup pour son retour en 1958 en politique et qui incarnait une ligne trĂšs dure sur la question algĂ©rienne".ReconnaĂźtre un "crime d'État"À l'occasion d'une cĂ©rĂ©monie pour le 60e anniversaire du massacre, la prĂ©sidence française a reconnu en octobre 2021 pour la premiĂšre fois que "prĂšs de 12 000 AlgĂ©riens furent arrĂȘtĂ©s et transfĂ©rĂ©s dans des centres de tri au stade de Coubertin, au Palais des sports et dans d'autres lieux. Outre de nombreux blessĂ©s, plusieurs dizaines furent tuĂ©s, leurs corps jetĂ©s dans la Seine". Emmanuel Macron avait dĂ©noncĂ©, dans un communiquĂ©, des "crimes inexcusables" commis "sous l'autoritĂ© de Maurice Papon".Mais les manifestants, tĂ©moins du drame, familles de victimes, associations ou encore historiens rĂ©clament encore la reconnaissance d'un "crime raciste" et d'un "crime d'État". PrĂ©sente le 17 octobre 1961, Djamila Amrane se bat depuis des annĂ©es pour que ce massacre "entre dans l'Histoire de France". "Cela ne s'est pas passĂ© Ă  Alger, cela s'est passĂ© Ă  Paris", insiste-t-elle auprĂšs de France 24. "Il faut que la France reconnaisse qu'il y a eu un massacre sur des gens qui manifestaient pacifiquement."MalgrĂ© tout, elle note que la mise en lumiĂšre de cet Ă©pisode sombre s'est amĂ©liorĂ©e et elle se fĂ©licite de la dĂ©couverte de ces nouvelles archives. "L'an dernier, pour la premiĂšre fois, un prĂ©fet et un prĂ©sident sont allĂ©s sur les quais de Seine pour l'anniversaire. Cela commence Ă  se savoir que ces personnes ont Ă©tĂ© massacrĂ©es et que pour certaines on ne s'est mĂȘme pas ce qu'elles sont devenues. Cela ne peut pas rester dans l'oubli".Avec AFP
GouvernementgĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie. LĂ©gislation, assemblĂ©es et conseils. SĂ©rie F. 1832/1956 . Juliette Nunez, conservateur, et Marie-ThĂ©rĂšse Weiss-Litique, secrĂ©taire de documentation . 1992 . 1998 . 2010 . Archives nationales d'outre-mer (ANOM) (29, chemin du moulin de Testa, 13090 AIX-EN-PROVENCE) Intsrument de recherche rĂ©digĂ© en français . View in original Date 1831 - 1907 See the context of the description Scope content Ce rĂ©pertoire des articles GGA L 1 Ă  65, qui reprĂ©sentent 9 ml, reconstitue celui qui fut dĂ©truit ou perdu. Une seule page fut retrouvĂ©e ; elle concerne les articles L 61 Ă  64. Plusieurs sous-sĂ©ries de la sĂ©rie L Ă©taient encore en aoĂ»t 2005 dĂ©pourvues de rĂ©pertoires, sans que l'on puisse prĂ©ciser si ces derniers existĂšrent bien un jour ou si cette absence est due aux destructions lors des journĂ©es » de mai 1958 Ă  Alger, qui virent la foule europĂ©enne s’emparer de l’immeuble du Gouvernement gĂ©nĂ©ral et jeter par ls fenĂȘtres des bureaux et des dossiers. Ces documents n’étaient donc accessibles aux Archives nationales d’outre-mer que par l’intermĂ©diaire de l’index de la sĂ©rie L, Ă©laborĂ© par Emile Dermenghem et Charles UthĂ©za, et publiĂ© par Pierre Boyer, instrument de recherche extrĂȘmement prĂ©cieux mais dĂ©pourvu de dates et d’analyses. Cet index concerne les sous-sĂ©ries L Ă  44 que les dossiers ne se prĂ©sentent pas suivant un ordre mĂ©thodique quelconque, la cotation existante par liasse puis par chemise a Ă©tĂ© respectĂ©e en raison des citations qui ont pu en ĂȘtre dĂ©jĂ  faites.* Les documents concernent l'immigration en AlgĂ©rie, la colonisation fonciĂšre, les concessions de terres, les crĂ©ations de centres de colonisation, les travaux s'y rapportant et notamment les alignements de rues, les percements de routes, sous un aspect rĂ©glementaire et gĂ©nĂ©ral ainsi que des dossiers particuliers et individuels. La pĂ©riode couverte s'Ă©tend de 1831 Ă  1907, ce qui rend cette sous-sĂ©rie particuliĂšrement importante.* Les documents proviennent en grande partie de la direction gĂ©nĂ©rale des affaires civiles et financiĂšres du gouvernement gĂ©nĂ©ral de l' plusieurs dossiers offrent un caractĂšre archivistique intĂ©ressant car ils furent Ă©laborĂ©s en fait Ă  Paris par deux directions - la direction des affaires de l’AlgĂ©rie du ministĂšre de la Guerre. En 1858 la 5 direction du ministĂšre de la Guerre, Ă©tait composĂ©e du 1 bureau du 2 bureau dirigĂ© par Louis Testu, du 3 bureau du 4 bureau ,- le ministĂšre de l'AlgĂ©rie et des colonies. Le ministĂšre de l'AlgĂ©rie et des colonies exista du 24 juin 1858 au 24 novembre 1860. Il comprenait trois directions, dont une direction de l'IntĂ©rieur chargĂ©e de la colonisation grĂące Ă  son troisiĂšme bureau dirigĂ© par Testu. A sa crĂ©ation le ministĂšre reçut des archives du ministĂšre de la Guerre, alors que le gouvernement gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie lui envoyait " " de cartons et registres. Ces derniers ne regagnĂšrent pas tous Alger en 1860. Ils sont donc Ă  rapprocher des dossiers de la sĂ©rie F 80, consacrĂ©e Ă  la direction spĂ©cialisĂ©e sur l’AlgĂ©rie des ministĂšres de la Guerre, de l'AlgĂ©rie et des colonies puis de l’ liasses gagnĂšrent Alger Ă  la disparition du ministĂšre de l’AlgĂ©rie et des colonies en 1860, afin de servir de documents de travail au gouvernement gĂ©nĂ©ral reconstituĂ© deux ans aprĂšs sa suppression. Le gouvernement gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie fut supprimĂ© par le dĂ©cret du 31 aoĂ»t 1858. Cependant deux ans plus tard le marĂ©chal PĂ©lissier fut nommĂ© gouverneur gĂ©nĂ©ral par le dĂ©cret du 24 novembre 1860 et le rĂ©tablissement rĂ©gulier du gouvernement gĂ©nĂ©ral fut rĂ©alisĂ© par le dĂ©cret du 10 dĂ©cembre 1860 qui rattachait Ă©galement de nouveau l'AlgĂ©rie au dĂ©partement de la Guerre, dotĂ© dĂ©sormais d'un "service de l'AlgĂ©rie".Certains dossiers furent Ă©laborĂ©s par le ministĂšre de la Guerre ou par le ministĂšre de l’AlgĂ©rie et des colonies, puis poursuivis par le Gouvernement gĂ©nĂ©ral de l’AlgĂ©rie. D'autres dossiers sont constituĂ©s Ă  la fois du dossier tenu Ă  Paris et du dossier tenu Ă  Alger dans le mĂȘme temps, ce qui amĂšne Ă  pouvoir consulter dans la mĂȘme liasse la minute et l'expĂ©dition d'une lettre ; le dossier d'Alger fut adressĂ© Ă  Paris en 1858, les deux dossiers, rapprochĂ©s, Ă©tant transfĂ©rĂ©s Ă  Alger en service producteur des dossiers a Ă©tĂ© indiquĂ© dans l'analyse. Publication Archives nationales d'outre-mer Records creator's history Service de la colonisationGouvernement gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie Source of acquisition 2021-06-08 versement numĂ©ro via reprise-1000 Gouvernement gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie Conditions governing access Archives publiques. Archives publiques librement communicables. archives publiques Publiable sur internet Conditions governing reproduction La reproduction Ă©ventuelle des documents est soumise aux conditions fixĂ©es par le rĂšglement intĂ©rieur des Archives nationales d'outre-mer. Physical description Additional resources RĂ©pertoire numĂ©rique dĂ©taillĂ© rĂ©digĂ© par Daniel Hick, conservateur en chef, 2005, 36 p. Repository Archives nationales d'outre-mer Ă  Aix-en-Provence Repository Archives nationales d'outre-mer Ă  Aix-en-Provence Finding aid id FRANOM_01185 Archives nationales d'outre-mer - ANOMGouvernement gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie Colonisation Denouvelles informations ont Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©es cette semaine sur les massacres commis par la police française contre des manifestants algĂ©riens le 17 octobre 1961 Ă  Paris. Des massacres qui ont fait plusieurs victimes, dont des dizaines de morts. La date du 17 octobre 1961 est inscrite dans l'histoire de la Guerre d'AlgĂ©rie.
Reminder of your requestDownloading format TextView 1 to 1420 on 1420Number of pages 1420Full noticeTitle DĂ©lĂ©gations financiĂšres algĂ©riennes / Gouvernement gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rieAuthor AlgĂ©rie PĂ©riode coloniale. DĂ©lĂ©gations financiĂšres. Auteur du textePublisher Imprimerie et papeterie Galmiche AlgerPublisher Imprimerie officielleImprimerie officielle AlgerPublication date 1914Relationship textType printed serialLanguage frenchFormat Nombre total de vues 142863Description 1914Description Consultable en ligneRights Public domainIdentifier ark/12148/bpt6k5428587nSource BibliothĂšque nationale de France, dĂ©partement Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LK19-355Provenance BibliothĂšque nationale de FranceOnline date 01/12/2010The text displayed may contain some errors. The text of this document has been generated automatically by an optical character recognition OCR program. The estimated recognition rate for this document is 97%. 19G i s ';;; ' f^m *"Ăź. s->. » i;."'-'l-'-'.li;;,i'.-ir;?'.''']/,'‱' i;."'-'l-'-'.li;;,i'.-ir;?'.''']/,'‱' ‱*! 111! Il m* !$iW& l;^''; 0 00 fPXI 1 m ti! 'XX-4 'XX-4 - i'> t., IH'ja! S ;‱,= y‱ y‱ il *? vriiii^ s-\ - 3 — tr ]ÉLi6iTI01FIMICIÊRISnLIlffi . r 1/ DĂ©lĂ©gation des Contribuables Colons DĂ©partement d'Alger MM. COLOMIÈS.... lre Cire. Rue Michelet, 105, Alger. DËLPHIN... .. 2e — Rue LĂ©on Vaudoyer, 6, Paris. TROUIN. 3e — AĂŻn-Bessem. AYMÉS ...... 4e — Haouch Serkadji Chebli, Alger. ' ‱ - ÔUDAILLE .... 5e — Rue Joinville, 6, Alger. RIYAILLE .... 6e — El-Biar. BIRGER-YACHON. 7e — Rue dlsly, 72, Alger. GRANIER 8e — Mirabeau. DĂ©partement d'Oran MARÉCHAL... lre Cire. Sidi-bel-AbbĂšs. CARRAFANG .. 2e — Mascara. LACOSTE. 3e — Relizane. LAMÛR ..... 4e — Oran. BONS. ....... 5e — AĂŻn-TĂ©mouchent. SABATIER,.. . 6e — Boulevard de la RĂ©publique, 6, Alger. BASTIDE..... 7e — Sidi-bel-AbbĂšs. THESMAR 8e — Tlemcen. si r '-il i §1 m I i*.& P Su Su — 3 — ‱k , 1ÉÎ 1THH8 HllIlillUS AIMIIIKS ' il - 1/DĂ©lĂ©gation des Contribuables Colons DĂ©partement d'Alger MM. CÔLOMIÈS ire Cire. Rue Michelet, 105, Alger. DËLPHIN 2e — Rue LĂ©on Vaudoyer, 6, Paris. TAQUIN. 3e — AĂŻn-Bessem. AYMES 4e — Haouch Serkadji Chebli, Alger. ‱ ; ÔUPAILLE... . 5e — Rue Joinville, 6, Alger. RIVAILLE.. .. 6e — El-Biar. BERGER-YACHON. 7e — Rue d'Isly, 72, Alger. GRANIER 8e — Mirabeau. DĂ©partement d'Oran MARÉCHAL ... lre Cire. Sidi-bel-AbbĂšs. CARRAFANG . .2e — Mascara. LACOSTE 3e — Relizane. LAMUR ...... 4e — Oran. BONS........ 5e — AĂŻn-TĂ©mouchent. SABATIER... ‱ 6e — Boulevard de la RĂ©publique, 6, Alger. BASTIDE..... 7e — Sidi-bel-AbbĂšs. THESMAR 8e — Tlemcen. — 4 — DĂ©partement de Constantine BONNEFOY ... lre Cire. Constantine. BARRIS DU PENHER 2e — Rue HalĂ©vy, 16, Paris. BARBEDETTE. . 3e — . BoulevardCarnot, 9,Alger. ZÉVACOA... 4e — Constantine. BERTAGNA ... 5e — BĂŽne. DEYRON 6e — Souk-Ahras. SIDER 7e — Constantine. AUDUREAU. .. 8° — Boulev. Carnot, 25, Alger. 2° DĂ©lĂ©gation des Contribuables non Colons DĂ©partement d'Alger MM. LEFEBVRE. ... lre Cire. Rue de la LibertĂ©, 4, Alger. DE REDON ... 2e — Boulevard Carnot, 27, Alger. BENOIT 3e — Arba. BERARD 4e — Blida. X 5e — RICCI 6e — Blida. ROBERT J. . 7e — OrlĂ©ansville. VÉROLA 8e — Place d'Isly, 2. DĂ©partement d'Or an GIRAUD*. lre Cire. Rue Dumont-d'Urville, 2, Alger. PETIT 2e — Mascara. BORIES 3e — Mostaganem. — 5 — Hue 49 — Bd Bon-Accueil, 28, Alger. DURET 5e — Oran. DESCOURS 6e — Saint-Denis-du-Sig. LISBONNE 7e — Sidi-bel-AbbĂšs. TÉDESÇHI 8e — Rue d'Isly, 33, Alger. DĂ©partement de Constantine CUTTOLI lre Cire. Batna DE CERNER .. 2e — BĂŽne. GALLE 3S — Bougie. MORINAUD ... 4e — Constantine. JÔLY 5e — Guelma. PICOT 6e — Constantine. PASSERIEU... 78 — Philippeville. GAUTHIER ... 8e — SĂ©tif. 3° DĂ©lĂ©gation des Contribuables indigĂšnes Section Arabe DĂ©partement d'Alger > MM. SAÏAH MOHAMMED BEN HENNI lre Cire, OrlĂ©ansville. BEN SIAM MOHAMMED 2e Cire, Hussein-Dey. BEN BOUALI EL HADJ 3e Cire, OrlĂ©ansville. DĂ©partement d'Or an BBNCHÊNANE MOHAMMED OULD KADDOUR lre Cire., Mascara. ALI MAHIEDDINE 2e Cire, Oran. rue Wagram, 28. BELBACHIR MAZARI OULD MOULEY ALI 3e Cire, Sebdou. — 6 — DĂ©partement de Çonstantine SIHILI TAÏEB BEN BELKACEM lre Cire, Jemmapes. LEFGOUN MOHAMMED BEN EL HASSEN 2P Cire, Çonstantine. BENHABILÈS AMOR 3e Cire, Chevreul, commune mixte de Takitount. Division d'Alger Si MOHAMMED BEN AHMED BEN DIF, Bon-SaĂąda. MOHAMMED TAÏEB BEN NADIR, Bou-SaĂąda. Division d'Or an YAHIA OULD BEL ABBÈS, El-Aricha. SAHRAOUI BEN MOHAMMED, TrĂ©zel. Division de Çonstantine Si MOHAMMED BEL HADJ BEN GANA, Barika. Si ALI BEY BEN MIHOUB BEN CHENNOUF, Khenchela. Section Kabyle DĂ©partement d'AIger MM. ARESKI MEZIAN BEN ARESKI lreCire, Azazga. YAHIAOUI MOHAMMED BEN SAÏD 2e Cire, Fort-National. Si SALAH SI AHMED BEN MOHAMMED 3e Cire, TiziOuzou. AIT SALEM BEN AMAR 4P Cire, Tizi-Ouzou. DĂ©partement de Çonstantine BEN ALI CHÉRIF AHMED BEN ABDERRAHMANE lre Cire, Akbou. OURABAH ABDERRAHMANE 2e Cire, Oued-Amizour. _ 7 — ARRÊTÉ Le gouverneur gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie, Vu l'article 10 du dĂ©cret du 23 aoĂ»t 1898 sur les dĂ©lĂ©gations financiĂšres algĂ©riennes, ARRÊTE Article 1er. — Les trois dĂ©lĂ©gations financiĂšres algĂ©riennes sont convoquĂ©es Ă  Alger, en session ordinaire, le jeudi 14 mai, Ă  trois heures de l'aprĂšsmidi. l'aprĂšsmidi. Article 2. — La session de chaque dĂ©lĂ©gation s'ouvrira le mĂȘme jour. Article 3. — Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du gouvernement est chargĂ© de l'exĂ©cution du prĂ©sent arrĂȘtĂ©. Fait Ă  Alger, le 22 avril 1914. Le Gouverneur gĂ©nĂ©ral, Charles LUTAUD- — 8 .— Suite donnĂ©e aux voeux Ă©mis par la dĂ©lĂ©gation des colons dans la session de 1913 ADMINISTRATION GÉNÉRALE Voeu tendant Ă  ce que les commandes d'imprimĂ©s administratifs soient fentes dans la plus large proportion au profil de l'industrie algĂ©rienne page 721. Service des postes et des tĂ©lĂ©graphes M. le ministre des finances, Ă  qui la question a Ă©tĂ© soumise, a rĂ©pondu qu'aprĂšs examen fait de concert avec M. le ministre de l'intĂ©rieur, il n'a pas paru possible de renoncer en principe Ă  la fourniture des imprimĂ©s du service algĂ©rien des postes et des tĂ©lĂ©graphes, par l'imprimerie nationale. Il a ajoutĂ©, toutefois, qu'afin de concilier dans toute la mesure Ă©quitable les divers intĂ©rĂȘts en cause, il ne voyait pas d'inconvĂ©nient Ă  ce qu'il soit fait appel au concours des imprimeurs algĂ©riens en cas d'urgence ou lorsqu'il en rĂ©sulterait une Ă©conomie notable et dĂ©montrĂ©e pour le budget spĂ©cial. Mais, dans ce dernier cas, il importerait, suivant lui, que les services algĂ©riens fissent connaĂźtre, au prĂ©alable, les conditions qu'ils ont obtenues de l'industrie locale de telle sorte qu'Ă  prix Ă©gal, l'imprimerie nationale puisse revendiquer la commande. Voeu tendant Ă  ce que l'AlgĂ©rie prenne l'initiative d'accorder des avantages aux pĂšres de familles nombreuses page 44. Les avantages Ă  accorder aux pĂšres de familles nombreuses sont Ă  la fois d'ordre fiscal, social et national. Au point de vue fiscal, c'est surtout dans un sys- I;l — 9 — de as, ren ren DS e pĂšant pĂšant de tĂšme d'impĂŽt sur les revenus que les dĂ©ductions et dĂ©grĂšvements pour charges de famille peuvent ĂȘtre efficacement appliquĂ©s. La question se trouve ainsi liĂ©e, en grande partie, Ă  une rĂ©forme du rĂ©gime impositaire actuel. Au point de vue social et national, de nombreuses propositions ont Ă©tĂ© formulĂ©es. Une commission a Ă©tĂ© instituĂ©e dans la mĂ©tropole, en vue d'examiner les mesures susceptibles d'ĂȘtre prises en faveur des chefs de familles nombreuses. L'administration estime qu'il y a lieu d'attendre les rĂ©sultats des dĂ©libĂ©rations de cette commission, en vue d'examiner, le moment venu, la possibilitĂ© d'Ă©tendre Ă  l'AlgĂ©rie les rĂ©solutions qui auront Ă©tĂ© adoptĂ©es. ADMINISTRATION DÉPARTEMENTALE Voeu tendant Ă  l'amĂ©lioration de la situation du personnel des prĂ©fectures page 586. Ce voeu a Ă©tĂ© soumis Ă  l'examen de la commission chargĂ©e de l'Ă©tude de l'amĂ©lioration de la situation de l'ensemble du personnel des administrations algĂ©riennes. Voeu tendant Ă  la crĂ©ation de classes en faveur des dactylographes des prĂ©fectures page 588. Ce voeu a Ă©tĂ© signalĂ© Ă  l'attention de MM. les prĂ©fets de qui relĂšve exclusivement le personnel des dactylographes des prĂ©fectures, qui est rĂ©tribuĂ© sur les fonds du budget dĂ©partemental. -';"''f ;,'.' ''''' '; .'!'}, _"-;. Mes 'les \et SISADMINISTRATION SISADMINISTRATION Voeu renouvelĂ© tendant Ă  l'Ă©rection du centre des Trois-Marabouts en commune de plein exercice page 89. Il ne pourrait ĂȘtre donnĂ© satisfaction Ă  ce voeu — 10 — qu'en procĂ©dant au dĂ©membrement de la commune mixte d'AĂŻn-Temouchent et en rattachant les diverses parties de cette unitĂ© administrative aux communes de plein exercice limitrophes. Mais, ainsi qu'on l'a dĂ©jĂ  fait connaĂźtre, la rĂ©alisation de cette mesure aurait pour consĂ©quence de faire passer sous le rĂ©gime de droit commun une superficie de 43,963 hectares, habitĂ©e par 8,000 indigĂšnes, ce qui est contraire aux instructions ministĂ©rielles interdisant lincorporation aux communes de plein exercice de territoires indigĂšnes oĂč l'Ă©lĂ©ment colon est encore peu important. Voeu renouvelĂ© tendant Ă  l'Ă©rection du centre de Montgolfier en commune de plein exercice page 90. Par dĂ©pĂȘche du 14 mai 1913, M. le prĂ©fet d'Oran a Ă©tĂ© autorisĂ© Ă  soumettre Ă  l'instruction rĂ©glementaire le projet d'Ă©rection du centre de Montgolfier en commune de plein exercice. Voeu tendant Ă  l'Ă©rection du centre de Fornaka en commune de plein exercice page 742 L'instruction du projet d'Ă©rection du centre de Fornaka en commune de plein exercice ne pourra ĂȘtre utilement reprise que lorsque l'aliĂ©nation de l'ancien domaine de l'Habra aura Ă©tĂ© dĂ©finitivement rĂ©alisĂ©e. Mais, d'ores et dĂ©jĂ , le service des domaines a Ă©tĂ© invitĂ© Ă  examiner la possibilitĂ© de crĂ©er, au moment de cette aliĂ©nation, des lots formĂ©s exclusivement de territoires compris entre le pĂ©rimĂštre de Fornaka et l'oued Tinn, qui pourrait ultĂ©rieurement servir de limite naturelle Ă  la future unitĂ© administrative. Voeu tendant Ă  Vagrandissement de la commune de Khenchela page 735 Il n'est pas possible de donner satisfaction Ă  ce — 11 — voeu. L'annexion de douars Ă  la commune de plein exercice de Khenchela ne serait pas autorisĂ©e par le pouvoir central qui est hostile au rattachement aux communes de plein exercice de territoires oĂč l'Ă©lĂ©ment colonisateur n'a pas encore suffisamment pĂ©nĂ©trĂ©. Il y a lieu de remarquer, d'ailleurs, que la commune de Khenchela dispose de ressources suffisantes pour assurer le fonctionnement normal des services municipaux. Voeu tendant au rattachement des communaux de BĂ«ni-Yahi Ă  la commune de Noisy-les-Bains page 719. À l'instruction. Voeu tendant Ă  ce que la commune mixte d'AĂŻnTemouchent d'AĂŻnTemouchent supprimĂ©e et que les diffĂ©rentes parties de son territoire soient, ou Ă©rigĂ©es en communes de plein exercice ou incorporĂ©es Ă  des communes dĂ©jĂ  existantes page 599. L'administration ne peut que se rĂ©fĂ©rer aux explications explications donnĂ©es l'annĂ©e derniĂšre Ă  la dĂ©lĂ©gation dĂ©lĂ©gation des colons Ă  la suite d'un voeu tendant Ă  l'Ă©rection du centre des Trois-Marahouts commune de plein exercice. Les Ă©tudes trĂšs approfondies auxquelles la question Ă©tĂ© soumise, tant de la part de la prĂ©fecture d'Oran que du gouvernement gĂ©nĂ©ral dĂ©mon. trĂ© l'impossibilitĂ© de dĂ©membrer la commune mixte d'AĂŻn-Temouchent. Ce dĂ©membrement entraĂźnerait, en effet, morcellement des douars compris cette circonscription administrative et leur partage entre les communes de plein exercice voisines qui embrassent une superficie de 92,000 hectares peuplĂ©e de 20,000 indigĂšnes. Avec l'adjonction des territoires de la commune mixte, cette superficie se trouverait portĂ©e Ă  — 12 — 180,000 hectares avec une population de 37,000 indigĂšnes. Au point de vue de la sĂ©curitĂ© des personnes et des biens il y a un intĂ©rĂȘt Ă©vident Ă  ce que des territoires aussi vastes et aussi peuplĂ©s restent rattachĂ©s Ă  une commune mixte, la surveillance de l'administrateur Ă©tant beaucoup plus effective, en raison des moyens d'action dont il dispose, que celle d'un maire. Voeu tendant Ă  l'assimilation du personnel des bureaux des communes mixtes Ă  celui des commis de prĂ©fecture page 606. Ce voeu est soumis Ă  la commission chargĂ©e d'examiner les amĂ©liorations qu'il y aurait lieu d'apporter Ă  la situation des fonctionnaires et agents de l'administration algĂ©rienne. ADMINISTRATION PÉNITENTIAIRE Voeu relatif a la crĂ©ation de bagnes et de colonies de relĂ©guĂ©s dans /'extrĂȘme-sud page 300. L'administration ne peut que maintenir l'avis qu'elle a formulĂ© l'an dernier au sujet de cette question elle estime que la crĂ©ation de bagnes et de colonies de relĂ©guĂ©s dans l'extrĂȘme-sud ne pourra ĂȘtre examinĂ©e avec intĂ©rĂȘt que lorsque le parlement, saisi de la proposition de loi Chautemps, Chautemps, aura statuĂ© sur le principe du maintien ou de la suppression de la transportation pĂ©nale. D'aprĂšs les Ă©tudes auxquelles elle s'est livrĂ©e, il rĂ©sulte que la construction bĂątiments nĂ©cessiterait, nĂ©cessiterait, Ă  seule, un sacrifice pĂ©cuniaire important, important, Ă  six millions au moins. Bien entendu, cette indication est trĂšs approximative, et, pour prĂ©ciser les consĂ©quences financiĂšres du projet, il conviendrait, semble-t-il, de faire effectuer, sur place, une enquĂȘte approfondie sur les conditions dans lesquelles pourrait fonctionner la nouvelle organisation. — 13 AFFAIRES INDIGÈNES Voeu relatif Ă  la participation des fonds de douars dans la construction des voies de communication page 94. L'administration ne peut que rĂ©itĂ©rer la rĂ©ponse prĂ©cĂ©demment faite Ă  ce voeu. Il appartient aux communes qui disposent de prestations pour les chemins vicinaux et ruraux, de faire face aux dĂ©penses de construction des voies de communication reliant plusieurs sections communales. Il est impossible d'obliger les indigĂšnes des douars, qui sont dĂ©jĂ  astreints, comme les autres contribuables, aux prestations, Ă  concourir une deuxiĂšme fois Ă  l'aide de leurs fonds spĂ©ciaux Ă  des dĂ©penses de ce genre. Voeux tendant au maintien des pouvoirs disciplinaires des administrateurs de commune mixte page 201. Ces voeux ont Ă©tĂ© signalĂ©s en temps utile Ă  l'attention de M. le ministre de l'intĂ©rieur. Depuis la chambre des dĂ©putĂ©s a adoptĂ© un projet de loi, actuellement soumis au vote du sĂ©nat, qui rĂ©duit le nombre des infractions Ă  l'indigĂ©nat dont pourront connaĂźtre les administrateurs des communes mixtes. Voeu de M. Lafon tendant Ă  ce que les commissaires enquĂȘteurs des enquĂȘtes partielles, puissent rechercher les moyens d'accĂšs sur les terres objet de l'enquĂȘte page 704. Des instructions trĂšs prĂ©cises ont Ă©tĂ© adressĂ©es en vue de rappeler aux commissaires enquĂȘteurs et plus particuliĂšrement aux opĂ©rateurs chargĂ©s de l'Ă©tablissement des plans, les rĂšgles actuellement 14 en vigueur sur la reconnaissance et le levĂ© des chemins existants. Il leur est prescrit en outre de faire figurer sur les piĂšces de l'enquĂȘte, procĂšs-verbal et plan le chemin ou les droits de passage qui auront fait l'objet d'une revendication formelle et explicite des intĂ©ressĂ©s, lorsque le lot Ă  desservir est sĂ©parĂ© de la voie publique par des terrains soumis comme ce lot Ă  l'enquĂȘte partielle poursuivieVoeu poursuivieVoeu les enquĂȘtes partielles page 858 Voir rĂ©ponse aux plĂ©niĂšres. Voeu de M. Bons, tendant Ă  l'amĂ©lioration de toute urgence des enquĂȘtes partielles en terrain arch et le retour, par les moyens lĂ©gaux, Ă  l'application pure et simple de la loi de 1873 complĂ©tant le sĂ©natus-consulte de 1863 page 613. La procĂ©dure d'ensemble instituĂ©e par la loi du 26 juillet 1873 a Ă©tĂ© abrogĂ©e par la loi du 16 fĂ©vrier 1897 qui, aux enquĂȘtes globales effectuĂ©es d'office, substitue l'enquĂȘte individuelle facultative. La plupart des considĂ©rations qui ont amenĂ© le parlement Ă  voter l'abrogation du systĂšme des procĂ©dures d'ensemble ont conservĂ© toute leur valeur, et un projet de loi destinĂ© Ă  instituer un retour Ă  l'ancienne lĂ©gislation aurait peu de chances d'aboutir. Au surplus, indĂ©pendamment des frais Ă©normes que provoquerait la francisation globale et d'office de la propriĂ©tĂ© indigĂšne, et qui entraĂźneraient le budget algĂ©rien dans une aventure trĂšs dangereuse, la conservation du statut successoral musulman vouerait la rĂ©forme Ă  un Ă©chec certain. En ce qui concerne spĂ©cialement l'exĂ©cution des enquĂȘtes arch que l'auteur du voeu exprime le dĂ©sir de voir aboutir rapidement, l'administration espĂšre, si les assemblĂ©es financiĂšres lui en donnent la possibilitĂ© matĂ©rielle, en rĂ©duire les dĂ©lais dans des proportions trĂšs apprĂ©ciables une annĂ©e en moyenne. ! — 15 AFFAIRES MILITAIRES Allocation de primes d'arabe et de berbĂšre aux officiers et sous-officiers du 19e corps page 715 Dans sa sĂ©ance du 6 juin 1913, la dĂ©lĂ©gation des colons avait adoptĂ© un voeu de M. Carrafang, tendant Ă  l'attribution aux officiers des corps et services du 19e corps, versĂ©s dans la langue arabe et berbĂšre, d'une prime allouĂ©e sur les mĂȘmes bases que les primes accordĂ©es aux fonctionnaires civils. Le chef de service avait mis la question Ă  l'Ă©tude de façon Ă  dĂ©terminer les consĂ©quences financiĂšres de la proposition et Ă  prĂ©parer les demandes de crĂ©dits nĂ©cessaires en temps opportun. Par une dĂ©pĂȘche en date du 27 dĂ©cembre, le ministre de la guerre a fait connaĂźtre que son dĂ©partement prĂ©parait un projet de dĂ©cret ayant pour objet d'instituer des primes en faveur des officiers et sous-officiers remplissant les conditions requises au point de vue de la connaissance complĂšte de l'une ou l'autre langue. Dans ces conditions, il paraĂźt inutile de prĂ©voir l'allocation de primes sur le budget de la colonie. Le projet du ministre donne entiĂšre satisfaction au voeu des dĂ©lĂ©gations. Voeu tendant Ă  la distribution gratuite de cartouches aux sociĂ©tĂ©s de tir page 710. Le texte de ce voeu a Ă©tĂ© transmis Ă  M. le ministre de la guerre qui, Ă  la date du 18 dĂ©cembre 1913, a rĂ©pondu dans les termes suivants J'ai l'honneur de vous faire connaĂźtre que l'allocation gratuite de 200 cartouches Ă  chaque membre actif des S. A. G. d'AlgĂ©rie, qui comptent actuellement environ membres, reprĂ©sente une dĂ©pense de x 200 x 0 fr. 12 = 360,000 fr. Or, la somme inscrite au projet de budget de 1914 au titre de la prĂ©paration militaire en AlgĂ©rie, 16 n'est que de 62,200 francs correspondant aux allocations normales. Par suite, l'adoption de la mesure proposĂ©e par le gouverneur gĂ©nĂ©ral aurait pour consĂ©quence de grever le budget d'environ 300,000 francs. D'autre part, si cette proposition Ă©tait prise en considĂ©ration, il en rĂ©sulterait probablement une dĂ©marche de l'Union des sociĂ©tĂ©s de tir de France, tendant Ă  une allocation supplĂ©mentaire en faveur de ces sociĂ©tĂ©s. Quoi qu'il en soit, l'administration de la guerre ne pourrait ĂȘtre en mesure d'assurer la dĂ©livrance des cartouches demandĂ©es pour l'AlgĂ©rie, que si la somme sus-visĂ©e 300,000 francs environ Ă©tait mise Ă  sa disposition. » AGRICULTURE Voeu tendant Ă  accorder aux vĂ©tĂ©rinaires sanitaires, soit par la crĂ©ation d'un vaste syndicat interdĂ©partemental, soit par tout autre moyen 1° Une amĂ©lioration notable de leur situation; 2° Un avancement au choix, Ă  l'anciennetĂ©; 3° La stabilitĂ© dans leurs fonctions ; 4° Le droit Ă  l'obtention d'une retraite page 869 Il est dans les intentions de l'administration d'appeler les agents du service vĂ©tĂ©rinaire sanitaire Ă  coopĂ©rer au service de l'Ă©levage dont l'organisation est Ă  l'Ă©tude. A ce titre, il sera possible d'apporter une amĂ©lioration Ă  la situation de ces agents par l'allocation d'indemnitĂ©s spĂ©ciales. Voeu tendant Ă  obtenir de l'administration l'Ă©tude par une commission technique d'un programme d'ensemble pour l'amĂ©lioration du cheptel algĂ©rien, ainsi que de la transformation du service sanitaire actuellement existant en service d'Ă©le- — 17 — vage colonial analogue Ă  ceux de l'Asie el de l'Afrique française page 863. La question de la crĂ©ation d'un service d'Ă©levage est envisagĂ©e par l'administration comme le complĂ©ment indispensable de la rĂ©organisation des services agricoles. Elle doit ĂȘtre soumise Ă  une commission qui fonctionnera prochainement. Voeu tendant Ă  ce que l'administration, par toutes mesures Ă  sa disposition, encourage la production et l'Ă©levage du bĂ©tail et que parmi ces mesures soit appliquĂ©e immĂ©diatement celle consistant dans la crĂ©ation de syndicats d'Ă©levage, crĂ©ation conseillĂ©e par les professeurs dĂ©partementaux et spĂ©ciaux d'agriculture, par les vĂ©tĂ©rinaires dans leur circonscription, chacun de ces fonctionnaires dĂ©montrant aux agriculteurs les dangers de la monoculture et les avantages certains, indiscutables de la production raisonnĂ©e, Ă©conomique du bĂ©tail en gĂ©nĂ©ral et plus particuliĂšrement du boeuf et du mouton page 701. La rĂ©alisation de ce voeu sera examinĂ©e au moment de l'organisation du service de l'Ă©levage, question qui doit ĂȘtre soumise Ă  une commission spĂ©ciale. Voeu tendant Ă  la destruction des campagnols page 710 L'institut Pasteur d'AlgĂ©rie, qui pendant ces derniers temps a Ă©tudiĂ©, d'une façon toute spĂ©ciale, la question virus destinĂ© Ă  dĂ©truire les rongeurs, est arrivĂ© Ă  possĂ©der deux races de virus B. Murium Danysz et B. tiphi spermophilorum Mereshkousky, qui donnent toute satisfaction. Le premier est actif en particulier contre les rats et mĂȘme les rats d'Ă©gouts, le second est pathogĂšne pour un certain nombre d'autres rongeurs, tels que les souris. L'institut Pasteur tient ces virus Ă  la dis2 dis2 — 18 — position des administrations et des particuliers contre le remboursement du prix de revient 4 francs la bouteille de 900 grammes environ, soit 5 i'r. 75 avec l'emballage et' le port. D'aprĂšs les indications fournies par l'institut Pasteur, le service sanitaire maritime emploie le B. Typhi murium dans le port d'Alger pour la destruction des rats d'Ă©gouts. Voeu tendant Ă  favoriser le greffage des oliviers par l'allocation de primes pour le greffage des olivettes communales aux communes sans ressources page 583. L'administration est dĂ©jĂ  entrĂ©e dans les vues de la dĂ©lĂ©gation en accordant en 1913, pour greffage de leurs olivettes, des subventions aux communes ne disposant pas de ressources suffisantes. Voeu tendant Ă  favoriser en AlgĂ©rie, la production d'une orange tardive page 509. Le service botanique a reçu du consul de France Ă  Murcie des greffes de l'oranger de Berna ». Ces greffes seront expĂ©rimentĂ©es par les soins de ce service qui publiera le moment venu le rĂ©sultat de ses essais. CHEMINS DE FER CrĂ©ation d'un train de nuit entre Tiaret-Relizane Mostaganem et Oran page 57. La solution la plus Ă©conomique et la plus rationnelle pour la crĂ©ation d'un train de nuit entre Oran-Tiaret et Tiaret-Oran consiste dans le prolongement sur Tiaret du train 89 qui arrive Ă  Relizane Ă  23 h. 38 et sur Mostaganem du train 90 qui arrive a Relizane Ă  23 h. 33. Cette amĂ©lioration coĂ»terait approximativement 19 pour le trains 89 Frs. pour le train 90 Soit-ensemble Le service du contrĂŽle, d'accord avec l'administration des chemins de fer algĂ©riens de l'Etat, estime que la crĂ©ation de ces trains de nuit n'est pas justifiĂ©e pour les raisons suivantes 1° Le mouvement des voyageurs entre les points extrĂȘmes a atteint seulement en 1912, 8 par jour en moyenne soit -2,772 d'Oran sur Tiaret et 2,865 de Tiaret sur Oran; 2° Les relations sont plus rapides et moins coĂ»teuses en empruntant la voie entre Oran et Relizane; en effet, un voyageur parti de Tiaret par train 90 prolongĂ© arriverait Ă  Oran, par train n° 2 Ă  8 h. 07, alors qu'il y serait dĂ©jĂ  parvenu par train 9 Ă  6 h. 58, aprĂšs s'ĂȘtre reposĂ© 4 heures Ă  Relizane. Inversement, le voyageur parti d'Oran pour Tiaret, arriverait Ă  destination vers 4 h. 30, heure bien incommode au lieu de 9 h. 36 par voie Etat; 3° Le parcours toutes voies Etat est augmentĂ© de 39 kilom. et le prix du vovage en 3e classe de 2 fr. 40. CrĂ©ation de trains express lĂ©gers entre Oran et Mostaganem, Oran, Mascara et SaĂŻda page 82 La nouvelle marche des trains donne satisfaction Ă  ce voeu. Le train I rendu direct d'Oran Ă  SaĂŻda gagne 58 minutes sur le prĂ©cĂ©dent horaire; le train 4 de SaĂŻda Ă  Oran, nouvellement créé, gagne 2 h. 10 sur l'horaire du train 14. Entre Oran et Mostaganem, le nouvel horaire accuse un gain de 50 minutes environ. — 20 — Voeux tendant 1° A la crĂ©ation de trains de nuit directs entre Oran-Tiaret et Tiaret-Oran; 2° A l'augmentation de la vitesse des trains entre Mostaganem et Tiaret; 3° A la dĂ©livrance de billets aller et retour de gare Ă  gare sur tous les rĂ©seaux et de rĂ©seau Ă  rĂ©seau, page 707. 1° La crĂ©ation de trains de nuit entre Oran-Tiaret et Tiaret-Oran n'a pas paru devoir ĂȘtre poursuivie, en raison de la dĂ©pense assez Ă©levĂ©e qui en rĂ©sulterait et de la faible frĂ©quentation probable de ces trains. Une rĂ©ponse plus complĂšte a Ă©tĂ© donnĂ©e Ă  propos du mĂȘme voeu Ă©mis dans la sĂ©ance du 19 mai 1913 ; 2 La nouvelle marche des trains donne satisfaction Ă  ce voeu; elle prĂ©voit deux trains dans chaque sens entre Oran et Mostaganem, avec un gain sur le prĂ©cĂ©dent horaire de 50 minutes en moyenne. 3° Une dĂ©cision gouvernementale a homologuĂ© des propositions communes prĂ©sentĂ©es par les administrations de chemins de fer en vue de la dĂ©livrance de billets aller et retour de toute gare Ă  toute gare des rĂ©seaux algĂ©riens d'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. Le voeu a ainsi reçu satisfaction. Voeu tendant Ă  Vagrandissement de la gare de Sidibel-AbbĂšs page 58 La compagnie a fait connaĂźtre qu'elle ne pourra procĂ©der Ă  cet agrandissement qu'aprĂšs avoir obtenu le renouvellement du fonds pour travaux complĂ©mentaires qui est aujourd'hui presque Ă©puisĂ©. Une commission instituĂ©e par M. le gouverneur gĂ©nĂ©ral Ă©tudie cette question. En attendant la compagnie a repris les pourparlers avec l'administration militaire pour obtenir la — 21 — cession d'une bande de terrain nĂ©cessaire Ă  cet agrandissement Construction d'un abri Ă  voyageurs Ă  la gare de Sainte-Barbe-du-TlĂ©lat pour le rĂ©seau de l'OuestAlgĂ©rien l'OuestAlgĂ©rien 67. La compagnie de l'Ouest-AlgĂ©rien a fait connaĂźtre connaĂźtre son fonds pour travaux complĂ©mentaires Ă©tant presque Ă©puisĂ©, elle ne peut adresser des propositions propositions que pour l'exĂ©cution de travaux tout Ă  fait urgents nĂ©cessaires Ă  son exploitation. L'agrandissement de l'abri du TlĂ©lat n'ayant pas ce caractĂšre, il ne lui est pas possible de donner satisfaction au voeu Ă©mis. Elle estime d'ailleurs que cet abri sera inutile le jour, qu'elle espĂšre prochain, oĂč ses trains pourront leur parcours sans transbordement au TlĂ©lat. Voeu tendant Ă  ce qu'un passage intĂ©rieur libre mais surveillĂ©, soit livrĂ© aux voyageurs et Ă  ceux qui les accompagnent dans la traversĂ©e des voies et de l'Etat Ă  Relizane page 75. Le passage demandĂ© existe, mais l'administration l'administration des chemins de fer algĂ©riens de l'Etat et la compagnie d'accord avec le service du contrĂŽle, estiment qu'il doit ĂȘtre exclusivement rĂ©servĂ© aux voyageurs munis de billets directs et aux portefaix qui les accompagnent. Cette mesure est conforme aux prescriptions de l'article 57 de l'ordonnance du 15 novembre 1846, modifiĂ©e par le dĂ©cret du 1er mars 1901, qui interdit d'une façon absolue de pĂ©nĂ©trer, sans y ĂȘtre autorisĂ© rĂ©guliĂšrement, dans l'enceinte du chemin de fer, d'y circuler ou d'y stationner. La situation paraĂźt d'ailleurs ĂȘtre trĂšs sensiblement amĂ©liorĂ©e par la mise en vigueur des nouvelles dispositions du tarif n° 102 qui permettront la dĂ©livrance de billets aller et retour de toute gare Ă  toute gare des rĂ©seaux algĂ©riens d'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral. — 22 — Voeu tendant Ă  la crĂ©ation d'un pont Ă  bascule Ă  la gare de Laverdure page 85. En renouvelant ce voeu, la dĂ©lĂ©gation a fait remarquer que le nombre d'expĂ©ditions serait sans doute plus Ă©levĂ© si la gare possĂ©dait une bascule et que beaucoup de transports faits par charrettes seraient confiĂ©s au chemin de fer, si la gare pouvait offrir au public les commoditĂ©s que demanderait la rĂ©gion essentiellement forestiĂšre. La compagnie, aprĂšs un nouvel examen de la question, a estimĂ© que l'installation d'un pont Ă  bascule Ă  la gare de Laverdure serait sans influence sur le trafic de cette gare, les transports par charrettes Ă©tant trop onĂ©reux pour que les commerçants de la rĂ©gion y aient recours. ! Le service du contrĂŽle a partagĂ© cette maniĂšre de voir. Le trafic de la gare de Laverdure a Ă©tĂ© de nouveau jugĂ© insuffisant pour justifier dans cette gare l'installation d'un pont Ă  bascule. Voeu tendant Ă  ce que les passages Ă  niveau soient barrĂ©s par une traverse horizontale peinte en blanc, se relevant au moyen d'un contre-poids p. 86. Les administrations ont Ă©tĂ© saisies de ce voeu; elles n'ont pas encore fait connaĂźtre leur rĂ©ponse. Voeu tendant Ă  la crĂ©ation Ă  Tlemcen d'ateliers de rĂ©paration pour le matĂ©riel de la ligne de Tlemcen Ă  Beni-Saf page 582. Il sera créé Ă  Tlemcen un dĂ©pĂŽt avec petit atelier pour les rĂ©parations courantes de la ligne. Quant aux grandes rĂ©parations, elles seront effectuĂ©es aux ateliers de PerrĂ©gaux. 23 - Voeu tendant Ă  amĂ©liorer les installations de la gare de Descartes page 699. La compagnie de l'ouest-algĂ©rien a fait connaĂźtre que l'Ă©puisement de son fonds pour travaux complĂ©mentaires ne lui permettait d'entreprendre que des travaux trĂšs urgents ou intĂ©ressant la sĂ©curitĂ©, mais que l'amĂ©lioration des installations de la gare de Descartes serait examinĂ©e dĂšs que sa demande de renouvellement du fonds pour travaux complĂ©mentaires aurait reçu une rĂ©ponse favorable. Voeu tendant Ă  ce que l'arrĂȘt de Fornaka soit transformĂ© en gare avec personnel permanent et que le train de 6 heures du matin allant sur PerrĂ©gaux et Oran et de 8 heures du soir venant d'Oran ' sur PerrĂ©gaux, s'arrĂȘtent une minute Ă  Fornaka page 727. Le trafic de l'arrĂȘt de Fornaka a atteint seulement, en 1912, les chiffres ci-aprĂšs Tonnage des marchandises, tonnes. Mouvement des voyageurs, Pour 1913, la comparaison des rĂ©sultats des neuf premiers mois avec la pĂ©riode correspondante de 1912, fait ressortir une diminution de 87 tonnes de marchandises et une augmentation de 457 voyageurs. L'administration des chemins de fer algĂ©riens de l'Etat et le service du contrĂŽle estiment que le trafic de cet arrĂȘt est insuffisant pour justifier sa transformation en gare; cette modification n'aurait, d'ailleurs, pas pour effet d'augmenter le tonnage des expĂ©ditions. En effet, la plus grande partie des productions de la rĂ©gion, Ă  l'exception des cĂ©rĂ©ales, est dĂ©jĂ  remise au chemin de fer; ces derniĂšres sont transportĂ©es au port de Mostaganem, Ă©loignĂ© seulement de 25 kilomĂštres, par les intĂ©ressĂ©s eux-mĂȘmes, avec leurs propres vĂ©hicules ou par des entrepreneurs de roulage Ă  des prix moindres que ceux du — 24 — chemin de fer et qui dĂ©fient toute concurrence. L'Ă©tablissement d'une gare ne modifierait pas la situation. D'autre part, le mouvement des voyageurs 4 par jour en moyenne au dĂ©part a paru trop faible pour nĂ©cessiter l'arrĂȘt des trains directs 1, 2 et 4; mais, l'administration rĂ©seau a prĂ©vu au dernier horaire, l'arrĂȘt d'un nouveau train Ă  17 h. 38, venant d'Oran. Voeu tendant Ă  la crĂ©ation de billets circulaires en AlgĂ©rie page 64. AprĂšs examen de ce voeu en confĂ©rence par les administrations de chemins de fer d'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral de la compagnie a adressĂ© la rĂ©ponse suivante Ă  M. le gouverneur gĂ©nĂ©ral Nous avons l'honneur de vous faire connaĂźtre que le systĂšme des billets circulaires n'a pas paru aux administrations algĂ©riennes de chemins de Page 311. Dans le budget de 1914, les crĂ©dits nĂ©cessaires ont Ă©tĂ© prĂ©vus pour la crĂ©ation de trois emplois d'inspecteur-adjoint, un dans chaque dĂ©partement, et de trois bureaux, l'un Ă  Aumale, l'autre Ă  Mostaganem, le troisiĂšme Ă  Tiaret. Dans le budget de 1915, l'administration se propose de demander l'inscription de nouveaux crĂ©dits pour faire face Ă  la crĂ©ation d'un inspecteur et d'un rĂ©dacteur dans le dĂ©partement d'Oran et 101 Ă  l'ouverture de quatre bureaux Ă  MĂ©dĂ©a, Vialar, AĂŻn-Temouchent et Relizane. Ces mesures, qui rĂ©pondent au voeu reproduit ci-dessus, renforceront beaucoup l'action du service de l'enregistrement et permettront notamment d'assurer d'une façon plus efficace la rĂ©pression de la fraude. FORÊTS Voeu relatif au reboisement du massif du Djebel Ighlem page 444 Un arrĂȘtĂ© gouvernemental en date du 15 mai 1913 a autorisĂ© le service forestier Ă . poursuivre la constitution d'un pĂ©rimĂštre de reboisement d'environ 400 hectares comprenant les boisements domaniaux, communaux et particuliers situĂ©s au lieu dit Djebel Ighlem, dans le bassin de l'Oued SaĂŻda. Les enquĂȘtes en vue de la dĂ©claration d'utilitĂ© publique de ce pĂ©rimĂštre se poursuivent actuellement et cette affaire est appelĂ©e Ă  recevoir une prompte rĂ©solution. En attendant, des travaux ont Ă©tĂ© entrepris au cours de l'exercice dernier sur les parcelles domaniales et communales. Ils ont consistĂ© dans le reboisement par semis ou plantations d'une surface d'environ 10 hectares. Les essences employĂ©es ont Ă©tĂ© le pin d'alep, le chĂȘne vert et l'acacia. La dĂ©pense s'est Ă©levĂ©e Ă  2,320 francs. Ces travaux vont ĂȘtre poursuivis cette annĂ©e. Voeu tendant Ă  renvoyer Ă  la commission de rĂ©vision des traitements, l'Ă©tude des modifications Ă  apporter Ă  la situation du personnel des eaux et forĂȘts. Selon le dĂ©sir exprimĂ© par la dĂ©lĂ©gation, la commission de revision des traitements a Ă©tĂ© saisie de l'Ă©tude des modifications Ă  apporter Ă  la situation du personnel des eaux et forĂȘts. 102 — HABITATIONS A BON MARCHE Voeu tendant Ă  ce que les sociĂ©tĂ©s d'habitations Ă  bon marchĂ© soient subventionnĂ©es sur le produit des jeux page 694. Voir rĂ©ponse aux colons. Voeu tendant Ă  ce que l'administration examine avec, la plus grande bienveillance les questions intĂ©ressant les sociĂ©tĂ©s d'habitations Ă  bon marchĂ© page 695. Voir rĂ©ponse aux colons. Voeu tendant Ă  ce que par voie d'Ă©change, l'administration militaire abandonne les terrains qu'elle possĂšde Ă  proximitĂ© des villes pour gĂźtes d'Ă©tapes, champs de manoeuvres, bivouacs, etc. et que les terrains devenus ainsi disponibles, ainsi que ceux dĂ©classĂ©s dans les termes de la loi du 14 janvier 1890 soient cĂ©dĂ©s par l'intermĂ©diaire des communes, ou, directement, aux sociĂ©tĂ©s coopĂ©ratives d'habitations Ă  bon marchĂ©, dans les conditions du dĂ©cret du 2 aoĂ»t 1912 page 697. Voir rĂ©ponse aux colons. IMPÔTS Voeu tendant Ă  ce que l'administration fasse toute diligence pour que l'impĂŽt sur la propriĂ©tĂ© non bĂątie soit appliquĂ© dĂšs 1915 page 667. Les assemblĂ©es financiĂšres ont dĂ©cidĂ© que la contribution fonciĂšre des propriĂ©tĂ©s non bĂąties serait basĂ©e sur la valeur locative; elles ont votĂ©, Ă  cet effet, une dĂ©cision actuellement soumise Ă  l'examen du conseil d'Etat, en vue de son homologation par dĂ©cret. DĂšs que ce dĂ©cret aura Ă©tĂ© promulguĂ© commenceront les opĂ©rations de rĂ©ception des dĂ©clarations et — 103 — d'Ă©valuation. Le rapport, distribuĂ© aux dĂ©lĂ©gations, sur les travaux prĂ©paratoires les expĂ©riences effectuĂ©s effectuĂ©s 1913, contient toutes indications indications utiles la durĂ©e probable des travaux d'Ă©valuation des propriĂ©tĂ©s non bĂąties. INSTRUCTION PUBLIQUE Voeu relatif subventions accordĂ©es aux dĂ©partements et communes pour la construction d'Ă©coles primaires page 173. A l'Ă©tude. Voeu relatif Ă  l'orientation donner Ă  renseignement des indigĂšnes. La dĂ©lĂ©gation des non colons s'est associĂ©e Ă  la motion ci-aprĂšs de M. Morinaud La dĂ©lĂ©gation entend ne se prononcer sur la nouvelle orientation qu'il convient de donner aprĂšs accord avec le mĂ©tropolitain, Ă  l'enseignement des indigĂšnes que sur des propositions claires et nettes de l'administration et, en attendant les proposition elle maintient le statu-quo » page 280. Des projets relatifs l'enseignement des indigĂšnes ayant Ă©tĂ© soumis gouvernement mĂ©tropolitain, l'administration, d'accord avec l'autoritĂ© acadĂ©mique, et conformĂ©ment au voeu de dĂ©lĂ©gation estime qu'il y a lieu de maintenir le statuquo attendant que le gouvernement mĂ©tropolitain ait fait connaĂźtre ses vues. JUSTICE Voeu tendant Ă  la crĂ©ation d'une 2e chambre au tribunal de Blida page 699 Le projet de budget de 1915 comporte les crĂ©dits nĂ©cessaires Ă  cette crĂ©ation Ă  compter du janvier 1915. — 104 — POSTES, TÉLÉGRAPHES ET TÉLÉPHONES Voeu tendant Ă  la crĂ©ation d'un timbre poste algĂ©rien Voir rĂ©ponse aux colons. Voeu tendant Ă  la fourniture des imprimĂ©s des postes et tĂ©lĂ©graphes par l'industrie algĂ©rienne page 683. Voir rĂ©ponse aux colons. Voeu tendant Ă  crĂ©er dans la mĂ©tropole des centres d'examen pour le recrutement du cadre colonial des postes et des tĂ©lĂ©graphes page 689. Cette question fait actuellement l'objet d'une Ă©tude de concert avec l'administration mĂ©tropolitaine. PROPRIÉTÉ INDIGÈNE Voeu de MM. Cuttoli, Ricci, VĂ©rola, Morinaud . La dĂ©lĂ©gation des non colons adopte la proposition faite par les commissions des dĂ©partements de Constantine et d'Oran, demandant le retrait des prescriptions de la circulaire de M. le gouverneur gĂ©nĂ©ral en date du 10 juillet 1911, relative Ă  l'interdiction de l'entrĂ©e en jouissance des acheteurs. A condition 1° Que le prix de vente stipulĂ© dans la promesse de vente ait Ă©tĂ© intĂ©gralement payĂ© ; 2° Que la possession de l'acquĂ©reur continue celle tout au moins annale du vendeur. » Les recommandations contenues dans la circulaire visĂ©e ci-contre rĂ©sultent des dispositions mĂȘmes de la loi du 16 fĂ©vrier 1897. Le conseil d'Etat, dans son avis du 13 mars 1902, a fait ressortir d'un cĂŽtĂ© que si rien ne s'oppose Ă  ce que les acquĂ©reurs de terrain arch ou sabega prennent l'initiative d'une procĂ©dure d'enquĂȘte partielle, il doit ĂȘtre bien entendu que les effets —. 105 — utiles de leurs acquisitions restent subordonnĂ©s Ă  la sanction du gouvernement gĂ©nĂ©ral dans les conditions fixĂ©es par l'article 13 de la loi. Cette restriction s'impose, puisque c'est l'enquĂȘte partielle seule qui permet de reconnaĂźtre l'Ă©tat rĂ©el de la possession, seul critĂ©rium de la vocation du dĂ©tenteur au droit de possession. Il ne peut dĂšs lors pas ĂȘtre question de tolĂ©rance en pareille matiĂšre l'administration risquerait, en procĂ©dant diffĂ©remment, de sanctionner des droits inexistants ; de se voir frustrer de ses droits Ă  la revendication des terres vacantes frĂ©quemment usurpĂ©es; et de spolier les vĂ©ritables ayants droit aux immeubles enquĂȘtes, lesquels ne sont pas toujours les auteurs des contrats de vente invoquĂ©s par les acquĂ©reurs; enfin, de faire naĂźtre des difficultĂ©s inextricables dans le cas de ventes multiples consenties par un mĂȘme dĂ©tenteur. Par ailleurs, les transactions intervenues doivent satisfaire Ă  certaines conditions de moralitĂ©, l'administration se rĂ©servant le droit d'intervenir lorsqu'elle se trouve en prĂ©sence de ce cas de spolialion ou de spĂ©culation manifeste. Le conseil d'Etat, lui, a, Ă  cet Ă©gard, reconnu le droit de refuser son homologation aux procĂ©dures se trouvant dans l'un de ces deux cas. Il est dĂšs lors, lĂ©galement et pratiquement, impossible d'autoriser les requĂ©rants Ă  faire acte de propriĂ©taires en s'installant sur les terres acquises avant l'homologation de la procĂ©dure. Il y a lieu d'ajouter que les prĂ©occupations dont s'inspire la motion ci-contre deviendront pour ainsi dire sans objet, le jour oĂč l'administration disposera des moyens qu'elle demande aux dĂ©lĂ©gations financiĂšres de lui fournir et qui lui permettront de liquider les procĂ©dures d'enquĂȘte dans les dĂ©lais restreints. SÉCUPJTÉ Voeu demandant que l'administration tienne la main Ă  ce que les polices des villes et villages de l'AlgĂ©rie soient laissĂ©es Ă  leur rĂŽle de police mu- 106 nicipale et ne soient pas absorbĂ©es abusivement par toutes sortes de missions qui appartiennent Ă  d'autres catĂ©gories de fonctionnaires et de magistrats page 72. L'attention de MM. les prĂ©fets a Ă©tĂ© tout particuliĂšrement appelĂ©e sur cette question, afin que le personnel des polices municipales ne soit pas absorbĂ© abusivement par toutes sortes de missions, sortant du cadre de ses attributions. M. le procureur gĂ©nĂ©ral prĂšs la cour d'appel d'Alger saisi Ă©galement du voeu dont il s'agit, a, d'autre part, adressĂ© une circulaire dans le mĂȘme sens Ă  tous les substituts de son ressort. Il y a donc tout lieu d'espĂ©rer que les abus signalĂ©s ne se renouvelleront plus. Dans tous les cas, l'administration veillera Ă  ce qu'il en soit ainsi dans l'avenir. Voeu tendant Ă  ce que la gendarmerie soit mieux adaptĂ©e aux besoins rĂ©els de la sĂ©curitĂ© en AlgĂ©rie page 72. Bien qu'en AlgĂ©rie, comme en France, la gendarmerie ait Ă©tĂ© instituĂ©e pour veiller Ă  la sĂ»retĂ© publique et assurer le maintien de l'ordre, il y a lieu de considĂ©rer qu'elle est Ă©galement chargĂ©e de certains services trĂšs importants, services prĂ©vus par des dispositions lĂ©gislatives et rĂ©glementaires auxquelles elle ne peut se soustraire. Aucune modification ne saurait donc ĂȘtre apportĂ©e au fonctionnement actuel de cette arme par l'administration de la colonie, et seuls les dĂ©partements ministĂ©riels intĂ©ressĂ©s pourraient, aprĂšs entente, Ă©laborer un nouveau rĂšglementLe rĂšglementLe de l'Ă©tat de choses actuel semble donc s'imposer, pour le moment du moins; il convient toutefois d'ajouter que la gendarmerie, grĂące Ă  ses chefs actuels, a reçu depuis quelque temps, une impulsion qui est de nature Ă  la soustraire Ă  certaines occupations en dehors de la mission de surveillance qui lui incombe au premier chef. 107 D'autre part, l'administration s'est prĂ©occupĂ©e, dĂšs l'annĂ©e derniĂšre, de faire reconduire en chemin de fer, par les convois hebdomadaires, les dĂ©tenus administratifs^ qui Ă©taient auparavant conduits de brigade en brigade. Cette mesure a eu pour effet immĂ©diat en soulageant considĂ©rablement le service des brigades, de leur permettre de porter leur action sur d'autres objets et de multiplier, notamment, les tournĂ©es en pays indigĂšne. Voeu tendant Ă  la crĂ©ation d'une brigade mobile de sĂ»retĂ© Ă  Khenchela page 72 Voir rĂ©ponse aux colons. SERVICES MARITIMES POSTAUX Voeu tendant Ă  ce que les paquebots de la ligne Alger-Marseille et vice-versa fassent escale Ă  Ajaccio tous les quinze jours page 18. Ce voeu a Ă©tĂ© transmis Ă  M. le sous-secrĂ©taire d'Etat Ă  la marine marchande qui a fait connaĂźtre qu'aux termes de l'article 4 du cahier des charges concernant l'exĂ©cution des service maritimes postaux entre la mĂ©tropole et la Corse, l'Etat s'est interdit la facultĂ© de subventionner tout service particulier partant d'un port français sur les parcours concĂ©dĂ©s et que, dans ces conditions, il n'Ă©tait pas possible de donner suite au voeu Ă©mis. Voeu tendant Ă  faire ajouter au cahier des charges de la prochaine adjudication des service maritimes postaux entre la France et l'AlgĂ©rie une ligne hebdomadaire Nice-Alger avec escale Ă  Ajaccio tous les quinze jours page 703. Ce voeu a Ă©tĂ© transmis Ă  M. le sous-secrĂ©taire d'Etat Ă  la marine marchande. 108 SERVICE PÉNITENTIAIRE Voeu tendant Ă  l'Ă©tablissement d'une route carossable de SaĂŻda Ă  Beni-Ounif page 317 Les travaux de mise en Ă©tat, de SaĂŻda Ă  BeniOunif, d'une voie de communication accessible aux voitures et aux automobiles se poursuivent, depuis 1912, pour la partie de cette route comprise dans -les territoires du sud du Kreider Ă  Beni-Ounif. L'opĂ©ration est exĂ©cutĂ©e par les communes mixtes de MĂ©chĂ©ria et d'AĂŻn-Sefra avec l'appui financier du budget des territoires du sud. La route est ouverte actuellement jusqu'Ă  AĂŻnSefra mais les automobiles ne peuvent pas faire plus de vingt kilomĂštres Ă  l'heure Ă  partir de MĂ©kalis. Les travaux se continuent au sud d'AĂŻnSefra vers Beni-Ounif et seront probablement achevĂ©s dans le courant de 1914. TRAVAUX PUBLICS Voeu tendant Ă  ce que l'administration prenne des mesures pour prĂ©server Maison-CarrĂ©e des inondations. M. l'inspecteur gĂ©nĂ©ral des ponts et chaussĂ©es vient de terminer l'examen des diffĂ©rentes solutions proposĂ©es par les ingĂ©nieurs. Ses conclusions seront soumises dans une note dĂ©taillĂ©e aux dĂ©lĂ©gations financiĂšres. Voeu tendant Ă  l'application aux routes nationales de la colonie du principe des subventions industrielles pages 32-33. La dĂ©lĂ©gation des non colons a exprimĂ© le dĂ©sir de voir insĂ©rer dans la prochaine loi de finances un article ainsi conçu En AlgĂ©rie, les subventions industrielles qui — 109 — peuvent ĂȘtre exigĂ©es sur les chemins vicinaux sont applicables aux routes nationales. » Ce voeu a Ă©tĂ© transmis Ă  M. le ministre des travaux publics. Voeu tendant Ă  ce que les Ă©tudes relatives Ă  l'Ă©tablissement du barrage des Zardezas soient terminĂ©es d'urgence page 270. Une dĂ©cision du 5 mars 1914 a ordonnĂ© la reprise de ces Ă©tudes; elle alloue un premier crĂ©dit de 15,000 fr. aux ingĂ©nieurs des ponts et chaussĂ©es de la circonscription de Philippeville pour leur permettre de faire procĂ©der Ă  l'observation des dĂ©bits liquides et solides de la riviĂšre et Ă  des sondages sur l'emplacement que l'ouvrage projetĂ© devra occuper. Voeu tendant Ă  l'amĂ©lioration des indemnitĂ©s allouĂ©es au personnel des ports de commerce en AlgĂ©rie page 373. ConformĂ©ment au dĂ©sir exprimĂ© par la dĂ©lĂ©gation des non colons, ce voeu a Ă©tĂ© renvoyĂ© Ă  la commission chargĂ©e d'examiner les amĂ©liorations qu'il y aurait lieu d'apporter Ă  la situation des fonctionnaires algĂ©riens. Voeu tendant Ă  la couverture de l'Oued Toudman Ă  Mascara page 446 Le conseil gĂ©nĂ©ral d'Oran a proposĂ© l'inscription de cet ouvrage dans le programme des travaux d'hydraulique agricole Ă  doter sur les fonds du 3e emprunt colonial. En prĂ©vision de cette inscription, le service des ponts et chaussĂ©es a Ă©tĂ© chargĂ©, par dĂ©cision gouvernementale du 25 novembre 1913, d'Ă©tablir un avant-projet des travaux permettant de dĂ©terminer la dĂ©pense avec une approximation suffisante. — 110 — Voeu tendant Ă  ce que des sondages artĂ©siens soient pratiquĂ©s dans les territoires de Sidi-AĂŻssa et Bou-SaĂąda page 709. A la suite d'Ă©tudes hydrologiques entreprises rĂ©cemment sur les territoires de ces deux communes, un technicien du service de la carte gĂ©ologique a conclu Ă  la possihilitĂ© de trouver de l'eau ascendante dans la commune de Bou-SaĂąda et a indiquĂ© les emplacements favorables Ă  la rĂ©ussite de forages Ă  exĂ©cuter dans cette circonscription. En ce qui concerne la commune de Sidi-AĂŻssa, ses travaux l'ont amenĂ© au contraire Ă  conclure Ă  l'absence de nappes artĂ©siennes dans les territoires de cette unitĂ© administrative. Quelques puits ordinaires pourraient cependant ĂȘtre creusĂ©s avec quelque chance de succĂšs sur des points qui ont Ă©tĂ© indiquĂ©s Ă  M. l'administrateur de Sidi-AĂŻssa. Les recherches d'eau dans ces rĂ©gions prĂ©sentent un intĂ©rĂȘt primordial. Les travaux ne peuvent cependant ĂȘtre entrepris que par les communes intĂ©ressĂ©es. La colonie ne saurait intervenir, ainsi qu'elle l'a fait dĂ©jĂ , que par l'allocation de subventions et le prĂȘt de ses appareils, voire mĂȘme par la mise de ses agents Ă  la disposition des municipalitĂ©s. Voeu tendant Ă  voir dĂ©velopper les recherches d'eau artĂ©sienes dans les Hauts Plateaux et dans les territoires du sud page 709. La colonie posĂšde un certain nombre d'appareils de sondage qui sont mis Ă  la disposition des particuliers qui en font la demande. Elle possĂšde en outre un appareil puissant dont elle assure l'entretien. Cet appareil est mis en service chez les particuliers ou les communes qui en ont fait la demande avec engagement de rembourser le coĂ»t des travaux exĂ©cutĂ©s. En outre la colonie met Ă  la disposition des collectivitĂ©s qui lui en expriment le dĂ©sir, des agents particuliĂšrement versĂ©s dans les questions d'hydrologie. — 111 — Le rĂŽle de l'administration coloniale doit se borner Ă  ces mesures et les travaux de recherches ou de forage doivent ĂȘtre entrepris par les intĂ©ressĂ©s et Ă  leurs frais. Des subventions pourront ĂȘtre allouĂ©es aux collectivitĂ©s dont la situation financiĂšre ne permettrait pas d'effectuer les travaux nĂ©cessaires. Voeu tendant Ă  l'application Ă  l'AlgĂ©rie, de la loi du 5 janvier 1912, sur l'autonomie des ports de commerce page 29. Comme on l'a dĂ©jĂ  indiquĂ© Ă  la dĂ©lĂ©gation, il ne sera possible de dĂ©terminer les conditions d'application de cette loi Ă  l'AlgĂ©rie que lorsque les rĂšglements d'administration publique qui doivent intervenir pour en assurer l'exĂ©cution dans la mĂ©tropole auront Ă©tĂ© rendus. La prĂ©paration de ces rĂšglements n'est pas terminĂ©e. Voeu tendant Ă  l'allocation aux gardes maritimes de primes pour constatation de dĂ©lits ou contraventions de pĂȘche page 399. ConformĂ©ment aux dispositions de l'article 16 du dĂ©cret-loi du 9 janvier 1852 et de l'article 84 de la loi de finances du 13 avril 1898, les gardes maritimes reçoivent pour constatation de dĂ©lits et contraventions de pĂȘche, les mĂȘmes primes que les autres agents de la surveillance des pĂȘches. Voeu tendant Ă  l'achĂšvement du chemin de Chemora Ă  la gare d'AĂŻn-Yagout page 31 Le projet de construction de la voie ferrĂ©e d'AĂŻnM'iila au Chelia paraissant devoir ĂȘtre abandonnĂ©, M. le prĂ©fet de Constantine a portĂ© la question de l'achĂšvement du chemin de Chemora Ă  la gare d'AĂŻn-Yagout, devant le conseil gĂ©nĂ©ral de Constantine au cours de sa session d'octobre 1913. La dĂ©libĂ©ration de cette assemblĂ©e n'a pas encore Ă©tĂ© remise au gouvernement gĂ©nĂ©ral. 112 Suite donnĂ©e aux voeux Ă©mis par la dĂ©lĂ©gation indigĂšne section arabe dans la session de 1913 ADMINISTRATION COMMUNALE Voeu relatif Ă  la fixation des traitements des gardes champĂȘtres des douars-communes page 58 La dĂ©pense affĂ©rente aux traitements des gardes champĂȘtres de douars, incombant uniquement aux communes, il ne pourrait y ĂȘtre pourvu lĂ©galement au moyen de subventions sur le budget de l'AlgĂ©rie; d'autre part, l'augmentation de ces traitements ne pourrait ĂȘtre imposĂ©e obligatoirement aux communes. Afin de rĂ©pondre, dans la mesure du possible, aux desiderata de la dĂ©lĂ©gation, l'administration signale aux prĂ©fets des trois dĂ©partements l'intĂ©rĂȘt qu'il y aurait Ă  obtenir des communes, au moment du vote des budgets communaux, un relĂšvement des traitements des gardes champĂȘtres des douars, suivant un tarif sensiblement uniforme, et les prie d'intervenir dans ce sens auprĂšs des municipalitĂ©s et des administrateurs. Voeu tendant Ă  l'amĂ©lioration de la situation des secrĂ©taires et commis de commune mixte page 115. Voir rĂ©ponse aux colons. Voeu de M. Sahraoui ben Mohammed, tendant Ă  ce que les terres arch dĂ©tenues par des Ă©trangers Ă  la tribu et classĂ©es dans le domaine de l'Etat Ă  la suite des opĂ©rations d'application du Senatus Consulte dans la Commune Mixte du Djebel Nador, soient mises Ă  la disposition des douars communes, qui pourront les louer; Le produit des locations serait employĂ© Ă  effec> effec> — 113 — tuer dĂšs recherches d'eau, afin d'assurer l'alimentation des troupeaux. Les opĂ©rations d'application du Senatus Consulte n'ayant pas Ă©tĂ© encore homologuĂ©es dans les tribus tribus Djebel Nador, le classement des terres effectuĂ© par le commissaire dĂ©limitateur ne prĂ©sente prĂ©sente Un caractĂšre dĂ©finitif. Cependant la nĂ©cessitĂ© de crĂ©er des communes de vaste Ă©tendue dans la rĂ©gion du Djebel Nador n'a pas Ă©chappĂ© Ă  l'administration. C'est ainsi que dans la tribu des Sahari qui s'Ă©tend sur 79,000 hectares, les groupes communaux comprennent 24,000 hectares; la tribu dispose en outrede 31,000 hectares de terrains collectifs. " Dans la tribu des Oulad Zian Cheraga, les propositions du commissaire dĂ©limitateur adoptĂ©es par la commission administrative, tendent Ă  constituer cinq groupes communaux d'une superficie de 31,235 hectares alors que l'ensemble de la tribu a une superficie de 44,749 hectares. Le douar Dehalsa comprenait 15,000 hectares de communaux et 11,000 hectares de terres collectives pour une superficie totale de 42,000 hectares. Ces indications montrent que l'administration > entre entiĂšrement dans les vues de l'auteur du voeu. AFFAIRES INDIGÈNES Voeu tendant Ă  la crĂ©ation d'une Ă©cole professionnelle de tapis Ă  SĂ©tif page 115. La crĂ©ation de cette Ă©cole qui apparaĂźt, en principe, comme dĂ©sirable est Ă  l'Ă©tude. Toutefois, elle ne pourra ĂȘtre rĂ©alisĂ©e en 1914 en raison des crĂ©ations urgentes dĂ©jĂ  projetĂ©es pour cette annĂ©e. Voeu tendant Ă  admettre les adjoints indigĂšnes au bĂ©nĂ©fice du tarif rĂ©duit sur les chemins de fer page 87. A l'occasion d'un voeu analogue, formulĂ© prĂ©cĂ©8 prĂ©cĂ©8 — 114 — dĂ©minent par la section kabyle des dĂ©lĂ©gations financiĂšres, les compagnies de chemin de fer ont toutes opposĂ© une fin de non recevoir Ă  cette demande. Toutefois, la plupart d'entre elles paraissent disposĂ©es Ă  examiner avec bienveillance les demandes spĂ©cialement motivĂ©es tendant Ă  la dĂ©livrance de bons de rĂ©duction de demi tarif. AFFAIRES INDIGÈNES MILITAIRES Voeu tendant Ă  la dĂ©signation par l'administration d'un conseiller gĂ©nĂ©ral ou d'un dĂ©lĂ©guĂ© financier comme membre des commissions de recrutement pour les indigĂšnes page 59. Aux termes de l'article 16 du dĂ©cret du 3 fĂ©vrier 1912, les dĂ©signations des notables indigĂšnes faisant partie des commissions de tirage au sort sont prononcĂ©es par les prĂ©fets. Il semblait dĂšs lors que l'examen du voeu rappelĂ© ci-dessus revint Ă  l'administration prĂ©fectorale et c'est pour cette raison que le bureau du Service militaire des indigĂšnes » n'avait pas cru devoir prĂ©parer une rĂ©ponse. Toutefois, ce service Ă©met l'avis que rien ne s'oppose Ă  ce que les notables indigĂšnes des commissions de tirage au sort soient pris exclusivement parmi les Ă©lus musulmans de la colonie. ASSISTANCE Voeu renouvelĂ© tendant Ă  ce que tout musulman Ă©tranger nĂ©cessiteux qui se trouverait de passage dans les localitĂ©s pourvues d'hĂŽpitaux ou d'infirmeries indigĂšnes et dont la santĂ© nĂ©cessite des soins y soit admis sans formalitĂ© page 8. Le voeu a Ă©tĂ© renouvelĂ© en spĂ©cifiant que l'admission des indigĂšnes malades dans les hĂŽpitaux devrait ĂȘtre effectuĂ©e d'office, les formalitĂ©s d'usage n'Ă©tant remplies qu'aprĂšs l'hospitalisation. — 115 — Il n'est pas possible que l'admission d'office ait lieu dans tous les cas- Mais actuellement — pour les indigĂšnes comme pour les europĂ©ens — l'entrĂ©e Ă  l'hĂŽpital ne comporte aucune formalitĂ© dans les cas d'urgence. Il y a lieu de s'en tenir Ă  ces prescriptions pour Ă©viter des abus. Voeu tendant Ă  la crĂ©ation d'un bureau de bienfaisance musulman Ă  ColĂ©a page 47 ConsultĂ© Ă  nouveau sur cette question, le conseil municipal de ColĂ©a s'est prononcĂ© contre la crĂ©ation d'un bureau de bienfaisance spĂ©cial aux indigĂšnes, en raison de l'insuffisance des ressources qui pourraient ĂȘtre affectĂ©es au fonctionnement. CHEMINS DE FER Voeu tendant Ă  la construction de la ligne de Bedeau Ă  El-Aricha et Berguent page 69 Il appartient aux assemblĂ©es financiĂšres de donner Ă  ce voeu la suite qu'il comporte en dĂ©cidant si la construction de la ligne de Bedeau Ă  Berguent doit ĂȘtre comprise dans le programme des chemins de fer du prochain emprunt. On fera remarquer seulement que d'El-Aricha Ă  Berguent la ligne serait Ă©tablie partie dans les territoires du Sud, partie en territoire marocain et que pour cette derniĂšre section, la question se rattache Ă  celle des chemins de fer marocains qui ne relĂšve pas du gouvernement gĂ©nĂ©ral. FORÊTS Voeux de MM. Mohammed ben Dif, ben Siam Mohammed et Mohammed TaĂŻeb ben Nadir relatif au pacage des troupeaux des indigĂšnes dans les terrains forestiers de la rĂ©gion de Bou-SaĂąda page 67. L'article 71 de la loi forestiĂšre algĂ©rienne du 21 — 116 — fĂ©vrier 1903, ne permet pas de donner une suite favorable au voeu tel qu'il est exprimĂ©. Il appartient Ă  la collectivitĂ© des indigĂšnes propriĂ©taires de troupeaux de formuler une demande d'introduction de leurs moutons en forĂȘt domaniale. Il y sera fait droit moyennant une lĂ©gĂšre redevance toutes les fois que cette introduction ne sera pas absolument contraire Ă  la conservation des boisements. En cas d'Ă©vĂ©nements calamiteux l'ouverture de la forĂȘt au parcours sera accordĂ©e gratuitement et d'urgence. INSTRUCTION PUBLIQUE Voeu tendant Ă  la crĂ©ation d'un emploi de mouderrĂšs Ă  Guelma et Ă  Philippeville page 10 Voeu tendant Ă  la crĂ©ation d'un emploi de mouderrĂšs Ă  Aumale page 60. La situation des crĂ©dits affectĂ©s Ă  la rĂ©tribution des mouderrĂšs ne permet pas de rĂ©aliser ces crĂ©ations. Le relĂšvement de crĂ©dit de 16,260 francs dont la premiĂšre moitiĂ© a Ă©tĂ© inscrite au budget de 1914 et le complĂ©ment au projet de budget de 1915 suffit Ă  peine Ă  assurer le paiement aux mouderrĂšs des traitements de 1,200 Ă  1,800 francs dont l'Ă©chelle a Ă©tĂ© adoptĂ©e par les dĂ©lĂ©gations financiĂšres. Voeu tendant Ă  la crĂ©ation de classes d'indigĂšnes aux Ă©coles de Thiersville et de Froha page 68. La crĂ©ation d'une classe d'indigĂšnes annexĂ©e Ă  l'Ă©cole de Thiersville a Ă©tĂ© prononcĂ©e par arrĂȘtĂ© du 15 septembre 1913 et le projet de construction de cette classe est Ă  l'Ă©tude. Toute diligence sera faite pour hĂąter les travaux. En ce qui concerne Froha, l'Ă©cole de ce centre Ă©tant une Ă©cole mixte, il ne peut y ĂȘtre créé de classe annexĂ©e, mais l'autoritĂ© acadĂ©mique Ă©tudie la possibilitĂ© de crĂ©er une Ă©cole spĂ©ciale pour les indigĂšnes dans ce centre. 117 Voeu relatif Ă  l'organisation d'une caravane annuelle composĂ©e des Ă©tudiants ayant obtenu le diplĂŽme d'Ă©tudes supĂ©rieures de la mĂ©dersa d'Alger page 69. Le budget de l'exercice 1914 ne comporte aucun crĂ©dit permettant de donner, cette annĂ©e, satisfaction Ă  ce voeu. Mais des propositions sont soumises aux dĂ©lĂ©gations financiĂšres pour que, dans le budget de 1915. le libellĂ© du chapitre 18 de la section IV oeuvres intĂ©ressant les indigĂšnes soit modifiĂ© de façon Ă  permettre l'imputation sur ce chapitre des frais de voyage des Ă©tudiants de la mĂ©dersa d'Alger pourvus du diplĂŽme d'Ă©tudes supĂ©rieures. Ceux-ci pourront ainsi ĂȘtre appelĂ©s Ă  visiter les principales villes de France comme le font chaque annĂ©e les Ă©lĂšves indigĂšnes des Ă©coles normales. Voeu relatif Ă  la crĂ©ation d'une Ă©cole indigĂšne au douar Nesmoth, commune mixte de Cacherou page 148. Un projet a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© en vue de l'installation de cette Ă©cole qui sera construite sur un terrain dont la commune mixte doit faire l'acquisition. Ce projet est actuellement soumis Ă  l'examen de M. le recteur de l'acadĂ©mie d'Alger. JUSTICE ' Voeu tendant Ă  l'extension de la compĂ©tence des cadis page 11 Le projet prĂ©parĂ© en vue de rĂ©aliser cette rĂ©forme a dĂ» ĂȘtre abandonnĂ© en prĂ©sence des objections qu'il a soulevĂ©es tant de la part des assemblĂ©es Ă©lues et des membres du parlement que d'indigĂšnes appartenant Ă  diverses rĂ©gions de l'AlgĂ©rie. — 118 — Voeu tendant Ă  la crĂ©ation d'un poste de juge supplĂ©ant chargĂ© de l'instruction au tribunal de Mascara page 87. Le projet de budget de l'exercice 1915 comprend les crĂ©dits nĂ©cessaires Ă  la "crĂ©ation d'un poste de juge supplĂ©ant au tribunal de Mascara. MONUMENTS HISTORIQUES Voeu tendant au classement parmi les monuments historiques de la mosquĂ©e de la place Nationale et de la mosquĂ©e d'AĂŻn-BeĂŻda Ă  Mascara page 57. A l'Ă©tude. SERVICES FINANCIERS Voeu tendant Ă  ce que les gourbis faits de perches et de branchages, couverts de chaume et de diss soient exonĂ©rĂ©s de l'impĂŽt foncier. D'aprĂšs les dispositions qui rĂ©gissent la contribution fonciĂšre des propriĂ©tĂ©s bĂąties, les seuls gourbis imposables sont ceux fixĂ©s au sol par une maçonnerie quelconque. Les gourbis faits exclusivement de perches et de branchages, couverts de diss ou de chaume, ne sont donc pas passibles de l'impĂŽt et en fait, ils en sont affranchis. Si quelques-unes de ces constructions figurent cependant dans les rĂŽles, c'est seulement par suite d'une erreur d'imposition dont les contribuables intĂ©ressĂ©s peuvent solliciter le redressement. — 119 — TRAVAUX PUBLICS Acquisition des deux appareils de sondage Ă  grande profondeur pour recherches d'eau dans les Hauts-Plateaux Bou-SaĂąda et Sidi-AĂŻssa et dans le Hodna page 74. D'Ă©tudes auxquelles a procĂ©dĂ© un technicien du service de la carte gĂ©ologique, il rĂ©sulte que des sondages exĂ©cutĂ©s dans les rĂ©gions dont il s'agit, ne donneraient de rĂ©sultat heureux que sur un nombre trĂšs restreint de points. Le nombre des forages Ă  exĂ©cuter serait par suite relativement faible et la dĂ©pense d'acquisition des appareils fr. au moins serait hors de proportion avec les rendements qu'on pourrait en attendre. Dans ces conditions le voeu tendant Ă  l'achat de deux appareils Ă  grande profondeur, ne peut ĂȘtre accueilli favorablement; car il serait plus Ă©conomique de recourir, pour l'exĂ©cution de sondages dans ces rĂ©gions, Ă  des entreprises privĂ©es plutĂŽt qu'Ă  l'achat d'appareils et a il recrutement d'Ă©quipes. La colonie possĂšde d'ailleurs dans le dĂ©partement de Constantine un appareil remplissant les conditions demandĂ©es. Avec cet appareil on a exĂ©cutĂ© derniĂšrement un sondage pour le compte de la ville de Batna, mais avant le dĂ©but de cette entreprise, il est restĂ© inutilisĂ© pendant plus d'un an. En temps de chĂŽmage, le dit appareil pourra ĂȘtre employĂ©- dans les rĂ©gions mentionnĂ©es au voeu. Dans les deux cas, soit que l'on fasse appel Ă  l'entreprise privĂ©e, soit que l'on se serve de l'appareil appartenant Ă  la colonie, les collectivitĂ©s intĂ©ressĂ©es pourront obtenir des subventions de la colonie dans les mĂȘmes conditions que d'autres communes du dĂ©partement d'Alger. — 120 — Voeu relatif Ă  la construction d'ouvrages d'art entre Bou-SaĂ da et Biskra {partie comprise entre BouSaĂąda et AĂŻn-Ben-Serour page 12. Le service vicinal du dĂ©partement d'Alger a procĂ©dĂ© Ă  la dĂ©termination du tracĂ© du chemin de Bou-SaĂ da Ă  Biskra entre Bou-SaĂąda et AĂŻn-BenSerour, soit sur 45 kil. environ. Il a fait notamment l'Ă©tude de leurs variantes sur 5 kil. Ă  la sortie de Bou-SaĂ da en vue de faciliter la traversĂ©e de l'Oued, tout en respectant l'oasis. Les Ă©tudes poursuivies sans interruption pourront ĂȘtre terminĂ©es vers le commencement d'avril et Tavant-projet soumis aux enquĂȘtes dans le courant de juin 1914. La construction des ouvrages d'art pourra ainsi ĂȘtre commencĂ©e vers le mois de septembre prochain si le service vicinal dispose de crĂ©dits suffisants. Voeu tendant Ă  l'irrigation des terres du sud dans le dĂ©partement d'Alger et de Constantine voeu Ă©mis en 1912 page 13. Voeu tendant Ă  l'exĂ©cution des travaux hydrauliques dans le Hodna oriental et occidental page 60. Il n'existe pas dans le sud du dĂ©partement d'Alger de nappe jaillissante permettant le forage de puits artĂ©siens. Le forage de puits ordinaires ne donnerait pas de rĂ©sultats satisfaisants et il est certain que la quantitĂ© d'eau qu'on en retirerait ne permettrait pas des irrigations Ă©tendues. Il en est de mĂȘme dans le sud du dĂ©partement de Constantine. Les barrages-rĂ©servoirs seraient d'une utilitĂ© contestable, en raison de l'irrĂ©gularitĂ© des pluies. Seule, la construction de barrages-dĂ©versoirs pourrait ĂȘtre envisagĂ©e; encore appartient-il aux communes de signaler les points oĂč l'attention du service hydraulique pourrait se porter. — 121 — L'exĂ©cution de travaux" hydrauliques, dans le sud des dĂ©partements d'Alger et de Constantine, ou dans le Hodna oriental ou occidental rendrait, il est vrai, de grands services pour les cultures de ces rĂ©gions. L'administration ne peut toutefois procĂ©der Ă  une Ă©tude aussi gĂ©nĂ©rale dont l'importance entraĂźnerait des dĂ©penses considĂ©rables. Il appartient surtout aux propriĂ©taires intĂ©ressĂ©s de faire preuve d'initiative et de se constituer en syndicats, ayant pour but la construction et l'entretien des ouvrages reconnus nĂ©cessaires Ă  la prospĂ©ritĂ© des cultures de ces rĂ©gions. L'administration est toute disposĂ©e Ă  aider ces groupements pour l'Ă©tude et pour l'exĂ©cution des projets dont la rĂ©alisation paraĂźtrait possible au point de vue technique en mĂȘme temps qu'avantageuse au point de vue de la mise en valeur du sol. Voeu tendant Ă  la rectification de la route nationale n° 8, aux abords de Bou-SaĂąda page 12. Le projet prĂ©sentĂ© par le service des ponts et chaussĂ©es en vue de cette rectification, comporte une dĂ©pense de 75,000 francs. Si ce projet n'est pas incorporĂ© au programme du 3e emprunt, l'administration examinera la possibilitĂ© de la rĂ©aliser Ă  l'aide des crĂ©dits inscrits annuellement au budget. 122 Suite donnĂ©e aux voeux Ă©mis par la dĂ©lĂ©gation indigĂšne section kabyle dans la session de 1913 ADMINISTRATION COMMUNALE Voeu tendant Ă  ce que l'administration veuille bien rĂ©server Ă  l'avenir, en cas de vacance, les postes d'adjoint indigĂšne de douars importants d'une commune mixte Ă  ceux des adjonts indigĂšnes en fonctions dont la part d'impĂŽt est insuffisante page 4. Une circulaire du 13 avril 1905 a Ă©numĂ©rĂ© les douars qui devront ĂȘtre groupĂ©s sous l'autoritĂ© d'un mĂȘme adjoint indigĂšne, afin d'augmenter la part d'impĂŽt des agents dont la rĂ©tribution est insuffisante. Cette opĂ©ration a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© effectuĂ©e dans un grand nombre de douars et aussitĂŽt que l'a permis la disparition de l'un des agents placĂ©s Ă  leur tĂȘte. Une nouvelle circulaire, en date du 7 janvier 1913, a rappelĂ© aux prĂ©fets le nom des sections dont le groupement n'a pas encore Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© et les a invitĂ©s Ă  formuler des propositions Ă  cet effet, dĂšs qu'une vacance viendra Ă  se produire parmi les adjoints indigĂšnes qui dirigent l'un de ces douars. Voeu tendant Ă  ce que le personnel des bureaux de communes mixtes soit assimilĂ© Ă  celui des commis de prĂ©fecture et payĂ© Ă  Vende d'un fonds de concours instituĂ© au budget dĂ©partemental, par les communes mixtes page 82. Ce voeu est soumis Ă  la commission chargĂ©e d'examiner les amĂ©liorations qu'il y aurait lieu d'apporter Ă  la situation des fonctionnaires et agents de la'dministration algĂ©rienne. ASSISTANCE PUBLIQUE Voeu tendant Ă  la crĂ©ation, Ă  Tizi-Ouzou, d'un bureau de bienfaisance musulman, dont le fonc- 123 tionnement serait assurĂ© au moyen de contingents contingents par les communes de l'arrondissement l'arrondissement d'une subvention prĂ©levĂ©e sur le budget de la colonie page 5. Les communes de l'arrondissement de Tizi-Ouzou Tizi-Ouzou Ă©tĂ© consultĂ©es sur l'opportunitĂ© de cette crĂ©ation et invitĂ©es Ă  faire connaĂźtre dans quelles proportions elles pourraient, le cas Ă©chĂ©ant, contribuer Ă  la dĂ©pense de fonctionnement du nouvel Ă©tablissement. Sauf trois ou quatre municipalitĂ©s disposĂ©es Ă  voter des subventions, d'ailleurs peu Ă©levĂ©es, toutes sont montrĂ©es hostiles Ă  la rĂ©alisation du projet; elles ont fait ressortir que l'assistance Ă©tait suffisamment assurĂ©e Ă  l'aide du produit des fĂȘtes eurs et qu'elles n'auraient aucun intĂ©rĂȘt Ă  la crĂ©ation d'un bureau de bienfaisance Ă  Tizi-Ouzou. Un tel Ă©tablissement n'aurait donc Ă  compter, pour son fonctionnement, ni sur le concours financier des communes de l'arondissement, ni mĂȘme sur celui de la commune de Tizi-Ouzou, dont le conseil municipal s'est prononcĂ© contre la crĂ©ation dont il s'agit, par une dĂ©libĂ©ration en date du 17 octobre 1913. Voeu relatif Ă  la construction d'un pavillon et Ă  la crĂ©ation d'un hospice pour vieillards et incurables de la population indigĂšne au renouvellement Ă  la literie de l'hĂŽpital d'Akbou page 12. A l'instruction. CHEMINS DE FER Voeu tendant Ă  Vagrandissement de la gare d'El-Kseur page 18 L'administration des chemins de fer algĂ©riens de l'Etat estime que les installations de la gare d'El-Kseur sont encore suffisantes pour rĂ©pondre — 124 — aux besoins du trafic et au mouvement des voyageurs. Le service du contrĂŽle partage cette maniĂšre de voir. Lorsque leur insuffisance aura Ă©tĂ© reconnue l'administration du rĂ©seau examinera les modifications qu'il sera nĂ©cessaire d'apporter Ă  ces installations. Voeu tendant reclassement dans le rĂ©seau d'intĂ©rĂȘt local de la ligne Alger-Blida page 59 Ce voeu, par la dĂ©lĂ©gation Ă  la commission des chemins de fer, a fait l'objet d'une dĂ©cision conforme Ă  l'assemblĂ©e plĂ©niĂšre dans sa sĂ©ance du 14 juin 1913. Voeu relatif aux complĂ©mentaires Ă  exĂ©cuter sur les rĂ©seaux exploitĂ©s les compagnies privĂ©es page 66. La question des travaux complĂ©mentaires exĂ©cuter exĂ©cuter les rĂ©seaux du P. L. M. et de l'Ouest AlgĂ©rien est Ă©tudiĂ©e par une commission, qui n'a pas encore fait connaĂźtre le rĂ©sultat ses travaux. Voeu tendant Ă  ce que les personnel des Ă©tudes de la ligne de SĂ©tif-Bougie ne soit pas licenciĂ© page 83. Ce voeu a Ă©tĂ© signalĂ© Ă  l'attention de M. prĂ©fet de Constatine Ă  qui il appartient de donner Ă  cette demande la suite dont elle est susceptible. CULTES Voeu renouvelĂ© tendant Ă  la rĂ©ouverture de la ZaouĂŻa de Sidi Mohammed ben Abderrahman, de Dra-el-Mizan page 6. L'administration ne peut que maintenir intĂ©gra- — 125 — lement la rĂ©ponse dĂ©jĂ  faite Ă  ce voeu les deux annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. La situation en considĂ©ration de laquelle elle a dĂ» donner cette rĂ©ponse nĂ©gative, n'a pas changĂ©. Voeu renouvelĂ© tendant Ă  la rĂ©ouverture de la zaouĂŻa de Sidi-Ameur Ou ChĂ©rif commune d'Abbo page 65. AprĂšs une nouvelle Ă©tude de la question, il semble que cette rĂ©ouverture puisse ĂȘtre autorisĂ©e Ă  la condition qu'une surveillance active soit exercĂ©e sur la zaouĂŻa. L'administration a donc dĂ©cidĂ© de donner satisfaction au voeu de la dĂ©lĂ©gation. FORÊTS Voeu relatif aux autorisations de couper du bois dans les forĂȘts de la Kabylie page 7 M. Arezki, qui ne conteste pas la nĂ©cessitĂ© des mesures prises par le service forestier en vue d'assurer le peuplement des forĂȘts, a exprimĂ© le dĂ©sir que ce service, lorsqu'une demande de coupe de bois lui est prĂ©sentĂ©e en temps utile, n'attende pas, pour l'examiner, la chute des neiges. L'administration a donnĂ© des instructions dans ce sens et la plupart des demandes ont obtenu satisfaction. Si quelques-unes ont Ă©tĂ© rejetĂ©es, c'est qu'elles concernaient des exploitations absolument incompatibles avec les boisements oĂč les pĂ©titionnaires dĂ©siraient que les dĂ©livrances fussent faites. INSTRUCTION PUBLIQUE Voeu renouvelĂ© tendant Ă  Vallocation Ă  tous les maĂźtres et moniteurs indigĂšnes exerçant dans les localitĂ©s Ă©loignĂ©es d'un centre, d'une indemnitĂ© de rĂ©sidence Ă©gale Ă  celle que touchent les maĂźtres français page 7. L'administration ne peut que maintenir la rĂ©- — 126 — ponse dĂ©jĂ  faite, l'annĂ©e derniĂšre, Ă  ce voeu. L'Ă©galitĂ© absolue des indemnitĂ©s de rĂ©sidence ne serait pas justifiĂ©e par les conditions d'existence dans lesquelles se trouvent l'une et l'autre catĂ©gories de maĂźtres mais le relĂšvement des indemnitĂ©s de rĂ©sidence des maĂźtres indigĂšnes, reconnues comme souvent insuffisantes, est Ă  l'Ă©tude. Voeu tendant Ă  ce que le mĂȘme programme soit appliquĂ© aux europĂ©ens et aux indigĂšnes pour le certificat d'Ă©tudes primaires page 32. Il rĂ©sulte des renseignements fournis par l'autoritĂ© acadĂ©mique, aprĂšs une Ă©tude approfondie de la question, que les programmes suivis dans les Ă©coles d'indigĂšnes, spĂ©cialement adaptĂ©s aux aptitudes et aux tendances d'esprit des jeunes indigĂšnes, ne pourraient pas ĂȘtre immĂ©diatement remplacĂ©s par les programmes en usage dans les Ă©coles françaises sans inconvĂ©nient pour les Ă©tudes. L'administration ne peut qu'adopter les conclusions de l'autoritĂ© acadĂ©mique et croit sage d'ajourner une rĂ©forme qui serait actuellement prĂ©maturĂ©e. Voeu tendant Ă  ce que les enfants des professeurs des mĂ©dersas bĂ©nĂ©ficient, dans les Ă©tablissements d'enseignement secondaire, de la remise universitaire page 83. L'administration, d'accord avec l'autoritĂ© acadĂ©mique, a inscrit dans le projet de budget de 1915 un crĂ©dit destinĂ© Ă  accorder aux professeurs des mĂ©dersas des allocations tenant lieu de remises universitaires. Voeu tendant Ă  ce que le certificat d'Ă©tudes primaires primaires soit plus des indigĂšnes dĂ©sirant suivre suivre cours de lĂ©gislation algĂ©rienne page 84. L'administration, aprĂšs consultation de l'autoritĂ© — 127 — acadĂ©mique, ne croit pas pouvoir donner une suite favorable Ă  ce voeu pour les raisons suivantes ' En vertu des rĂšglements en vigueur, les Ă©tudiants français candidats au certificat de lĂ©gislation algĂ©rienne sont tenus de justifier au moins de la possession du certificat d'Ă©tudes primaires supĂ©rieures. C'est par un rĂ©el privilĂšge que les candidats indigĂšnes ne se voient demander que le certificat d'Ă©tudes primaires Ă©lĂ©mentaires au titre français. On ne voit pas pour quelle raison ce privilĂšge serait augmentĂ©. Une telle mesure se justifierait d'autant moins que M. le ministre de l'instruction publique a conservĂ© le droit d'accorder des dispenses de grades, en vue du certificat de lĂ©gislation algĂ©rienne, et que toutes les fois que des demandes de dispenses vraiment intĂ©ressantes ont Ă©tĂ© formulĂ©es par des indigĂšnes, elles ont Ă©tĂ© appuyĂ©es d'un avis favorable par le conseil de la facultĂ© et agréées par le ministre. JUSTICE Voeu tendant Ă  la crĂ©ation d'un office d'interprĂšte pour la langue kabyle prĂšs la justice de paix d'Alger page 8. M- le procureur gĂ©nĂ©ral prĂšs la cour d'appel d'Alger saisi de cette question a fait parvenir la rĂ©ponse suivante J'ai l'honneur de vous faire connaĂźtre que la rĂ©alisation de cette mesure ne me paraĂźt pas opportune, en ce moment, bien qu'il soit incontestable que le nombre des justiciables kabyles en rĂ©sidence Ă  Alger soit considĂ©rable. Un projet de dĂ©cret est en effet soumis Ă  M. le garde des sceaux, pour le rĂ©tablissement du poste d'interprĂšte prĂšs les justices de paix d'Alger, au sujet duquel les dĂ©lĂ©gations ont votĂ© un crĂ©dit. D'un autre cĂŽtĂ©, le conseil de gouvernement, lors de la discussion du projet de rĂ©organisation — 128 — des interprĂštes judiciaires a Ă©mis l'avis que le service de l'interprĂ©tariat prĂšs les justices de paix pourrait ĂȘtre assurĂ© par l'interprĂšte prĂšs le tribunal civil. Dans ces conditions, dans l'un ou l'autre cas, l'interprĂšte qui sera chargĂ© du service prĂšs les justices de paix d'Alger, sera mis en demeure de s'adjoindre un auxiliaire capable d'interprĂ©ter la langue kabyle. » TRAVAUX HYDRAULIQUES Voeu tendant Ă  l'allocation aux communes de Bordj-MenaĂŻel et d'Isserville de subventions pour l'exĂ©cution de travaux d'eau dans les douars page 13. Les communes intĂ©ressĂ©es ont Ă©tĂ© invitĂ©es Ă  prĂ©senter un projet et un devis des travaux Ă  exĂ©cuter. La dĂ©pense entraĂźnĂ©e par ces travaux sera couverte, en partie, par une contribution de chacune des deux communes et un prĂ©lĂšvement sur les tonds des douars et, pour le surplus, par une subvention de la colonie. Voeu tendant Ă  l'allocation Ă  la commune mixte de Dra-el-Mizan d'une subvention de 10,000 francs pour exĂ©cution de travaux d'eau dans les douars page 74. Un projet d'exĂ©cution de travaux d'eau clans la commune mixte de Dra-el-Mizan est actuellement Ă  l'instruction. La dĂ©pense prĂ©vue, qui s'Ă©lĂšve Ă  10,000 francs environ, sera couverte, en partie, au moyen d'une contribution de la commune mixte et d'un prĂ©lĂšvement sur les fonds des douars intĂ©ressĂ©s et, pour le surplus, pour une subvention de la colonie. 129 Voeu tendant Ă  l'allocation Ă  la commune mixte de Fort-National d'une subvention de 20,000 francs pour exĂ©cution de travaux d'eau dans les villages indigĂšnes page 81. Un projet de travaux d'eau dans la commune mixte est actuellement Ă  l'Ă©tude; son exĂ©cution doit entraĂźner une dĂ©pense d' francs qui sera couverte, en partie, par une contribution de la commune mixte et un prĂ©lĂšvement sur les fonds des douars intĂ©ressĂ©s et, pour le surplus, par une subvention de la colonie. Voeu tendant au versement Ă  la caisse de la commune commune Tizi-R'nif de la subvention prĂ©cĂ©demment allouĂ©e Ă  la commune de Tizi-Ouzou pour exĂ©cution de travaux d'eau dans le douar FlissaM'Zala FlissaM'Zala 10. Par dĂ©cision du 22 mai 1913, il a Ă©tĂ© allouĂ© Ă  la commune de Tizi-R'nif une subvention dont le montant est fixĂ© en principe aux deux tiers de la dĂ©pense d'exĂ©cution des travaux. TRAVAUX PUBLICS Voeu tendant Ă  l'achĂšvement du chemin vicincd ordinaire n° 4 d'Azazga Ă  Akbou page 12 Le chemin dont il s'agit, d'une longueur de 28,325 mĂštres, a Ă©tĂ© dotĂ© d'une subvention de 350,000 francs sur des fonds du 2e emprunt de la colonie; cette somme permettra d'exĂ©cuter la totalitĂ© des terrassements et une partie des ouvrages. Dans quelques mois, la subvention de 350,000 francs sera complĂštement utilisĂ©e et le chemin susindiquĂ© prĂ©sentera la situation matĂ©rielle suivante TerrassĂ© Ă  toute largeur avec ouvrages d'art 12k700 TerrassĂ© Ă  toute largeur sans ouvrages 9 P. _ 130 — d'art 13 625 Total 28 325 Pour amener cette voie Ă  l'Ă©tat complet d'entretien, il restera encore Ă  exĂ©cuter les travaux dĂ©taillĂ©s et Ă©valuĂ©s ci-aprĂšs Pont de 20 mĂštres d'ouverture sur l'Oued Acerdoun Pont de 8 mĂštres d'ouverture sur l'Irzer-bou-AmĂšs 90 aqueducs ou ponceaux Ă  1,000 francs l'un ChaussĂ©e de 3 mĂštres de largeur et de 0m18 d'Ă©paisseur 28,325 mĂštres Ă  5 fr.. . Total Surveillance des travaux et imprĂ©vus Ensemble .' Dans le programme des travaux du 3e emprunt de la colonie, une nouvelle subvention de 190,000 francs a Ă©tĂ© prĂ©vue en faveur de ce chemin. Cette somme permettra de terminer la construction de la plate forme en terrassements et ouvrages d'art et d'empierrer les parties du chemin situĂ©es dans des terrains argileux. Les travaux d'empierrement complĂ©mentaires pourront ĂȘtre exĂ©cutĂ©s progressivement au moyen des ressources vicinales de la commune mixte du Haut-SĂ©baou. Voeu tendant Ă  l'affectation d'un crĂ©dit de 175,000 francs Ă  l'empierrement du chemin vicinal ordinaire n° 1 d'Azazga Ă  Michelet page 12. Le chemin d'Azazga Ă  Michelet comprend le che- — 131 — min vicinal ordinaire n° 1 de la commune mixte dii Haut-SĂ©baou, sur une longueur de 21 k. 37 et le chemin vicinal ordinaire n° 8 de la commune mixte du Djurdjura, sur 14,803 mĂštres. Les travaux restant Ă  exĂ©cuter pour amener ces chemins Ă  l'Ă©tat complet d'entretien sont dĂ©taillĂ©s et Ă©valuĂ©s ci-aprĂšs 1° Chemin vicinal ordinaire n° 1 de la commune mixte du Haut-SĂ©baou Terrassements 15,327 mĂštres Ă  3 fr.. Ouvrages d'art ĂŻ'ont de 15 mĂštres d'ouverture sur l'oued Bouadda.. .... Pont de 4 mĂštres d'ouverture 66 buses, aqueducs ou dalets de 0,40 Ă  1,50 ChaussĂ©e de 3 mĂštres de largeur et de 0m18 d'Ă©paisseur 21,737 mĂštres Ă  5 fr. . Somme Ă  valoir Total 2° Chemin vicinal ordinaire n,° 8 de la commune mixte du Djurdjura Terrassements 14,803 mĂštres Ă  6 f r.. . 37 ouvrages Ă  allonger Ă  500 francs. . ChaussĂ©e de 3 mĂštres de largeur et de 0m18 d'Ă©paisseur 14,803m Ă  5 francs. ... Somme Ă  valoir Total.. Total gĂ©nĂ©ral 300,000 + 200,000 = 500,000 fr. Ces travaux ont Ă©tĂ© compris dans le programme — 132 — que le conseil gĂ©nĂ©ral a proposĂ© dans sa sĂ©ance du 8 novembre 1913, en vue de la rĂ©alisation d'un troisiĂšme emprunt colonial. Voeu tendant Ă  l'ouverture du chemin vicinal n° 1 de Port-Gueydon Ă  Tifrit douar des Beni-Flik [page 13]. L'administration est disposĂ©e Ă  venir en aide Ă  la commune mixte d'Azeffoun pour la construction construction du chemin dont il s'agit, Ă  condition toutefois toutefois s'engagera Ă  prendre en charge, avec au besoin l'aide du dĂ©partement, la moitiĂ© au moins de la dĂ©pense. Voeu tendant Ă  la continuation de la route de Lafayette Ă  Guenzet par El-MaĂŻn et les BeniYadel page 83. Il rĂ©sulte des renseignements fournis par les ingĂ©nieurs des ponts et chaussĂ©es que le prolongement prolongement du chemin dont il s'agit, par El Main ne prĂ©senterait qu'un intĂ©rĂȘt trĂšs relatif. Guenzet se trouve Ă  1,030 mĂštres d'altitude, El Main Ă  900. Les deux rĂ©gions sont sĂ©parĂ©es par l'oued Mahadjar, qu'on ne pourrait franchir Ă  une cote supĂ©rieure Ă  500 mĂštres; il ne serait donc possible de construire un chemin entre ces deux points qu'avec de trĂšs fortes rampes ; il serait tortueux, difficile Ă  construire et Ă  entretenir, il ne rendrait d'ailleurs pas Ă  la rĂ©gion les mĂȘmes services que le chemin des crĂȘtes, d'un Ă©tablissement plus facile, qui relierait El-MaĂŻn au chemin de grande communication n° 8, allant de Bordj-bou-ArrĂ©ridj Ă  Tainalt. Le chemin de Lafayette Ă  Guenzet pourrait de son- cĂŽtĂ© ĂȘtre continuĂ© vers le sud. pour relier la rĂ©gion Ă  la voie ferrĂ©e, Ă  Bordj-bou-ArrĂ©ridj. L'administration est toute disposĂ©e Ă  subventionner subventionner les communes intĂ©ressĂ©es pour la construction ces voies, mais Ă  la condition toutefois qu'elles s'engagent Ă  prendre elles-mĂȘmes en char- 133 ge avec au besoin l'aide du dĂ©partement la moitiĂ© au moins de la dĂ©pense totale. Voeu relatif Ă  Vagrandissement du port de PortGueydon observation de M. AU Salem La colonie a dĂ©pensĂ© en 1908 et 1909 une somme de 205,507 francs pour prolonger la jetĂ©e jusqu'aux fonds de 8 m. 25. MalgrĂ© l'exĂ©cution de ce travail, le trafic de Port-Gueydon n'a pas augmentĂ© depuis cette Ă©poque. Il a plutĂŽt diminuĂ©, ainsi que le montrent les chiffres suivants AnnĂ©es Tonn. des marchand, entr. et sort, rĂ©unies 1900 tonnes 1903 ! 7-047 — 1904 — 1905 — 1906 — 1907 — 1908 — 1909 — 1910 — 1911 3-363 — 1912 — Ces chiffres permettent d'affirmer Ă  nouveau que l'ouvrage actuel est suffisant pour satisfaire aux besoins du trafic de Port-Gueydon. — 134 — Suite donnĂ©e aux voeux Ă©mis par l'assemblĂ©e plĂ©niĂšre dans la session de 1913. Voeu concernant les enquĂȘtes partielles page 330 ConsidĂ©rant que les dĂ©lĂ©gations unanimement la bonne marche, la inarche aussi rapide que possible des enquĂȘtes partielles Qu'il y a divergence sur le moyen pratique d'obtenir ce rĂ©sultat. ConsidĂ©rant que les dĂ©lĂ©gations n'ont pas Ă©tĂ© mises Ă  mĂȘme de s'Ă©clairer, de juger en toute connaissance connaissance cause par des rapports Ă©crits, distribuĂ©s distribuĂ©s temps opportun ; Que l'administration, en effet, s'est bornĂ©e Ă  un exposĂ© verbal. ConsidĂ©rant qu'il s'agit d'une question d'importance d'importance sur laquelle il est nĂ©cessaire que tous projets utiles puissent ĂȘtre Ă©tudiĂ©s. Les dĂ©lĂ©gations invitent l'administration Ă  Ă©tudier Ă©tudier projets et Ă  leur fournir ensuite un rapport rapport d'ensemble dans la plus prochaine session. » La question est Ă  l'Ă©tude. PROGRAMME — 137 - PERSONNEL DE L'ENSEIGNEMENT AGRICOLE Au cours de leur derniĂšre session les dĂ©lĂ©gations financiĂšres ont adoptĂ© un amendement de la 1IE dĂ©lĂ©gation tendant Ă  la suppression du 1/4 colonial colonial attribuĂ© au personnel de renseignement agricole section VIII, chapitre 1er et Ă  une unification de traitement. Les assemblĂ©es financiĂšres ont aussi manifestĂ© le dĂ©sir de voir personnel incorporĂ© au cadre colonial. L'administration s'inspirant de cette dĂ©cision a formulĂ© auprĂšs de M. le ministre de l'agriculture des propositions Ă  l'effet d'obtenir que le personnel de l'enseignement agricole de la colonie fĂ»t, Ă  lavenir, Ă  la nomination directe du gouverneur gĂ©nĂ©ral. M. le ministre de l'agriculture a refusĂ© de donner son approbation Ă  cette mesure et de soumettre Ă  la sanction prĂ©sidentielle, le projet de dĂ©cret modifiant dans ce sens, le dĂ©cret du 23 mars 1898 sur les services de l'agriculture en AlgĂ©rie. En consĂ©quence, le personnel de l'enseignement agricole doit continuer Ă  ĂȘtre considĂ©rĂ© comme personnel mĂ©tropolitain mis Ă  la disposition du gouverneur gĂ©nĂ©ral. Il n'est donc pas possible d'incorporer le 1/4 colonial attribuĂ© Ă  ces agents qui conservent le caractĂšre d'agents mĂ©tropolitains au traitement normal auquel ils ont droit en cette qualitĂ© et il est nĂ©cessaire de rĂ©tablir la distinction qui existait pour l'exercice 1913 entre les traitements et le 1/4 colonial corespondant. Le projet de bduget pour l'exercice 1915 a donc Ă©tĂ© modifiĂ© dans ce sens. — 138 — ORGANISATION D'UNE STATION EXPERIMENTALE A L'HABRA La commission chargĂ©e d'Ă©tudier le rachat du domaine de l'Habra, la chambre d'agriculture d'Oran, la commission d'organisation d'un service d'Ă©tudes, de recherches, d'expĂ©rimentation et de vulgarisation agricoles ont Ă©tĂ© unanimes pour prĂ©coniser la crĂ©ation d'une station expĂ©rimentale sur une partie du domaine de l'Habra, aujourd'hui rachetĂ© par la colonie, on trouverait difficilement un champ plus favorable aux Ă©tudes et expĂ©riences concernant l'irrigation et l'assainissement des terres, les terrains salĂ©s, les cultures fruitiĂšres et industrielles, ou non. D'autre part, de l'aveu du service des domaines, les constructions qui existent Ă  ferme Blanche, ne pouvant faire l'objet d'aliĂ©nations distinctes de celle du fonds, n'influeraient que d'une maniĂšre insignifiante sur le prix de vente des terres, alors que ces constructions conviendraient parfaitement pour l'installation d'une station expĂ©rimentale, le logement de son personnel et des stagiaires qu'on pourrait y recevoir. Le service des domaines estime Ă©galement qu'il y aurait tout avantage Ă  continuer la gestion directe des jardins, pĂ©piniĂšres et champs d'expĂ©riences créés par les anciens propriĂ©taires ainsi qu'Ă  assurer la conservation du parc contenant des essences rassemblĂ©es Ă  grands frais et qu'il serait regrettable de voir disparaĂźtre. Dans ces conditions, l'organisation de la station pourrait ĂȘtre rĂ©alisĂ©e avec le minimum de dĂ©penses. En dotant la station d'une Ă©tendue de terres suffisante, suffisante, s'assurerait, en outre, la possibilitĂ© de faire suivre les essais de dĂ©monstrations pratiques d'un intĂ©rĂȘt Ă©vident. Les techniciens chargĂ©s d'Ă©tudier la question sur — 139 — place ont estimĂ© que. le noyau principal de la station devrait ĂȘtre constituĂ© par 50 hectares de terres groupĂ©es autour de Ferme Blanche. 30 autres hectares, choisis dans des sols diffĂ©rents, permettraient d'opĂ©rer dans des conditions variĂ©es. Enfin, des surfaces suffisantes de terrains salĂ©s pourraient, Ă  titre provisoire, ĂȘtre mis Ă  la disposition de la station pour l'Ă©tude des amĂ©liorations susceptibles de permettre une meilleure uitlisation de ces terrains. L'administration propose aux dĂ©lĂ©gations financiĂšres d'approuver la crĂ©ation de lĂ  station expĂ©rimentale ainsi constituĂ©e. — 140 — ASSISTANCE PUBLIQUE MODIFICATIONS AI PROGRAMME DE L'EMPRUNT Le service de l'assistance publique a Ă©tĂ© dotĂ© au titre du 2P emprunt, d'une somme totale de 2 millions francs. MalgrĂ© le soin apportĂ© Ă  l'Ă©laboration du programme des travaux Ă  effectuer au moyen de la dotation mise Ă  la disposition service de l'assistance, la nĂ©cessitĂ© s'est sentir d'apporter quelques remaniements au initial, soit que certains travaux aient dĂ» ĂȘtre abandonnĂ©s, soit que les allouĂ©es au titre de l'emprunt prĂ©sentent, aprĂšs exĂ©cution des travaux certaines disponibilitĂ©s. Le tableau suivant comprend, dans une premiĂšre colonne, les sommes restant disponibles sur les subventions allouĂ©es, et, dans une seconde, les nouveaux travaux auxquels on propose d'affecter ces subventions CPLEDITS restant disponibles ,. J , , AITKIÏATI.\ PROPOSEE .sur les londs du rlerruer em-prunl mi non utilisĂ©s DÉPARTEMENT D'ALGER HĂŽpital de Mustapha 29,240 francs restant dispo- Construction d'une vĂ©randah nibles sur une subvention au pavillon Guersant. de 179,390 francs allouĂ©e n pour construction d'une Construction d un puits pour cuisine et d'un Ă©conomat. lamentation de 1 hĂŽpital. 4,585 fr. 64 restant disponi- Travaux de grosses rĂ©parables sur une subvention de tions au pavillon Berthe36,919 francs allouĂ©e pour ' rand. la construction de l'Internat. — 141 — CREDITS ! restant disponibles i sur les ronds du dernier emprunt ! ou non utilisĂ©s ! i i HĂŽpital de Marengo 8,000 francs reprĂ©sentant le j Construction du pavillon du i montant d'une subvention j Directeur. ! allouĂ©e pour construction j de cabinets particuliers et d'une chambre d'accouchements. DÉPARTEMENT DE CONSTANTINE HĂŽpital de Constantine 55,075 fr. 40 restant disponi- Travaux d'assainissement et blĂ©s sur une subvention de de parachĂšvement. 90,000 francs allouĂ©e pour la construction d'un pavillon des malades payants. HĂŽpital de Philippeville 14,000 francs reprĂ©sentant le I Construction de deux petits montant d'une subvention ! pavillons pour amĂ©nageallouĂ©e amĂ©nageallouĂ©e reconstruc- ment de lavabos et de saltion saltion mur d'enceinte et les de bains, construction d'un dĂ©pĂŽt mortuaire. HĂŽpital de Bougie 44,800 francs restant dispo- SurĂ©lĂ©vation des 2 pavillons nibles sur une subvention de malades, de 70,000 francs pour construction d'un amphithéùtre et d'un pavillon de tuberculose. HĂŽpital de Souk-Ahras 6,000 francs reprĂ©sentant le Travaux de grosses rĂ©paramontant d'une subvention tions. allouĂ©e pour travaux d'assainissement. 142 — LOI RELATIVE AUX VOIES FERREES D'INTERET LOCAL SON APPLICATION EN ALGÉRIE Au cours de la session de 1913, l'administration a donnĂ© communication aux assemblĂ©es financiĂšres algĂ©riennes du projet de loi sur les chemins de fer d'intĂ©rĂȘt local votĂ© par le sĂ©nat le 25 fĂ©vrier 1913, ainsi que des parties essentielles des rapports prĂ©sentĂ©s respectivement Ă  la chambre des dĂ©putĂ©s par M. Lebrun, au nom de 1 acommission des travaux publics des chemins de fer et des voies de communication et au sĂ©nat par M. Boudenoot au nom de la commission des finances de la haute assemblĂ©e 1. L'administration a exposĂ©, en outre, les rĂ©sultats auxquels conduirait en AlgĂ©rie l'application de la loi, le montant des subventions allouĂ©es aux trois dĂ©partements algĂ©riens et le mode de calcul des subventions Ă  allouer sous le nouveau rĂ©gimeElle rĂ©gimeElle conclu qu'il y avait intĂ©rĂȘt Ă  ce que les dispositions nouvelles relatives Ă  la subvention de l'Etat fussent rendues applicables Ă  l'AlgĂ©rie sans aucune modification, en faisant observer que, si les assemblĂ©es financiĂšres se ralliaient Ă  cet avis, le dĂ©cret portant rĂšglement d'administration publique prĂ©vu par l'article 49 du projet de loi pourrait se borner Ă  reproduire intĂ©gralement le texte de ce dernier, sauf quelques diffĂ©rences de rĂ©daction nĂ©cessitĂ©es par la lĂ©gislation spĂ©ciale de l'AlgĂ©rie. L'assemblĂ©e plĂ©niĂšre des dĂ©lĂ©gations, dans sa sĂ©ance du 14 juin 1913, adoptant les conclusions de sa commission, a dĂ©cidĂ©, en premier lieu, que la nouvelle loi serait appliquĂ©e Ă  l'AlgĂ©rie si son vote dĂ©finitif ne devait pas entraĂźner au texte adoptĂ© par le sĂ©nat des modifications importantes et en second lieu, que le dĂ©cret portant rĂšglement d'administration publique prĂ©vu par l'article 49 du projet de 1 Programme de la session, pages 215 Ă  262. 143 loi reproduirait intĂ©gralement le texte de ce dernier, dernier, les rectifications nĂ©cessitĂ©es par la lĂ©gislation spĂ©ciale de l'AlgĂ©rie et que le gouverneur gĂ©nĂ©ral voudrait bien faire apporter. Le conseil supĂ©rieur de gouvernement, dans sa sĂ©ance du 25 juin 1913, sur la proposition de sa Ie commission, a adoptĂ© les conclusions suivantes, qui lui ont paru devoir sauvegarder davantage les intĂ©rĂȘts de l'AlgĂ©rie Il y a lieu de rendre applicable Ă  l'AlgĂ©rie, le moment venu, la nouvelle loi sur les voies ferrĂ©es d'intĂ©rĂȘt local sous rĂ©serve 1° De l'extension des subventions de la colonie aux insuffisances d'exploitation pendant un certain nombre d'annĂ©es et dans une proportion Ă  dĂ©terminer; 2° De la consultation des assemblĂ©es financiĂšres algĂ©riennes dans les cas et suivant les formes prĂ©vues par la loi du 10 dĂ©cembre 1900. » __ Le conseil supĂ©rieur de gouvernement a Ă©mis, en outre, le voeu que le texte du projet de dĂ©cret qui sera soumis au gouvernement en exĂ©cution des dispositions de l'article 49 du projet de loi en suspens devant les chambres soit communiquĂ© aux dĂ©lĂ©gations financiĂšres et au conseil supĂ©rieur. Le projet de loi communiquĂ© aux assemblĂ©es financiĂšres Ă  leur session de 1913, modifiĂ© et votĂ© par la chambre des dĂ©putĂ©s dans sa sĂ©ance du 26 juin 1913, votĂ© enfin par le sĂ©nat dans sa sĂ©ance du 22 juillet suivant, est devenu la loi du 31 juillet 1913. Le texte de cette loi est reproduit ci-aprĂšs. On a indiquĂ© en regard de chaque article les modifications que l'administration propose d'y introduire pour constituer le texte du dĂ©cret rĂ©glementaire rendant la loi applicable en AlgĂ©rie. Ces modifications sont examinĂ©es et motivĂ©es par un commentaire qui fait suite Ă  chacun des articles modifiĂ©s. — 144 — LOI relative aux voies ferrĂ©es d'intĂ©rĂȘt local. Le sĂ©nat et la chambre des dĂ©putĂ©s ont adoptĂ©. Le prĂ©sident de la rĂ©publique promulgue la loi dont la teneur suit DECRET dĂ©terminant les conditions d'application en AlgĂ©rie de la loi du 31 juillet 1913 relative aux voies ferrĂ©es d'intĂ©rĂȘt local. Le prĂ©sident de la rĂ©publique française, Sur le rapport du ministre des travaux publics, Vu l'article 49 de la loi du 31 juillet 1913 relative aux voies ferrĂ©es d'intĂ©rĂȘt local stipulant qu'un dĂ©cret, portant rĂšglement d'administration publique dĂ©terminera les conditions dans lesquelles la dite loi sera rendue applicable en AlgĂ©rie; Vu le dĂ©cret du 1914. homologuant les dĂ©cisions des dĂ©lĂ©gations financiĂšres et du conseil supĂ©rieur de gouvernement relatives Ă  la mise en vigueur en AlgĂ©rie des dispositions qui font l'objet des articles 25, 40 et 41 de la loi sus-visĂ©e du du 31 juillet 1913; Vu la loi du 23 juillet 1904, dĂ©terminant les participations de l'Etat et de l'AlgĂ©rie dans la charge annuelle des chemins de fer de la colonie; Vu les propositions du gouverneur gĂ©nĂ©ral de — 1-15 — l'AlgĂ©rie en date du—— 1914; Le conseil d'Etat entendu, DĂ©crĂšte Art. 1er. — L'Ă©tablissement et l'exploitation par les dĂ©partements ou les communes des voies ferrĂ©es d'intĂ©rĂȘt local sont soumis aux dispositions ci-aprĂšs, qu'il s'agisse de - voies posĂ©es sur une plateforme spĂ©ciale, ou empruntant, en tout ou en partie, des voies publiques prĂ©existantes nationales, dĂ©partementales ou communales. TITRE 1er DĂ©claration d'utilitĂ© publique et approbation des projets. Art. 2. — Lorsque le conseil gĂ©nĂ©ral veut Ă©tablir une voie ferrĂ©e sur le territoire de plusieurs communes du dĂ©partement ou prolonger sur le territoire d'une ou de plusieurs communes de ce dĂ©partement une voie ferrĂ©e prĂ©existante, il dĂ©termine, aprĂšs instruction prĂ©alable par le prĂ©fet, et sur le vu d'un avant-projet, les localitĂ©s Ă  desservir, Tes conditions gĂ©nĂ©ralcr gĂ©nĂ©ralcr 146 les de la construction et de l'exploitation, le tarif maximum des taxes Ă  percevoir, les voies et moyens Ă  adopter en raison de la dĂ©pense et du trafic probable, et le montant du concours que le dĂ©partement demande Ă  Y Etat. Le prĂ©fet transmet le dossier au ministre des travaux publics avec les rapports de l'ingĂ©nieur en chef du dĂ©partement et du chef de service du contrĂŽle dĂ©partemental et son propre avis. l'AlgĂ©rie. Le prĂ©fet transmet le dossier au gouverneur gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie, etc.... Le . gouverneur gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie adresse le tout avec ses propositions au ministre des travaux publics. La premiĂšre de ces modifications est une consĂ©quence de la loi du 19 dĂ©cembre 1900 portant crĂ©ation d'un budget spĂ©cial pour l'AlgĂ©rie. La seconde modification et l'addition sont une consĂ©quence de la loi du 23 juillet 1904, dont l'article 8, 1er alinĂ©a, est ainsi conçu Tous les pouvoirs confĂ©rĂ©s dans la mĂ©tropole, en matiĂšre de chemins de fer d'in tĂ©rĂšt local ou de tramways, au ministre des tract vaux publics, seront exercĂ©s par le gouverneur c gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie. "» Art. 3. — Le ministre des travaux publics aprĂšs avoir pris l'avis du conseil gĂ©nĂ©ral des ponts et chaussĂ©es, consulte le ministre de l'intĂ©rieur sur l'opportunitĂ© de la mise Ă  147 l'enquĂȘte de tout ou partie des lignes projetĂ©es et sur les voies et moyens adoptĂ©s par le conseil gĂ©nĂ©ral. Il consulte Ă©galement le ministre des finances, lorsque le concours de Y Etat est demandĂ©, sur la forme et la quotitĂ© de ce concours. En cas d'accord entre les ministres consultĂ©s, le ministre des travaux publics notifie au prĂ©fet les conditions dans lesquelles l'instruction peut ĂȘtre poursuivie et autorise, s'il y a lieu, la mise Ă  l'enquĂȘte. En cas de dĂ©saccord, la mise Ă  l'enquĂȘte ne peut ĂȘtre autorisĂ©e que par un dĂ©cret rendu en conseil des ministres sur le rapport du ministre des travaux publics, et aprĂšs avis du conseil d'Etat. Ces diverses formalitĂ©s doivent ĂȘtre terminĂ©es dans le dĂ©lai maximum de six mois Ă  partir de la transmission du dossier par le prĂ©fet au ministre des travaux publics. l'AlgĂ©rie le ministre des travaux publics fait connaĂźtre au gouverneur gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie les conditions dans lesquelles l'instruction peut ĂȘtre poursuivie et autorise, s'il y a lieu, la mise Ă  l'enquĂȘte. Le gouverneur gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie notifie cette dĂ©cision au prĂ©fet. le gouverneur gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie L'intervention du gouverneur gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie est motivĂ©e par l'article 8 de la loi du 23 juillet 1904 voir article 2. — 148 — Art. 4. — Lorsque la mise Ă  l'enquĂȘte a Ă©tĂ© autorisĂ©e, le conseil gĂ©nĂ©ral du dĂ©partement fixe le tracĂ© gĂ©nĂ©ral des voies ferrĂ©es qui y seront soumises, le mode et les conditions de leur construction, ainsi que les dispositions nĂ©cessaires pour en assurer l'exploitation, en se conformant aux clauses et conditions d'un cahier des charges type approuvĂ© par le conseil d'Etat, sauf les modifications reconnues nĂ©cessaires en raison des circonstances locales et dĂ»ment motivĂ©es. L'enquĂȘte prescrite par le conseil gĂ©nĂ©ral a lieu dans les formes dĂ©terminĂ©es par un rĂšglement d'administration publique. Art. 5. — Lorsqu'une ligne s'Ă©tend sur plusieurs dĂ©partements, il est procĂ©dĂ© par application des articles 89 et 90 de la loi du 10 aoĂ»t 1871. 88 et 89 du dĂ©cret du 23 septembre 1875 sur l'organisation des conseils gĂ©nĂ©raux de l'AlgĂ©rie. Cette modification se justifie d'elle-mĂȘme. Art. 6. Le conseil gĂ©nĂ©ral d'un dĂ©partement peut assumer seul les charges de l'Ă©tablissement d'une section de ligne sur un dĂ©- 149 — partement voisin, lorsqu'il juge cette section nĂ©cessaire Ă  la bonne exploitation de son rĂ©seau et que le dĂ©partement voisin refuse de participer aux frais d'Ă©tablissement. Si le conseil gĂ©nĂ©ral de ce dĂ©partement voisin s'oppose, malgrĂ© la prise en charge des frais d'Ă©tablissement par le conseil gĂ©nĂ©ral demandeur, Ă  l'Ă©tablissement de la section de ligne sur son territoire, la mise Ă  l'enquĂȘte peut ĂȘtre autorisĂ©e, sur la demande du conseil gĂ©nĂ©ral intĂ©ressĂ© par dĂ©cret dĂ©libĂ©rĂ© en conseil d'Etat. Le dĂ©partement intĂ©ressĂ© peut, dans ce cas, poursuivre l'Ă©tablissement de cette section en dehors de son territoire, sans prĂ©judice de l'exercice, par le prĂ©fet de chaque dĂ©partement, des droits de contrĂŽle lui appartenant en vertu des lois et rĂšglements et du cahier des charges. Art. 7. — S'il s'agit de voies ferrĂ©es Ă  Ă©tablir par une commune sur son territoire, il est procĂ©dĂ© conformĂ©ment aux articles 2, 3 et 4 ci-dessus; les attributions confiĂ©es au conseil gĂ©nĂ©ral par ces articles sont exercĂ©es par le 150 conseil municipal dans les mĂȘmes conditions et sans qu'il soit besoin de l'approbation du prĂ©fet, aprĂšs que le conseil gĂ©nĂ©ral aura fait connaĂźtre qu'il renonce Ă  en poursuivre luimĂȘme l'exĂ©cution. L'avis de la commission dĂ©partementale sur le projet du conseil municipal est joint au dossier transmis au ministre des travaux publics avant la mise Ă  l'enquĂȘte. Art. 8. — L'Ă©tablissement d'une ligne s'Ă©tendant sur plusieurs communes peut ĂȘtre poursuivi par un syndicat constituĂ© conformĂ©ment Ă  la loi du 22 mars 1890, si le conseil gĂ©nĂ©ral, appelĂ© par le prĂ©fet Ă  donner son avis, a fait connaĂźtre qu'il renonçait Ă  en poursuivre l'exĂ©cution dans les conditions prĂ©vues Ă  l'article 2. Dans ce cas, les attributions confĂ©rĂ©es par la prĂ©sente loi au conseil municipal et au maire, pour les lignes concĂ©dĂ©es par les communes, sont exercĂ©es par le comitĂ© et par le prĂ©sident du syndicat. Art. 9. — Le conseil municipal d'une commune peut assumer seul les 151 charges de l'Ă©tablissement d'une section de ligne sur une commune voisine, soit dans le mĂȘme dĂ©partement, soit dans un dĂ©partement voisin, lorsqu'il juge cette section nĂ©cessaire Ă  la bonne exploitation de son rĂ©seau et que la commune voisine refuse de participer aux frais d'Ă©tablissement. La commune intĂ©ressĂ©e peut, aprĂšs avis du conseil gĂ©nĂ©ral ou des deux conseils gĂ©nĂ©raux s'il s'agit de pĂ©nĂ©trer sur une commune d'un dĂ©partement voisin, obtenir par dĂ©cret dĂ©libĂ©rĂ© en conseil d'Etat, l'autorisation de la mise Ă  l'enquĂȘte. La commune intĂ©ressĂ©e peut, dans ce cas, poursuivre l'Ă©tablissement de cette section en dehors de son territoire, sans prĂ©judice de l'exercice par le prĂ©fet de chaque dĂ©partement intĂ©ressĂ© des droits de contrĂŽle lui appartenant en vertu des lois et rĂšglements et du cahier des charges. Art. 10. — Le conseil gĂ©nĂ©ral ou le conseil municipal arrĂȘte, Ă  la suite de l'enquĂȘte, l'avant-projet ainsi que les dispositions ou les traitĂ©s nĂ©cessaires pour la construcII construcII 152 — tion et l'exploitation. Cet avant-projet et ces traitĂ©s sont soumis Ă  l'examen du conseil gĂ©nĂ©ral des ponts et chaussĂ©es et du conseil d'Etat. L'utilitĂ© publique est dĂ©clarĂ©e et l'exĂ©cution est autorisĂ©e par une loi lorsqu'il est fait appel Ă  la subvention de l'Etat; dans les autres cas, par un dĂ©cret dĂ©libĂ©rĂ© en conseil d'Etat sur le rapport du ministre des travaux publics, aprĂšs avis du ministre de l'intĂ©rieur. Lorsque le concours de l'AlgĂ©rie est demandĂ©, les dĂ©libĂ©rations par lesquelles les dĂ©lĂ©gations financiĂšres et le conseil supĂ©rieur de gouvernement ont accordĂ© ce concours sont jointes au dossier. L'utilitĂ© publique est dĂ©clarĂ©e et l'exĂ©cution est autorisĂ©e par un dĂ©cret dĂ©libĂ©rĂ© en conseil d'Etat sur le rapport du ministre des travaux publics, aprĂšs avis du ministre de l'intĂ©rieur. Le conseil supĂ©rieur de gouvernement a prĂ©sentĂ© au sujet de l'article 10 les observations suivantes ...Il semble que les dĂ©lĂ©gations financiĂšres et le conseil supĂ©rieur devraient ĂȘtre consultĂ©s avant l'autorisation de mise aux enquĂȘtes. Les assemblĂ©es financiĂšres seraient, dans tous les cas, saisies aprĂšs les enquĂȘtes, quand l'instruction de la demande serait complĂšte. Elles voteraient dĂ©finitivement, comme elles le font aujourd'hui, la subvention allouĂ©e dans chaque espĂšce. ,.-> r > 7 7 a J b a 5 5 a 4 4 a dj ;C ....... . . -J -c ÂŁ 5 O oÂŁ S o S o o ?J o Q C* CC ^' ^ ^ O — ^1 - —- — —^ 1 - ^ ^ "O -I s -J- js s > t ~ ~ ~ 'ÂŁ rĂ» ° 1 ^^»sc3crLi0C!X ^ j ^ -'-' -*-> r\-\ -— T-I — —-i — o ce ;;_§;;;; 3 S ; . ;' \ \ ..... —* e — "P et o ‱ ‱ j . -' & t § ' ^ ^ ' '‱ 5 "‱ ' S ; oe -* ; ; ^ '. 1 '. '. a o '. ' Z* ' .ir r- zz . N —' ce © ; ' 'A 1 o '^ - ~ ĂŻ' x 3 . o C i— -~ > J=. r. -~ ^ 2 -x i o? *? 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Telle est la somme qu'il est nĂ©cessaire et urgent de rĂ©aliser pour que la construction des lignes de Constantine Ă  Oued-AthmĂ©nia et de Djidjelli Ă  Bizot puisse ĂȘtre entreprise. Le rĂšglement des comptes de l'exercice 1911 accuse pour la part de l'excĂ©dent du fonds de rĂ©serve revenant au budget des chemins de fer une somme de 8,059,254 fr. 44 Ă  incorporer Ă  ce budget en 1914. Si les assemblĂ©es financiĂšres algĂ©riennes dĂ©ci- — 190 — claient que cette somme sera affectĂ©e en totalitĂ© Ă  la construction des lignes nouvelles de chemins de fer du programme primitif de 1907, la dotation de ces lignes se trouverait portĂ©e de 81,406,525 fr. 30 Ă  89,465,783 fr. 74, chiffre qui, si l'on se reporte au tableau ci-dessus des dĂ©penses d'Ă©tablissement cumulĂ©es, permettrait, Ă  154,200 francs prĂšs, de construire immĂ©diatement la ligne de Constantine Ă  Oued-AthmĂ©nia. D'autre part, ainsi qu'on l'a fait remarquer prĂ©cĂ©demment, la somme de 7,000,000 francs, inscrite au projet d'emprunt en vue de la transformation de la ligne de Souk-Ahras Ă  TĂ©bessa ou plus exactement de BĂŽne Ă  TĂ©bessa, n'a pas encore reçu son emploi. Comme il s'agit de travaux complĂ©mentaires qui, normalement, sont imputables sur le budget ordinaire, et Ă©tant donnĂ©, en outre, d'une part, l'urgence de crĂ©er des ressources pour la construction des lignes dĂ©clarĂ©es d'utilitĂ© publique; d'autre part, les dĂ©lais que nĂ©cessite, en tout Ă©tat de cause, — mĂȘme dans VĂ©ventualitĂ© de la solution la plus favorable et la plus rapide de la question du rachat, — l'utilisation du crĂ©dit destinĂ© aux travaux de transformation de la ligne, l'administration estime qu'il y aurait intĂ©rĂȘt Ă  ajouter ces 7 millions de francs Ă  la dotation des lignes nouvelles de chemins de fer et Ă  reporter sur le budget ordinaire des exercices 1913 et suivants, ou sur les excĂ©dents du fonds de rĂ©serve Ă  partir de 1915, les crĂ©dits qui seront reconnus nĂ©cessaires annuellement, aprĂšs Ă©tablissement des projets, pour la transformation de la ligne de BĂŽne Ă  TĂ©bessa, aussi bien que pour la transformation des autres lignes du rĂ©seau BĂŽneGuelma. Par suite de cette mesure, les ressources affectĂ©es Ă  la construction des lignes actuellement dĂ©clarĂ©es d'utilitĂ© publique s'Ă©lĂšveraient Ă  96,465,780 francs, chiffre rond, et permettraient de construire immĂ©diate nient a Soit la ligne de Constantine ci Oued-AthmĂ©nia seulement 6,690,000 francs, dĂ©pense totale 89 mil- — 191 — lions 620,000 francs, laissant une disponibilitĂ© de 7,845,780 francs; b. Soit la section de ligne de Djidjelli Ă  El-Milia, seulement 8,250,000 francs, dĂ©pense totale 91 milHons 180,000 francs, laissant une disponibilitĂ© de 5,285,780 francs ; c. Soit simultanĂ©ment ces lignes ou sections de lignes 14,940,000 francs, dĂ©pense totale 97 millions 870,000 francs, moyennant l'inscription au budget ordinaire de 1913 d'un crĂ©dit de 1,404,220 francs ; d. Soit enfin la section de ligne de Bizot Ă  Mila 15,000,000, dĂ©pense totale ' 97,930,000 francs, moyennant l'inscription au dit budget d'un crĂ©dit de 1,464,220 francs. Le montant des ressources Ă  crĂ©er pour l'achĂšvement des lignes actuellement dĂ©clarĂ©es d'utilitĂ© publique serait d'ailleurs ramenĂ© Ă  24,704,220 fr., soit Ă  24,705,000 francs, chiffre rond. Dans des conditions analogues, la Tunisie vient d'ĂȘtre autorisĂ©e, par une loi du 28 mars 1912, Ă  contracter un nouvel emprunt de 90,500,000 francs pour l'achĂšvement de son rĂ©seau de chemins de fer. A moins d'ajourner Ă  une Ă©poque indĂ©terminĂ©e l'achĂšvement du rĂ©seau complĂ©mentaire projetĂ© en 1907, l'AlgĂ©rie se trouve dans la nĂ©cessitĂ© de recourir Ă  la mĂȘme solution. Si les assemblĂ©es financiĂšres admettent en principe le recours Ă  un troisiĂšme emprunt, l'administration se mettra en mesure de leur soumettre un projet au cours de leur session de 1913 et la loi autorisant l'emprunt pourra intervenir dans la mĂȘme annĂ©e. De cette maniĂšre, l'exĂ©cution du programme primitif de 1907 ne subira aucun retard aprĂ©ciable et toutes les lignes actuellement dĂ©clarĂ©es d'utilitĂ© publique pourront ĂȘtre livrĂ©es Ă  l'exploitation dans les dĂ©lais prĂ©vus. Dans la sĂ©ance du 8 juin 1912, les commissions des travaux publics des quatre dĂ©lĂ©gations ont proposĂ© en commun Ă  l'assemblĂ©e plĂ©niĂšre les rĂ©solutions suivantes 192 A. — Elles vous demandent de dĂ©cider, d'ores et dĂ©jĂ , qu'il y a lieu de contracter un emprunt pour permettre l'exĂ©cution des chemins de fer inscrits Au programme primitif de 1907 ; Au programme complĂ©mentaire de 1907 ; ‱ j. ' > 711 1 _ Le ministre de l intĂ©rieur a M. le Travaux de construction gouverneur gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie - direction des chemins de fer et des mines. Par lettre du 17 fĂ©vrier dernier, n° vous m'avez fait connaĂźtre que les prĂ©visions de dĂ©penses qui avaient servi de bas Ă  vos calculs en vue d'ĂȘtre autorisĂ© Ă  commencer les travaux de construction de la ligne de Constantine Ă  Oued-AthmĂ©nia se trouvent aujourd'hui considĂ©rablement modifiĂ©es. En effet, le nouvel exposĂ© que vous me soumettez fait ressortir une insuffisance de 12,437,475 fr. au lieu de la disponibilitĂ© prĂ©cĂ©demment accusĂ©e de 4,232,525 francs. Cette situation modifie complĂštement les conditions de Vautorisation que je vous ai accordĂ©e le 21 janvier dernier. J'estime, par suite, qu'il y a lieu d'attendre, pour commencer les travaux dont il s'agit, que les dĂ©lĂ©gations financiĂšres ouvrent les crĂ©dits nĂ©cessaires, de telle sorte que les conditions stipulĂ©es Ă  l'article 2 de la loi du 18 mars 1912 soient strictement remplies. P. le Ministre de l'IntĂ©rieur Le Sous-SecrĂ©taire d'Etat, SignĂ© PERET. — 218 II Dans l'exposĂ© de la situation en 1914 remis aux membres des assemblĂ©es financiĂšres avant la session, session, a pour chacune des lignes du programme programme de 1907, et par catĂ©gories de travaux ou de fournitures, la comparaison des Ă©valuations des avant-projets et des Ă©valuations nouvelles 31 dĂ©cembre 1913. Le tableau de ces Ă©valuations comparĂ©es fait ressortir, ainsi qu'il a Ă©tĂ© dit plus haut, une augmentation de 23,180,000 francs par rapport aux prĂ©visions des avant-projets. A l'appui de ces chiffres on a joint les renseignements fournis par le service technique sur les causes de la majoration dont il s'agit. M. l'inspecteur gĂ©nĂ©ral des ponts et chaussĂ©es de l'AlgĂ©rie, consultĂ© sur la .rĂ©vision d-es dĂ©penses proposĂ©e par les ingĂ©nieurs, a Ă©mis, Ă  la date du 19 fĂ©vrier 1914, l'avis ci-aprĂšs M. le gouverneur gĂ©nĂ©ral nous a communiquĂ© le 2 de ce mois, un rapport de M. Vicaire, ingĂ©nieur en chef du service des Ă©tudes et travaux des li gnes en construction en AlgĂ©rie, avec un projet de lettre Ă  adresser au ministre de l'intĂ©rieur au sujet du commencement des travaux de la ligne de Constantine Ă  l'oued AthmĂ©nia. M. l'ingĂ©nieur en chef Vicaire, dans son rapport du 31 janvier, prĂ©sente deux tableaux, l'un d'en semble et l'autre de dĂ©tail, oĂč il compare les Ă©va luations des lignes actuellement en construction. faites en 1912 d'aprĂšs les avant-projets de ces lic gnes, Ă  celles qui rĂ©sultent des projets d'exĂ©cu tion, des marchĂ©s dĂ©jĂ  passĂ©s et des travaux en cours. Ces Ă©valuations comparatives se rapportent aux lignes suivantes _ 219 — DĂ©partement d'Oran de BĂ©ni-Saf Ă  Tlemcen 67 k. de Bel-AbhĂšs Ă  Tizi 82 600 de Tizi Ă  UzĂšs-le-Duc 64 de Relizane Ă  PrĂ©vost-Paradol 84 600 DĂ©partement d'Alger de TĂ©nĂšs Ă  OrlĂ©ansville 57 de Berrouaghia Ă  Boghari „__ > 197 de Boghari Ă  Djelfa de BouĂŻra Ă  Aumale 47 DĂ©partement de Constantine de Constantine Ă  l'Oued AthmĂ©nia.. . 44 500 d'AĂŻn-Béïda Ă  TĂ©bessa / 124 de la Meskiana Ă  Morsott \ Total.. 767 700 a Toutes ces lignes sont en cours d'exĂ©cution saut celle de Constantine Ă  l'oued AthmĂ©nia. Il met Ă  part une ligne de Bizot Ă  Djidjelli, qui a Ă©tĂ© dĂ© clarĂ©e d'utilitĂ© publique en mĂȘme temps que celle de Constantine Ă  l'Oued AthmĂ©nia, mais dont les Ă©tudes dĂ©finitives n'ont Ă©tĂ© faites qu'en partie. NĂ©anmoins, il pense qu'une premiĂšre estima tion montant Ă  31,550,000 francs, doit ĂȘtre portĂ©e Elles entivnl en ligne du compte dans les insuffisances Ă  pourvoir au moyen de l'emprunt de francs. I LO lO 00. I 224 Du tableau qui prĂ©cĂšde il rĂ©sulte que les insuffisances rĂ©vĂ©lĂ©es par les nouvelles Ă©valuations, comparĂ©es avec les prĂ©visions primitives, ne sont pas infĂ©rieures Ă  38,500,000 francs 143,219,889'16 — 104,700,000 fr. = 38,519,889*16 Les ressources rĂ©alisĂ©es, tant Ă  l'aide des emprunts autorisĂ©s en 1902 et en 1907 qu'au moyen de prĂ©lĂšvements sur les excĂ©dents budgĂ©taires, n'ayant atteint que 115,098,039 fr. 89, il manque, en nombre rond, 28,150,000 francs pour l'achĂšvement des travaux entrepris 143,219,889'16 — 115,098,039*89 = 28,121,849r27 // y a lieu de relever que, parmi les dĂ©penses Ă  couvrir figurent les lignes de Sfax Ă  Bou-Thadi 5 millions et la ligne de Menzel-bou-Zelfa Ă  KĂ©libia 5,500,000 francs qui n'ont pas reçu un commencement d'exĂ©cution et dont les dotations ont servi Ă  assurer la mise en chantier des autres lignes. Les dĂ©passements les plus importants se sont produits sur les lignes de Kairouan Ă  HenchirSouatir 2,300,000 francs, Bizerte aux Nefzas et Ă  Tabarka 13,200,000 francs, Sfax et Sousse 2 millions 500,000 francs, Moteur Ă  Nebeur 11,800,000 francs. Le matĂ©riel roulant fait, lui aussi, l'objet d'une insuffisance de 5 millions. Quelles sont les causes de ces dĂ©passements, vraiment considĂ©rables ? Elles sont d'ordres divers, dont la responsabilitĂ©, comme nous allons le voir, remonte, pour partie Ă  l'administration tunisienne et Ă  l'administration mĂ©tropolitaine, mais dont il serait injuste de rendre ces deux administrations entiĂšrement responsables. En premier lieu, il est hors de doute que, notamment en ce qui concerne le programme de 1907, un certain nombre de projets n'avaient fait l'objet d'aucun examen sĂ©rieux. Les devis avaient Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s au vu de la carie gĂ©nĂ©rale de la Tunisie, sans Ă©tude sur place et sans calculs prĂ©cdables. Nous en~ 225 trouvons l'aveu dans le rapport prĂ©sentĂ©, Ă  ce sujet, Ă  la confĂ©rence consultative tunisienne par la commission des travaux publics, le 19 novembre 1908, dont nous croyons devoir passer sous les yeux du sĂ©nat l'extrait suivant M. le directeur des travaux publics fit revivre devant nous une page de l'histoire Ă©conomique de la Tunisie. Il nous rappela dans quelles con ditions avait Ă©tĂ© votĂ© le 30 dĂ©cembre 1906 l'em prunt tunisien. Depuis longtemps, la Tunisie ployait sous le a poids de ses richesses miniĂšres et chacun de nous se prĂ©occupait de leur fournir le rail qui, les amenant Ă  la mer, devait conserver le magnifi que essor industriel de ce pays. Les corps Ă©lus avaient prĂ©conisĂ© la nĂ©cessitĂ© de Vemprunt. Retenus par la crainte que nous inspirait l'op position du ministre des finances de la rĂ©publi que française, nous n'osions espĂ©rer que nos voeux seraient accueillis favorablement. Brusquement, dans le courant de l'Ă©tĂ© 1906, la situation politique se modifia et M. Pichon, notre rĂ©sident gĂ©nĂ©ral, dont l'influence grandissait au parlement, demanda en toute hĂąte un program me de travaux pour chiffrer le montant de l'em prunt. M. le directeur des travaux publics dut se met tre immĂ©diatement Ă  l'oeuvre et Ă©tablit avec quel que prĂ©cipitation les calculs nĂ©cessaires Ă  ce pro jet. Les dĂ©penses furent Ă©valuĂ©es d'aprĂšs les prix de revient des lignes ferrĂ©es dĂ©jĂ  construites en Tunisie, il fallut de plus comprimer les chiffres pour obtenir un total susceptible d'ĂȘtre acceptĂ© par le ministre des finances. Le maximum imposĂ© s'Ă©levait Ă  75,000,000 fr. / a haussĂ© de plus de 50 %. Le prix de la main d'oeuvre s'est considĂ©rablement Ă©levĂ©. Enfin, di~ c verses causes d'ordre local sont intervenues insalubritĂ© de certaines rĂ©gions oĂč les europĂ©ens o s'installaient pour la premiĂšre fois; difficultĂ©s c d'accĂšs des chantiers dues au relief du sol, aux i- pluies persistantes; raretĂ© des matĂ©riaux dans . les rĂ©gions traversĂ©es, et, dans certains cas, com position chimique du sol qui a nĂ©cessitĂ© des pro cĂ©dĂ©s de construction spĂ©ciaux. — 228 — Toutes ces causes d'augmentation, impossibles — "c ÂŁ ‱— ^pt-5 SS H CONDITIONS js^B ℱ= S communes a D.^3 3" .g" o Largeur de la voie 1 » » r±\ Largeur du matĂ©riel rou- rou- lanl toute saillies com-f prises 2 ; O / Hauteur du matĂ©riel au-j dessus des rails S » >'> ' 3,80 Minimum du rayon des cour- ; m m exception. ues » » nellemont 200 m. Alignement droit entre 2 courbes de sens contraire " » j "5 m. Maximum de dĂ©clivitĂ©s par 1 0,010. esceptionmetre esceptionmetre » nellement Palier entre dĂ©clivitĂ© de sens contraire » > 100 mĂštres Rails en acier poids minimum par mĂštre \ » » 25kgs En principe sauf exceptions! i»;A„ i Traverses mĂ©taljustifiĂ©es. mĂ©taljustifiĂ©es. » liques. Enfin plateforme entiĂšrement j indĂ©pendante de celle des! routes et chemins . . i » » J 1 L'application de ces caractĂ©ristiques aux avantprojets avantprojets ont servi de base aux demandes antĂ©rieures antĂ©rieures concessions aura gĂ©nĂ©ralement pour consĂ©quence, en premier lieu, d'entraĂźner d'importants remaniements du tracĂ© primitif et en second lieu, d'occasionner des augmentations de dĂ©penses qui pourraient ĂȘtre considĂ©rables si le programme qui vient d'ĂȘtre dĂ©fini devait ĂȘtre considĂ©rĂ© comme absolument absolument impĂ©ratif. Meus une rĂ©serve formelle s'impose Ă  cet Ă©gard. Le projet d'emprunt a Ă©tĂ© Ă©tabli d'aprĂšs des Ă©va- 235 Incitions dans les limites desquelles il importe de maintenir le chiffre de la dĂ©pense totale. Tout en cherchant Ă  se rapprocher pour chaque ligne des caractĂ©ristiques gĂ©nĂ©rales sus-indiquĂ©es, MM. les ingĂ©nieurs devront se prĂ©occuper de ne pas dĂ©passer sans nĂ©cessitĂ© absolue leurs prĂ©visions primitives. Des augmentations de dĂ©penses d'Ă©tablissement ne pourraient ĂȘtre admises par mon administration que dans le cas oĂč elles s'imposeraient absolument soit pour obvier Ă  des difficultĂ©s de construction dont les Ă©tudes sommaires qui ont servi de base aur Ă©valuations primitives n'auraient pas permis de se rendre un compte exact, soit pour procurer Ă  l'exploitation des facilitĂ©s ou des conditions plus avantageuses dont l'effet se traduirait par des rĂ©ductions de dĂ©penses annuelles assez Ă©levĂ©es pour compenser les charges supplĂ©mentaires Ă  prĂ©voir de ce chef pour l'Ă©tablissement des lignes. Le mĂ©moire justificatif Ă  produire avec le dossier de l'avant-projet de chaque ligne devra contenir les justifications les plus complĂštes, tant au sujet des caractĂ©ristiques qu'en ce. qui concerne le prix probable d'Ă©tablissement. Pour la ligne de Djidjelli Ă  Constantine, en particulier, j'attache la plus grande importance Ă  ce que MM. les ingĂ©nieurs procĂšdent, au double point de vue que je viens d'exposer, Ă  une rĂ©vision trĂšs sĂ©vĂšre des avant-projets partiels ou d'ensemble dressĂ©s jusqu'Ă  ce jour. Ils devront Ă©galement/pour permettre aux particuliers et aux corps Ă©lus intĂ©ressĂ©s de se prononcer en toute connaissance de cause sur le tracĂ© lors de l'enquĂȘte d'utilitĂ© publique, comprendre dans leurs Ă©tudes les variantes par le versant nord du Chettaba et par Bizot, dont l'intĂ©rĂȘt a Ă©tĂ© signalĂ© par M. l'ingĂ©nieur en chef Boisnier dans ses derniers rapports. J'adresse directement ampliation de la prĂ©sente dĂ©pĂȘche pour exĂ©cution Ă  MM. les ingĂ©nieurs en chef de votre dĂ©partement. Le gouverneur gĂ©nĂ©ral, SignĂ© JONNART. 236 Les avant-projets furent Ă©tablis conformĂ©ment Ă  ces instructions. L'estimation des dĂ©penses Ă©tait de 107,276,000 francs. Le conseil gĂ©nĂ©ral des ponts et chaussĂ©es la porta Ă  121,170,000 francs 1906-1910. Depuis cette Ă©poque, le dĂ©veloppement du trafic a conduit l'administration des chemins de fer de l'Etat Ă  l'adoption d'un matĂ©riel roulant plus puissant et plus lourd, adoption qui a eu pour consĂ©quences le renforcement de la voie, y compris les ponts mĂ©talliques, et l'augmentaion des prĂ©visions de dĂ©penses de l'infrastructure et du matĂ©riel roulant. Il a fallu Ă©galement, dans toutes les gares de jonction des lignes nouvelles avec les anciens rĂ©seaux, exĂ©cuter des travaux importants d'amĂ©nagement et d'agrandissement, que rien ne faisait prĂ©sager en 1906, et dont les dĂ©penses ont dĂ» ĂȘtre prises en charge pour la presque totalitĂ© par les lignes, nouvelles. En rĂ©sumĂ©, le type des chemins de fer du programme de 1907 a subi, en cours d'exĂ©cution de ce programme, la mĂȘme transformation que le type des chemins de fer du rĂ©seau de l'Etat en exploitation et les majorations qui ont Ă©tĂ© successivement apportĂ©es aux prĂ©visions de dĂ©penses de premier Ă©tablissement de ces lignes correspondent aux dĂ©penses complĂ©mentaires d'Ă©tablissement du dit rĂ©seau et sont dues Ă  la mĂȘme cause, c'est-Ă -dire Ă  la nĂ©cessitĂ© d'approprier l'instrument de transport au rĂŽle qu'il est appelĂ© Ă  jouer dans le dĂ©veloppement Ă©conomique de la colonie. Si le service technique n'a pas fait connaĂźtre plus tĂŽt le montant des majorations de dĂ©penses qui devait ĂȘtre le rĂ©sultat de cet Ă©tat de choses, c'est qu'il lui Ă©tait impossible d'en fournir le chiffre avec quelque approximation tant que les travaux d'infrastructure ne seraient pas adjugĂ©s pour la presque totalitĂ© des lots, tant que les marchĂ©s pour la fourniture du matĂ©riel de la superstructure et pour la fourniture et la mise en place des ponts mĂ©talliques ne seraient pas passĂ©s et enfin tant que — 237 — les commandes du matĂ©riel roulant pour les lignes nouvelles ne seraient pas lancĂ©es. C'est seulement en effet, en rapprochant les prix rĂ©els, susceptibles Ă  bref dĂ©lai de variations considĂ©rables, des prix prĂ©vus en 1908 et 1909 aux avant-projets, que les ingĂ©nieurs pouvaient faire un travail utile. Ces conditions se sont trouvĂ©es rĂ©alisĂ©es en 1912 pour la ligne de Berrouaghia Ă  Boghari aussi la rĂ©vision des dĂ©penses d'Ă©tablisement de cette ligne a-telle Ă©tĂ© soumise aux asemblĂ©es financiĂšres dans leur session de 1913 1. Pour l'ensemble des autres lignes c'est seulement au commencement de l'annĂ©e 1914 que l'avancement des travaux a permis d'effectuer la mĂȘme rĂ©vision. ni D'aprĂšs les nouvelles Ă©valuations, les prĂ©visions de dĂ©penses de premier Ă©tablissement des lignes de chemins de fer, s'Ă©lĂšvent Ă  144,440,000 francs. Si l'on rĂ©partit ces lignes en deux groupes, celles qui sont en cours d'exĂ©cution et celles qui sont en cours d'Ă©tudes, la rĂ©partition des dĂ©penses est la suivante 1° LIGNES EN COURS D'EXÉCUTION Oran Beni-Saf Ă  Tlemcen... Sidi-bel-AbbĂšs Ă  Tizi.. Tizi Ă  UzĂšs-le-Duc.... Relizane Ă  PrĂ©vost-Paradol PrĂ©vost-Paradol 1 Chemins de fer. Projet d'un 3e emprunt 1913, pages 10, 168 Ă  176. — 238 — Alger TĂ©nĂšs Ă  OrlĂ©ansville. . Berrouaghia Ă  Boghari Boghari Boghari Ă  Djelfa .... BouĂŻra Ă  Aumale Constantine AĂŻn-Beida Ă  TĂ©bessa et Ă  Morsott . 2° LIGNES EN COURS D'ÉTUDES Constantine Constantine Ă  OuedAthmĂ©nia OuedAthmĂ©nia Bizot Ă  Djidjelli Total Les ressources rĂ©alisĂ©es Ă  ce jour pour faire face aux dĂ©penses dont il s'agit, sont les suivantes 1° Fonds d'emprunt 2° CrĂ©dits ouverts sur les fonds du budget ordinaire des exercices 1906 Ă  1909 3° ExcĂ©dents du fonds de rĂ©serve en fonds de rĂ©serve en 1910, 1911 et 1912 4° ExcĂ©dents du fonds de rĂ©serve en 1914 Total Ainsi qu'on l'a rappelĂ© prĂ©cĂ©demment, Fadmi- — 239 — nistration, en prĂ©sentant le budget de 1913, avait signalĂ© que la situation provisoire de l'exercice 1912 se soldait par un excĂ©dent probable de 20 milions milions fr. 17 et indiquĂ© la possibilitĂ© d'affecter d'affecter service des chemins de fer, par prĂ©lĂšvement sur cet excĂ©dent, les sommes suivantes AchĂšvement du programme de 1907 Gare du rĂ©seau de l'Etat Ă  Oran Transformation de la ligne de BĂŽne Ă  TĂ©bessa Total Les commissions des chemins de fer, des travaux publics et de la colonisation avaient portĂ© Ă  11 millions millions 111 fr. 53 le crĂ©dit destinĂ© Ă  l'achĂšvement du programme de 1907; mais la commission des finances des dĂ©lĂ©gations avait rĂ©servĂ© son avis, en faisant observer que la rĂ©partition de l'excĂ©dent de 1912 pourrait ĂȘtre influencĂ©e par de nouveaux crĂ©dits crĂ©dits inscrire, particuliĂšrement celui de 5 millions pour participation aux dĂ©penses d'armement extraordinaire extraordinaire de la mĂ©trople. Cette Ă©ventualitĂ© s'est en effet, produite. L'administration, L'administration, en Ă©tablissant le projet de budget de 1915, s'est trouvĂ©e dans la nĂ©cessitĂ© de faire face Ă  des dĂ©penses qu'il n'Ă©tait pas possible de prĂ©voir au commencement de 1913, et c'est seulement par une compression Ă©nergique des dĂ©penses des divers services qu'elle est arrivĂ©e Ă  inscrire, pour l'achĂšvement l'achĂšvement du programme des chemins de fer de 1907, un crĂ©dit qui a Ă©tĂ© portĂ© successivement de deux millions et demi Ă  quatre et enfin Ă  six millions. L'ensemble des ressources créées pour la rĂ©alisation du programme de 1907 s'Ă©lĂšve donc Ă  94,000,000 de francs, chiffre rond, dont 6,000,000 de francs disponibles au 1er janvier 1915 seulement. Si l'on compare la totalitĂ© de ces ressources Ă  la totalitĂ© des prĂ©visions de dĂ©penses d'Ă©tablissement pour les deux groupes de lignes — lignes en cours 240 d'exĂ©cution et lignes en cours d'Ă©tudes — l'insuffisance l'insuffisance ressources ressort Ă  50,440,000 francs. Si on la compare aux prĂ©visions de dĂ©penses du premier groupe seulement — lignes en cours d'exĂ©cution d'exĂ©cution — l'insuffisance ressort Ă  6,440,000 francs. Mais il convient d'observer que les lignes de ce groupe ne seront pas terminĂ©es avant plusieurs annĂ©es, annĂ©es, qu'elles n'ont donc pas besoin en ce moment de toute leur dotation et que, d'ailleurs, les lois dĂ©claratives d'utilitĂ© publique les concernant prĂ©voient pour leur exĂ©cution le recours au budget ordinaire, concurremment avec les fonds d'emprunt, sans contenir Ă  leur Ă©gard la rĂ©serve formelle qui interdit d'entreprendre les lignes du second groupe avant que la totalitĂ© des ressources nĂ©cessaires Ă  leur exĂ©cution ait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Dans ces conditions, sous la rĂ©serve expresse qu'il sera pourvu par l'inscription au budget ordinaire des annĂ©es 1916, 1917 et suivantes des crĂ©dits qu'exige la marche normale des travaux d'Ă©tablissement des lignes du premier groupe — ce qui est une nĂ©cessitĂ© absolue; car l'arrĂȘt des travaux serait dĂ©sastreux pour l'AlgĂ©rie; — il semble qu'il soit possible, sans crĂ©er en 1915 d'autres ressources que celles que prĂ©voit le budget de cet exercice, simplement en spĂ©cialisant ces ressources, d'entreprendre dĂšs 1914 l'exĂ©cution de l'une des lignes du second groupe, celle de Constantine Ă  Oued AthmĂ©nia. En effet, d'aprĂšs la rĂ©vision au 31 dĂ©cembre 1913 des dĂ©penses d'Ă©tablissement des lignes nouvelles de chemins de fer, la ligne de Constantine Ă  OuedAthmenia doit coĂ»ter 9,000,000 francs. Or, le budget de 1914 comporte Ă  la section XI, chapitre 35, sous la lubrique construction de lignes nouvelles de chemins de fer >> un crĂ©dit de fr. qui ne peut ĂȘtre utilisĂ© en 1914 sur les lignes du premier groupe. Si ce crĂ©dit Ă©tait affectĂ© exclusi- 241 veinent Ă  la ligne de Constantine Ă  Oued-Athmenia, il ne manquerait, pour complĂ©ter la dotation de celleci, qu'une somme de fr. Ă  prĂ©lever sur le crĂ©dit de 6,000,000 francs inscrit au projet de budget de 1915, avec la mĂȘme destination. Les ressources nĂ©cessaires pour la construction de la ligne de Gonstantine Ă  Oued-Athmenia seraient ainsi créées, sans pouvoir ĂȘtre employĂ©es Ă  une autre destination, et dans ce cas, le gouverneraient, si l'on se rĂ©fĂšre Ă  ses rĂ©ponses Ă  la prĂ©cĂ©dente demande qui lui a Ă©tĂ© adressĂ©e au sujet de la mĂȘme ligne, ne se refuserait sans doute pas Ă  admettre la spĂ©cialisation des crĂ©dits telle qu'elle vient d'ĂȘtre indiquĂ©e, ainsi que la construction immĂ©diate de la ligne de Gonstantine Ă  Oued-Athmenia, pourvu que les assemblĂ©es financiĂšres algĂ©riennes aient pris sur ces deux questions des dĂ©libĂ©rations fermes et donnĂ© l'assurance qu'elles inscriront, chaque annĂ©e, au budget ordinaire, les crĂ©dits indispensables pour la bonne marche des travaux sur les lignes en cours d'exĂ©cution. En consĂ©quence, l'administration propose aux assemblĂ©es financiĂšres de vouloir bien dĂ©cider d'une façon ferme et dĂ©finitive * 1° Que le crĂ©dit de 7,806,000 francs, inscrit au budget de 1914, section XI, emploi des excĂ©dents du fonds de rĂ©serve, sous la rubrique gĂ©nĂ©rale construction des lignes nouvelles de chemins de fer » sera affectĂ© uniquement Ă  la construction de la ligne de Gonstantine Ă  Oued-Athmenia, Ă  l'exclusion de toutes autres lignes; 2° Que le crĂ©dit de 5,596,900 franco, prĂ©vu au projet de budget de 1915, section XI, emploi des excĂ©dents du fonds de rĂ©serve, sous la mĂȘme rubrique gĂ©nĂ©rale construction des lignes nouvelles de chemins de fer » sera affectĂ©, jusqu'Ă  concurrence de 1,194,000 francs, Ă  complĂ©ter la dotation de la ligne de Constantine Ă  Oued-Athmenia et pour le 16 P. 242 surplus, soit 4,762,900 francs, Ă  commencer la dotation de la ligne de Djidjelli Ă  Bizot ; 3° Que les travaux de la ligne de Constantine Ă  Oued-Athmenia devront ĂȘtre entrepris dĂšs que le gouvernement en aura donnĂ© l'autorisation. Quant Ă  la ligne de Djidjelli Ă  Bizot, l'administration, que prĂ©occupe vivement la situation créée Ă  cette ligne par la rĂ©serve insĂ©rĂ©e dans la loi dĂ©clarative d'utilitĂ© publique, espĂšre pouvoir ĂȘtre en mesure de soumettre aux assemblĂ©es financiĂšres algĂ©riennes, dans leur session de 1915, des propositions en vue de passer de la pĂ©riode des Ă©tudes Ă  la pĂ©riode des travaux. On pourrait tout d'abord demander au ministre de l'intĂ©rieur l'autorisation de construire l'une des sections de la ligne jusqu'Ă  concurrence de la somme de 4,762,900 francs, indiquĂ©e plus haut. D'autre part, les dĂ©lĂ©gations financiĂšres n'ignorent pas que la direction des chemins de fer algĂ©riens de l'Etat prĂ©pare un projet d'emprunt dans lequel il serait possible de comprendre les 4 millions, destinĂ©s dans le projet de budget de 1915, Ă  la transformation du BĂŽne-Guelma-Souk-Ahras, ce qui libĂ©rerait 4 millions de plus. Les dĂ©lĂ©gations auront enfin toute libertĂ© pour envisager dĂšs maintenant la possibilitĂ© de rĂ©server, sur les excĂ©dents du fonds de rĂ©serve affĂ©rents aux exercices 1913 et 1914, la somme nĂ©cessaire pour parfaire la dotation de la ligne Bizot-Djidjelli. On est fondĂ© d'ailleurs Ă  penser que le retard rĂ©el que subira l'ouverture de la ligne Ă  l'exploitation se trouvera trĂšs attĂ©nuĂ© en premier lieu, parce que tous les projets d'exĂ©cution seront prĂȘts lorsque l'autorisation de commencer les travaux sera donnĂ©e et, en second lieu, parce que le personnel devenu disponible sur les autres lignes en cours d'achĂšvement pourra ĂȘtre employĂ© Ă  renforcer celui de la ligne. Les travaux seront, en outre, conduits de maniĂšre Ă  permettre la mise en exploitation successive des 243 - diverses sections en commençant par les sections extrĂȘmes. Satisfaction sera ainsi donnĂ©e, dans la mesure du possible, aux desiderata des populations intĂ©ressĂ©es. — 244 — RACHAT DU RESEAU ALGERIEN DE LA COMPAGNIE BONE-GUELMA, VENTILATION DE L'ACTIF DE LA COMPAGNIE ENTRE SES RESEAUX ALGERIEN ET TUNISIEN. Par une lettre du 8 avril dernier, M. le ministre des travaux publics a informĂ© M. le gouverneur gĂ©nĂ©ral que le conseil d'Etat venait d'adopter le projet de dĂ©cret ayant pour objet d'autoriser le rachat du rĂ©seau algĂ©rien concĂ©dĂ© Ă  la compagnie des chemins de fer de BĂŽne Ă  Guelma et prolongements. La teneur de ce projet est la suivante Le PrĂ©sident de la RĂ©publique Française ; Sur le rapport du ministre des travaux publics, et du ministre des finances, Vu la loi du 23 juillet 1904, dĂ©terminant les participations de l'Etat et de l'AlgĂ©rie dans la charge annuelle des chemins de fer de la colonie et notamment l'article 7 ainsi conçu Les modifications qui seraient apportĂ©es aux conventions existantes, avec ou sans changement dans la constitution des rĂ©seaux, le rachat, Fex ploitation en rĂ©gie des lignes actuellement concĂ© dĂ©es, devront ĂȘtre dĂ©libĂ©rĂ©s par les dĂ©lĂ©gations financiĂšres et le conseil supĂ©rieur du gouvernece ment, dans les formes prĂ©vues pour le vote du les formes prĂ©vues pour le vote du budget spĂ© cial, et approuvĂ©e par une loi. , Reste » A ajouter Frais gĂ©nĂ©raux l/10e » Total » L'avant-projet a Ă©tĂ© soumis Ă  une enquĂȘte d'utilitĂ© publique dont les conclusions ont Ă©tĂ© favorables. Les Ă©tudes dĂ©finitives sont actuellement poursuivies en vue de l'Ă©tablissement des projets- d'exĂ©cution; elles comprennent, en particulier, le perce17 perce17 — 258 — ment d'une galerie pilote Ă  l'emplacement du tunnel de l'Akboub longueur mĂštres. En raison de l'anciennetĂ© de la dĂ©claration d'utilitĂ© d'utilitĂ© du chemin de fer de Mostaganem Ă  Tiaret, qui remonte au 15 avril 1885 et de l'importance l'importance modifications Ă  apporter au tracĂ©, une nouvelle dĂ©claration d'utilitĂ© publique est nĂ©cessaire en ce qui concerne la rectification. De mĂȘme que pour les travaux complĂ©mentaires d'Ă©tablissement, cette dĂ©claration doit ĂȘtre prononcĂ©e par un dĂ©cret. En consĂ©quence, l'administration a prĂ©parĂ© le projet de dĂ©cret suivant, dont elle soumet les dispositions Ă  l'approbation des assemblĂ©es financiĂšres algĂ©riennes avant de le transmettre Ă  M. le ministre des travaux publics. PROJET DE DÉCRET Le prĂ©sident de la rĂ©publique française, Sur le rapport du ministre des travaux publics, Vu la loi du 15 avril 1885 qui a dĂ©clarĂ© d'utilitĂ© publique, Ă  titre d'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, l'Ă©tablissement du chemin de fer de Mostaganem Ă  Tiaret, par ou prĂšs AĂŻn-TĂ©delĂšs, Relizane et Fortassa et approuvĂ© la convention provisoire passĂ©e le 15 mai 1884 entre le ministre des travaux publics et la compagnie franco-algĂ©rienne pour la concession du dit chemin de fer; Vu la loi du 12 dĂ©cembre 1900 ayant pour objet le rachat des concessions de chemins de fer de la compagnie franco-algĂ©rienne ; Vu la loi du 23 juillet 1904 dĂ©terminant les participations de l'Etat et de l'AlgĂ©rie dans la charge annuelle des chemins de fer algĂ©riens; Vu le dĂ©cret du 24 mars 1905 chargeant la direction des chemins de fer de l'Etat de l'exploitation d_es lignes rachetĂ©es Ă  la compagnie franco-algĂ©rienne et de leurs prolongements; Vu le dĂ©cret du 27 dĂ©cembre 1912 relatif Ă  l'organisation administrative et financiĂšre des chemins de fer algĂ©riens de l'Etat; 259 — Vu l'a vaut-projet de la rectification de la ligne de chemin de fer de Mostaganem Ă  Tiaret entre AĂŻh-TĂ©delĂšs et Bel-Hacel ; Vu les piĂšces de l'enquĂȘte d'utilitĂ© publique ouverte sur cet avant-projet en exĂ©cution de l'ordonnance du 18 fĂ©vrier 1834; Vu les dĂ©libĂ©rations de l'assemblĂ©e plĂ©niĂšre des dĂšlgations financiĂšres et du conseil supĂ©rieur, en date du et du Vu la lettre du gouverneur gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie en date du Le conseil d'Etat entendu, DÉCRÈTE Article lel. — Sont dĂ©clarĂ©s d'utilitĂ© publique les la rectification de la ligne de chemin de fer de Mostaganem Ă  Tiaret, entre AĂŻn-TĂ©delĂšs et Bel-Hacel, conformĂ©ment aux dispositions gĂ©nĂ©rales de l'avant-projet soumis Ă  l'enquĂȘte. La prĂ©sente dĂ©claration d'utilitĂ© publique sera considĂ©rĂ©e comme nulle et non avenue si les expropriations nĂ©cessaires pour l'exĂ©cution de la rectification ne sont pas accomplies dans un dĂ©lai de deux ans Ă  partir de la date du prĂ©sent dĂ©cret. Article 2. — Les dĂ©penses de la rectification sont Ă  la charge du budget ordinaire de l'AlgĂ©rie, qui devra prĂ©voir chaque annĂ©e les crĂ©dits nĂ©cessaires pour les travaux jusqu'Ă  leur entier achĂšvement. Article 3. — Les parties du tracĂ© actuel de la ligne de Mostaganem Ă  Tiaret auxquelles sera substituĂ©e la rectification projetĂ©e sont dĂ©classĂ©es; mais ce dĂ©classement ne recevra son effet qu'aprĂšs la mise en exploitation de la rectification. ' Article 4. — Le ministre des travaux publics est chargĂ© de l'exĂ©cution du prĂ©sent dĂ©cret, qui sera insĂ©rĂ© au Bulletin des lois et au Bulletin officiel du gouvernement gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie. Fait Ă  Paris, le — 260 — TRAVAUX A EFFECTUER SUR LES FONDS D'EMPRUNT MODIFICATIONS AL PROGRAMME DES DE COLONISATION Les projets de crĂ©ation des centres de RĂ©chaĂŻga commune mixte de Chellala, arrondissement de MĂ©dĂ©a, d'AĂŻn-KermĂšs commune mixte du DjebelNador, arrondissement de Mascara, de Saguiet Sidi-Youssef commune mixte de Souk-Ahras, arrondissement de Guelma sont inscrits au programme des travaux Ă  exĂ©cuter sur les fonds du second emprunt et dotĂ©s, respectivement, de 400,000 francs, de 375,000 francs et de 126,000 fr. Le degrĂ© d'avancement des Ă©tudes et des opĂ©rations prĂ©liminaires relatives Ă  ces projets donne Ă  penser qu'ils ne pourront ĂȘtre rĂ©alisĂ©s que dans un avenir assez Ă©loignĂ©. D'autres projets, par contre, prĂ©sentent un degrĂ© d'urgence plus marquĂ© ou sont susceptibles d'ĂȘtre prochainement rĂ©alisĂ©s. Ce sont notamment, dans le dĂ©partement d'Alger, les centres de Champlain commune mixte de Rerrouaghia qui figure dĂ©jĂ , Ă  titre de mĂ©moire, au programme de second emprunt, et de Sicli-Yacoub commune mixte de l'Ouarsenis destinĂ© Ă  jalonner la future ligne du chemin de fer d'OrlĂ©ans ville Ă  Vialar; dans le dĂ©partement d'Oran, les villages d'Oued-Selen commune mixte Zemmora, dont les terres sont dĂ©jĂ  expropriĂ©es, et de RerkĂšche, commune mixte d'AĂŻn-TĂ©mouchent, appelĂ© Ă  devenir l'un des centres les plus prospĂšres de la rĂ©gion; dans le dĂ©partement de Constantine enfin, le centre de Zana, dont les travaux d'installation sont en suspens, depuis deux ans, par suite du manque de crĂ©dits pour le paiement des terres, et dont le conseil gĂ©nĂ©ral de Constantine a demandĂ© instamment l'achĂšvement. On propose d'affecter Ă  la rĂ©alisation de ces projets la somme totale de 901,400 francs, provenant — 261 — des dotations des centres de RechaĂŻga, AĂŻn-KermĂšs et Saguiet Sidi-Youssef, en la rĂ©partissant de la maniĂšre suivante i DĂ©partement d'Alger Champlain Sidi-Yacoub DĂ©partement d'Oran Oued-Selen BerkĂšche DĂ©partement de Constantine Zana Total Le centre d'Oued-Selen figurant dĂ©jĂ  au programme du second emprunt pour un crĂ©dit de 180,000 francs, sa dotation se trouvera ainsi portĂ©e Ă  la somme globale de 355,000 francs. Les projets de RechaĂŻga, AĂŻn-KermĂšs et Saguiet Sidi-Youssef seront, s'il y a lieu, exĂ©cutĂ©s soit sur les fonds troisiĂšme emprunt, soit sur les disponibilitĂ©s ultĂ©rieures du budget ordinaire. — 262 — RENOUVELLEMENT DES FEUILLES DE COUPONS DES OBLIGATIONS DE LA COMPAGNIE FRANCO-ALGERIENNE. Au cours des annĂ©es 1914 et 1915, il doit ĂȘtre procĂ©dĂ©, par les soins de la banque de l'Union parisienne, parisienne, renouvellement des feuilles de coupons de la compagnie franco-algĂ©rienne. Les frais prĂ©vus pour cette opĂ©ration s'Ă©lĂšvent Ă  la somme totale de 17,896 fr. 60 se dĂ©composant comme suit AnnĂ©e 1914. — Confection de feuilles concernant les titres des lignes de Mostaganem, d'AĂŻnThizi et de Modzbah. — Prix Ă  forfait » Frais de collage, apposition des timbres, vĂ©rification, etc. Ă  0,10 par feuille 60 Total 60 AnnĂ©e 1915. — Confection de feuilles concernant les titres de la ligne de MĂ©chĂ©ria. — Prix Ă  forfait Frais de collage, apposition des timbres, vĂ©rification, etc Total Les crĂ©dits nĂ©cessaires pour le rĂšglement de la dĂ©pense de 4,069 francs imputable Ă  l'exercice 1915 sont compris au chapitre 6, lre section du projet de budget de cet exercice. Mais l'administration ne dispose d'aucun crĂ©dit permettant de faire face Ă  la dĂ©pense de 13,827 fr. 60 imputable Ă  l'exercice 1914. Saisi de cette situation, M. le ministre des finances a autorisĂ© l'imputation provisoire au compte hors budget des dĂ©penses Ă  rĂ©gulariser du montant des frais de renouvellement qui seraient exposĂ©s du 1er octobre 1913 au 31 dĂ©cembre 1914 et dont le rĂšgle- i; 263 ment ne serait demandĂ© par la banque de l'Union parisienne qu'au cours de l'annĂ©e 1914. Il lui a paru, d'autre part, d'accord avec M. le Ministre de l'intĂ©rieur que, s'agissant dune dĂ©pense obligatoire incombant Ă  l'AlgĂ©rie en exĂ©cution de la loi du 23 1904, il y aurait lieu, pour rembourser le trĂ©sor de son avance, de recourir Ă  la procĂ©dure d'inscription d'office prĂ©vue par l'article 5, 5e alinĂ©a, de la loi du 19 dĂ©cembre 1900. M. le Ministre de l'intĂ©rieur s'Ă©tait proposĂ©, en consĂ©quence, d'effectuer l'inscription au budget de l'exercice en cours du crĂ©dit de 13,827 fr. 60 nĂ©cessaire pour le rĂšglement de l'avance du trĂ©sor, en insĂ©rant, Ă  cet effet, des dispositions spĂ©ciales dans le dĂ©cret prĂ©parĂ© par ses soins et Ă©dictĂ© le 29 mars 1914 en vue de l'ouverture d'office, au dit budget, d'une somme de 20,000 francs affectĂ©e aux dĂ©penses rĂ©sultant de la loi du 29 juillet 1913 sur la libertĂ© et le secret du vote. Mais les sections rĂ©unies de l'intĂ©rieur et des finances, du conseil d'Etat ont estimĂ© qu'Ă  cet Ă©gard une dĂ©libĂ©ration spĂ©ciale des assemblĂ©es financiĂšres Ă©tait nĂ©cessaire. Les dĂ©lĂ©gations sont, en consĂ©quence, appelĂ©es Ă  dĂ©libĂ©rer sur la question, au cours de leur prĂ©sente session. — 264 — CAISSE DE RETRAITES DE L'ALGERIE Admission au bĂ©nĂ©fice de la retraite sur la caisse locale de l'AlgĂ©rie des surveillants chefs d'ateliers et des surveillants, chefs d'Ă©quipe du service des postes, des tĂ©lĂ©graphes et des tĂ©lĂ©phones. Le projet de budget pour l'exercice 1915 comprend Ă  la section VI chapitre 1er la crĂ©ation de deux emplois de surveillant chef d'atelier et de 10 emplois de surveillant chef d'Ă©quipe du cadre algĂ©rien, par transformation de 12 emplois de surveillant du mĂȘme ordre. Afin de permettre Ă  ces nouveaux agents coloniaux d'effectuer les versements rĂ©glementaires pour la constitution de leurs droits Ă  une pension, il est nĂ©cessaire de les admettre au bĂ©nĂ©fice de la retraite sur la caisse locale de l'AlgĂ©rie dans les formes prĂ©vues par l'article 1er deuxiĂšme alinĂ©a du dĂ©cret du 16 juillet 1907. A cet effet, le projet de dĂ©cision suivant est soumis aux dĂ©libĂ©rations des dĂ©lĂ©gations financiĂšres et du conseil supĂ©rieur. PROJET DE DÉCISION Sont admis au bĂ©nĂ©fice de la retraite sur la caisse locale de l'AlgĂ©rie, les surveillants chefs d'ateliers et les surveillants chefs d'Ă©quipe du service des postes, des tĂ©lĂ©graphes et des tĂ©lĂ©phones en AlgĂ©rie. — 265 — CAISSE DES RETRAITES DE L'ALGERIE Classement du personnel des maĂźtres et gardiens de phare dans le service actif L'article 86 de la loi de finances du 10 avril 1910 a classĂ© dans le service actif, le personnel des maĂźtres et gardiens de phare. Cette disposition est applicable de plein droit aux maĂźtres et gardiens de phare de l'AlgĂ©rie qui sont placĂ©s, au point de vue des retraites, sous le rĂ©gime de la loi du 9 juin 1853 sur les pensions civiles. Il paraĂźt Ă©quitable de faire bĂ©nĂ©ficier de la mĂȘme mesure, les agents de ce service qui, entrĂ©s en fonctions depuis le 1er janvier 1901, sont placĂ©s, de ce fait, sous le rĂ©gime du dĂ©cret du 16 juillet 1907 sur les conditions de fonctionnement de la caisse des retraites de l'AlgĂ©rie. Or, d'aprĂšs l'article 5 § 4 de ce dĂ©cret, aucun emploi ne peut ĂȘtre compris dans le service actif ni assimilĂ© qu'en vertu d'un dĂ©cret rendu sur la proposition du gouverneur gĂ©nĂ©ral, aprĂšs avis conforme des dĂ©lĂ©gations financiĂšres et du conseil supĂ©rieur de gouvernement. A cet effet, le projet de dĂ©cision suivant est soumis aux dĂ©libĂ©rations des assemblĂ©es financiĂšres algĂ©riennes. PROJET DE DÉCISION Est complĂ©tĂ©, ainsi qu'il suit, le tableau des emplois du service actif annexĂ© Ă  l'article 5 § 3 du dĂ©cret du 16 juillet 1907 Travaux publics MaĂźtres et gardiens de phare en AlgĂ©rie. .V- 4v — 266 — PROJET DE DECISION relatif Ă  lu taxe Ă  percevoir pour la vĂ©rification des rĂ©cipients Ă  gaz comprimĂ©s ou liquĂ©fiĂ©s L'arrĂȘtĂ© ministĂ©riel du 12 novembre 1897 impose aux propriĂ©taires de rĂ©cipients destinĂ©s au transport par voie ferrĂ©e de gaz comprimĂ©s ou liquĂ©fiĂ©s, l'obligation de soumettre ces appareils Ă  des Ă©preuves officielles. Ces Ă©preuves doivent ĂȘtre effectuĂ©es par les agents du service des mines, mais aucun texte ne fixe pour l'AlgĂ©rie le mode ni les rĂšgles de perception des taxes auxquelles seront assujettis les propriĂ©taires en remboursement des dĂ©penses engagĂ©es par la colonie pour cette vĂ©rification. Dans la mĂ©tropole, la question est rĂ©glĂ©e par l'article 9 de la loi de finances du 13 avril 1898 qui a Ă©tendu aux Ă©preuves des rĂ©cipients Ă  gaz les dispositions des articles 6 et 7 de la loi de finance du 18 juillet 1892 relatifs aux Ă©preuves des appareils Ă  vapeur et a fixĂ© en principal Ă  cinq francs pour les rĂ©cipients d'une capacitĂ© supĂ©rieure Ă  100 litres, et Ă  cinquante centimes pour les rĂ©cipients d'une capacitĂ© Ă©gale ou infĂ©rieure Ă  100 litres, les droits Ă  percevoir pour chaque vĂ©rification suivie d'un ou de plusieurs poinçonnages. Un dĂ©cret du 12 septembre 1901 a rĂ©glementĂ© en AlgĂ©rie l'Ă©tablissement et la perception des droits d'Ă©preuves des appareils Ă  vapeur, en reproduisant les dispositions des articles 6 et 7 de la loi du 18 juillet 1892. mais sans rĂ©gler la question des droits d'Ă©preuve des rĂ©cipients Ă  gaz. Les nĂ©cessitĂ©s de l'industrie moderne, notamment l'emploi de plus en plus frĂ©quent de la soudure autogĂšne dĂ©velopperont certainement dans la colonie l'usage des rĂ©cipients Ă  gaz comprimĂ©s ou liquĂ©fiĂ©s dont les frais d'Ă©preuve devront ĂȘtre supportĂ©s par les intĂ©ressĂ©s; il importe donc de fixer le mode de paiement de ces frais. Il paraĂźt tout indiquĂ© de mettre en vigueur, en 267 AlgĂ©rie, comme on l'a fait en 1901, pour les appareils Ă  vapeur, les dispositions qui rĂ©gissent la matiĂšre dans la mĂ©tropole. En consĂ©quence, les dĂ©lĂ©gations financiĂšres sont appelĂ©es Ă  dĂ©libĂ©rer sur le projet de dĂ©cision ciaprĂšs Article unique. — Les dispositions des articles 1 et 2 du dĂ©cret du 12 septembre 1901, relatif aux droits d'Ă©preuve des Ă  vapeur, sont applicables aux Ă©preuves ou vĂ©rifications des rĂ©cipients Ă  gaz liquĂ©fiĂ©s ou comprimĂ©s, exigĂ©es par les rĂšglements rĂšglements le transport par cbemin de fer des matiĂšres dangereuses ou infectes. Il sera perçu, en principal, pour chaque opĂ©ration suivie d'un ou plusieurs poinçonnages, cinq 5 francs pour les rĂ©cipients d'une capacitĂ© de plus de 100 litres et cinquante centimes 0 fr. 50 pour les rĂ©cipients d'une capacitĂ© Ă©gale ou infĂ©rieure Ă  100 litres. — 268 — PERSONNEL DES PONTS ET CHAUSSEES ET DES MINES AmĂ©lioration des traitements Au cours de leur derniĂšre session, les assemblĂ©es algĂ©riennes ont inscrit au budget de l'exercice 1914 les crĂ©dits nĂ©cessaires pour allouer aux sousingĂ©nieurs, conducteurs et contrĂŽleurs des ponts et chaussĂ©es et des mines, dĂ©tachĂ©s en AlgĂ©rie, les traitements fixĂ©s par deux dĂ©crets du 8 juillet 1912, et non encore entiĂšrement appliquĂ©s. Elles ont dĂ©cidĂ©, en outre, de sĂ©parer le quart colonial de l'indemnitĂ© fixe attribuĂ©e Ă  ces fonctionnaires de maniĂšre qu'ils puissent bĂ©nĂ©ficier, automatiquement, d'une majoration d'un quart de l'augmentation de traitement Ă  eux concĂ©dĂ©e par les dits dĂ©crets. A ce dernier effet, les assemblĂ©es ont fait aux chapitres du budget qui supportent les traitements du personnel intĂ©ressĂ©, des inscriptions de crĂ©dits Ă©gales Ă  la moitiĂ© sommes nĂ©cessaires pour l'accomplissement de cette rĂ©forme, en spĂ©cifiant que l'autre moitiĂ© serait portĂ©e budgt de 1915. Les inscriptions ainsi ajournĂ©es et d'ailleurs prĂ©vues au projet de budget de 1915, sont les suivantes suivantes Section VIL — Ponts et chaussĂ©es. . . » Section VII bis. — Chemins de fer. . 50 Section VII 1er. — Mines » en y comprenant la dĂ©pense affĂ©rente au relĂšvement des indemnitĂ©s fixes de l'inspecteur gĂ©nĂ©ral et des ingĂ©nieurs en chef ou ordinaires. Enfin, les assemblĂ©es financiĂšres ont exprimĂ© le dĂ©sir, sur la proposition de la commission des finances et d'accord avec l'administration, de voir le personnel profiter des avantages complets'de la mesure, dĂšs le lpr janvier 1914, si, comme il arrive rĂ©guliĂšrement, les interruptions de service et les — 269 — vacances faisaient apparaĂźtre les disponibilitĂ©s nĂ©cessaires. nĂ©cessaires. En suite de ces dĂ©cisions et voeux des assemblĂ©es, et les disponibilitĂ©s budgĂ©taires ayant Ă©tĂ© reconnues reconnues un gouvernemental du 30 dĂ©cembre 1913 a sĂ©parĂ© le quart colonial des indemenitĂ©s proprement dites et fixĂ© ces derniĂšres suivant une Ă©chelle allant de 1,200 francs pour les conducteurs ou contrĂŽleurs de 4e classe, Ă  1,575 francs pour les sous-ingĂ©nieurs principaux et de 4,000 francs pour les ingĂ©nieurs ordinaires, Ă  6,000 francs pour les inspecteurs gĂ©nĂ©raux. Mais si la mesure voulue par les dĂ©lĂ©gations, est maintenant complĂštement rĂ©alisĂ©e pour les ingĂ©nieurs et les inspecteurs gĂ©nĂ©raux, il n'en est pas de mĂȘme en ce qui concerne les conducteurs et les sous-ingĂ©niurs. Pour que ces derniers fonctionnaires fonctionnaires puissent bĂ©nĂ©ficier pleinement des sacrifices consentis par la colonie en leur faveur, il indispensable allouer les traitements des dĂ©crets de 1912, avec le quart colonial correspondant, d'ailleurs admis par les assemblĂ©es assemblĂ©es pour ĂȘtre appliquĂ©s en 1914 ainsi qu'il rĂ©sulte des tableaux insĂ©rĂ©s dans le rapport de M. ColomiĂšs 1, savoir Traitements Quart mĂ©trqpoIttaln'S colonial Total Sous-ingĂ©nieur principal Sous-ingĂ©nieur de lre classe. Sous-IngĂ©nieur de 2e classe.. Conducteur ou contrĂŽleur de lre classe 875 de 2e classe 3 . 000 750 3. 750 de 3e classe 650 de 4e classe 550 2 . 750 La dĂ©cision pour prononcer le passage du traitement traitement au traitement nouveau appartenant 1 DĂ©lĂ©gations financiĂšres, 1913. — AssemblĂ©es plĂ©niĂšres, pages 781 et 783. — 270 — au ministre des travaux publics, des propositions dans ce sens lui ont Ă©tĂ© adressĂ©es en temps voulu, auxquelles il a Ă©tĂ© rĂ©pondu
Noustenterons ici de faire un résumé des causes et des conséquences de la guerre d'Algérie, conflit qui eu lieu de 1954 à 1962 désignant la guerre d'indépendance de l'Algérie, appelée aussi Guerre de libération nationale. Historiquement, l'Algérie a été un territoire à part entiÚre pour l'Empire colonial français.
Le JORA, Journal officiel de la RĂ©publique algĂ©rienne Ű§Ù„ŰŹŰ±ÙŠŰŻŰ© Ű§Ù„Ű±ŰłÙ…ÙŠŰ© Journal officiel de la RĂ©publique AlgĂ©rienne DĂ©mocratique et Populaire et dictamocratique Ű§Ù„ŰŹŰ±ÙŠŰŻŰ© Ű§Ù„Ű±ŰłÙ…ÙŠŰ©... lire plus, Commentaires facebook sur l'AlgĂ©rie et sur le journal officiel! Vous pouvez consulter le site du journal officiel d'AlgĂ©rie Ű§Ù„ŰŹŰ±ÙŠŰŻŰ© Ű§Ù„Ű±ŰłÙ…ÙŠŰ© sur Journal officiel d'AlgĂ©rie Le JORA Journal officiel de la RĂ©publique algĂ©rienne dĂ©mocratique et populaire est le moyen par lequel le gouvernement rend public l’ensemble de ses textes juridiques et rĂ©glementaires. Il contient les constitutions consĂ©cutives, les lois, les ordonnances, les codes, les dĂ©crets, les arrĂȘtĂ©s, et les dĂ©cisions de nominations. Il est publiĂ© officiellement en arabe. La version française en est la traduction. C’est donc la version arabe qui fait autoritĂ©. Au lendemain de l’indĂ©pendance nationale, l’AlgĂ©rie a publiĂ© son premier journal officiel en date du six juillet mil neuf cent soixante-deux, soit vingt-quatre heures aprĂšs la date officielle de l’IndĂ©pendance de l’AlgĂ©rie. Son nom Ă  l’époque Ă©tait le JOEA, le Journal Officiel de l’Etat AlgĂ©rien. Trois mois plus tard, le vingt-six Octobre de la mĂȘme annĂ©e, il change de dĂ©nomination pour devenir le JORADP, le Journal Officiel de la RĂ©publique AlgĂ©rienne DĂ©mocratique et Populaire, plus connu sous l’acronyme de JORA. Auparavant, les textes officiels de l’AlgĂ©rie sous domination française Ă©taient publiĂ©s au Bulletin Officiel du Gouvernement GĂ©nĂ©ral de l’AlgĂ©rie », créé en mil huit cents soixante-treize. » Baziz AlgĂ©rie mon amour. La pĂ©riodicitĂ© du JORA est irrĂ©guliĂšre. Le journal officiel parait en fonction de la disponibilitĂ© de la matiĂšre. L’un des plus importants numĂ©ros de l’annĂ©e est celui contenant le texte de la loi des finances de l’annĂ©e Ă  venir, ainsi que les Ă©ventuelles lois des Finances ComplĂ©mentaires. Le JORA a Ă©tĂ© placĂ© sous la responsabilitĂ© du SecrĂ©tariat GĂ©nĂ©ral du Gouvernement, le SGG. Ce dernier publie la version Ă©lectronique sur son site ou bien rendant la publication gratuite. Seule la version imprimĂ©e reste commercialisable, presque exclusivement sur abonnement. La version française ne peut ĂȘtre vendue qu’accompagnĂ©e de la version dite originale ». Sur le site web du JORA, il est possible d’effectuer des recherches selon plusieurs types de critĂšres Type de texte loi, dĂ©cret, 
 NumĂ©ro du journal, sa date, oĂč encore sur le texte intĂ©gral d’une collection concernant un secteur, un ministĂšre,
 Une fois la recherche terminĂ©e, il est donnĂ© au chercheur la possibilitĂ© de consulter le texte online ou encore de le tĂ©lĂ©charger au format PDF. Le site offre la possibilitĂ© de tĂ©lĂ©charger tout un ensemble de codes, tels le Code du Commerce, ou celui de la Famille, ainsi qu’un certain nombre de rapports d’activitĂ©s du SGG, difficilement accessible autrement. MĂȘme si le site est utile, il rencontre encore un certain nombre de problĂšmes techniques. Parfois, il est tout simplement inaccessible. Son moteur de recherche manque de souplesse, et ses critĂšres de recherche ne sont pas toujours Ă©vidents Ă  saisir. » AlgĂ©rie un documentaire exceptionel sur l'AlgĂ©rie. Le JORA est la principale publication officielle de l’Etat algĂ©rien. Mais il existe d’autres journaux faisant autoritĂ©, mais que l’Etat a placĂ© sous des tutelles moins Ă©levĂ©es dans la hiĂ©rarchie administrative de l’Etat. Il s’agit entre autres, du BOAL, Bulletin Officiel des Annonces LĂ©gales, dans lequel sont publiĂ©es toutes les annonces officielles concernant la crĂ©ation et la dissolution d’entreprises, Ă©manant des Ă©tudes notariales, ainsi que leurs comptes sociaux officiels. Il a Ă©tĂ© créé en mil neuf cents soixante-cinq et il est publiĂ© par le Centre National du Registre de Commerce. Un autre journal lĂ©gal publiĂ© par l’Agence Nationale de l’Edition et de la PublicitĂ© est le BOMOP, Bulletin Officiel des OpĂ©rateurs Publics, dans lequel passent les appels d’offres des marchĂ©s publics, depuis 1984. pour le journal info Algerieinfo, Presse d'AlgĂ©rie, Presse dz Liens Externes Page Wikipedia sur Journal officiel d'AlgĂ©rie Page Wikipedia sur l'AlgĂ©rie Chaine Youtube du journal Journal officiel d'AlgĂ©rie Page Facebook sur l'AlgĂ©rie Votre avis facebook sur le Journal officiel d'AlgĂ©rie et sur l'actualitĂ©! Si vous aimez le Journal officiel d'AlgĂ©rie, merci de cliquer sur J'AIME! Donnez votre avic sur le Journal officiel d'AlgĂ©rie, ce journal officiel de la rĂ©publique algĂ©rienne, et partagez le contenu de la page avec vos amis Facebook. “Le journal info votre site de la presse algĂ©rienne, original depuis 2013!
Historiquede la conservation et modalitĂ©s d'entrĂ©e . L'arrĂȘtĂ© gubernatorial du 6 avril 1908 qui crĂ©ait le service d'archives du Gouvernement gĂ©nĂ©ral avait prĂ©vu dans son article 3 que « Les documents algĂ©riens ou concernant l'AlgĂ©rie autres que ceux de l'administration centrale et prĂ©sentant un intĂ©rĂȘt historique pourront, sur l'ordre du Gouverneur gĂ©nĂ©ral, ĂȘtre versĂ©s aux
AlgĂ©rie Part Les dessous de l'actualitĂ© algĂ©rienneA la unePolitiqueEconomieExcluSociĂ©tĂ©DĂ©cryptageAnalyseInternationalEnquĂȘteJusticeHome A la une A la une Feux de forĂȘt prĂšs de 30 morts en AlgĂ©rie et un gouvernement sĂ©vĂšrement critiquĂ© aprĂšs la panne de l’avion russe affrĂ©tĂ© RĂ©daction AlgĂ©riepart plus - 17 aoĂ»t 2022 0 A la une Un mort Ă  Skikda, un ingĂ©nieur gravement brĂ»lĂ© Ă  Ohanet les travailleurs de Sonatrach en danger Ă  cause des nĂ©gligences de leur direction gĂ©nĂ©rale RĂ©daction AlgĂ©riepart plus - 17 aoĂ»t 2022 0 A la une Les vĂ©ritables consĂ©quences de la guerre en Ukraine sur l’AlgĂ©rie RĂ©daction AlgĂ©riepart plus - 16 aoĂ»t 2022 0 A la une ENQUETE DOCUMENTS EXCLUSIFS – Rabah Bouzeghaya, l’Autre Industriel qui a OptĂ© pour l’Import-Export en France ! Algeriepart Plus - 16 aoĂ»t 2022 0 A la une Comment la chertĂ© de la vie s’est aggravĂ©e dangereusement en AlgĂ©rie Ă  cause de certains facteurs internes » RĂ©daction AlgĂ©riepart plus - 16 aoĂ»t 2022 0 A la une Le TrĂ©sor Public s’est endettĂ© Ă  hauteur de l’équivalent de 26,8 milliards de dollars USD pour financer des entreprises Ă©tatiques algĂ©riennes moribondes RĂ©daction AlgĂ©riepart plus - 16 aoĂ»t 2022 0 A la une Exclusif. Le lieutenant-colonel Tarek Amirat en Ă©tat d’arrestation pour complot contre le Chef de l’Etat et sa famille » RĂ©daction AlgĂ©riepart plus - 15 aoĂ»t 2022 0 A la une Les Nouveaux Mensonges de ce PolĂ©miste ExilĂ© pour Tromper nos Concitoyens ! Algeriepart Plus - 15 aoĂ»t 2022 0 A la une L’Etat algĂ©rien a gagnĂ© beaucoup d’argent en 2022, mais investit trĂšs peu sur l’économie nationale Algeriepart Plus - 14 aoĂ»t 2022 0 A la une La Banque Mondiale tire la sonnette d’alarme le chĂŽmage a augmentĂ© de 64 % en AlgĂ©rie Algeriepart Plus - 14 aoĂ»t 2022 0 123...554Page 1 of 554 © Newspaper WordPress Theme by TagDiv
13mai 1958-1er juin 1958 : l'arrivĂ©e du gĂ©nĂ©ral de Gaulle. À Alger, une manifestation pour l'AlgĂ©rie française se tient le 13 mai 1958. Le gĂ©nĂ©ral Salan, commandant en chef des forces en

Mises Ă  jour Site 27 juillet 2022 Base de donnĂ©es 3 juillet 2022 DÉMÉNAGEMENT DES ARCHIVES PAROISSIALES DE CONSTANTINE Janvier 2010 La salle d'archives avant rangement AprĂšs rangement Le dĂ©mĂ©nagement des sœoeurs Clarisses d'Aix en Provence dans leur nouveau monastĂšre de la Bosque d'Antonelle a eu lieu en cette fin de Janvier 2010. Pour les archives diocĂ©saines de Constantine, Mmes Dureuil, Delaye, sœur Myriam et Claude Delaye avaient prĂ©parĂ© avec minutie les cartons contenant les dossiers. En ce 11 fĂ©vrier, un commando GAMT » composĂ© de Mmes Dureuil, MaĂźtre, MottĂ©, Ducros, Caillol, Leruste, Delaye, Mrs. Carrasco, Mathieu Poteaux notre informaticien et jeune gros bras » de l'Ă©quipe, sous la conduite de sœoeur Myriam et Claude Delaye ont investi les nouvelles salles d'archives oĂč 1,4 tonne de cartons les attendait ! Travail en chaine dĂšs 14 heures dans la bonne humeur. Le rangement de tous les dossiers s'achevait vers 17 heures. FatiguĂ©s, mais satisfaits, tous se rĂ©chauffĂšrent mistral glacial Ă  l'extĂ©rieur et rĂ©cupĂ©rĂšrent avec un bon chocolat chaud au bar de CĂ©lony. GrĂące Ă  cette action, les soeœurs pourront dans les jours Ă  venir rĂ©pondre aux demandes d'actes. L'Ă©quipe de rĂ©alisation INFORMATIONS ANOM Novembre 2009 C. Delaye et D. Carrasco ont rencontrĂ© le 27 octobre 2009 Madame CornĂšde, directrice des ANOM, et Madame Martinez en charge des archives d'AlgĂ©rie, pour suivre l'Ă©volution des dossiers qui nous avaient Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s lors de notre AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale de mars 2009 voir le compte-rendu dans la revue n° 106 de juin 2009. Nous retiendrons Actes d'Ă©tat civil d'AlgĂ©rie - Les actes disponibles Ă  Nantes ont Ă©tĂ© numĂ©risĂ©s jusqu'en 1962. - Seul l'hĂ©bergement des donnĂ©es est assurĂ© au niveau central. - Les ANOM ont la responsabilitĂ© de l'indexation, ce qui entraĂźne des frais locaux, mais les budgets ne suivent pas ! - La modification pour la recherche des patronymes de trois caractĂšres et moins est en cours. Pas de date de mise en service ! - Aix a reçu les actes numĂ©risĂ©s jusqu'en 1908 et pense les mettre en ligne mais seule la recherche sur les noms et prĂ©noms sera possible. Par ailleurs arrivent des actes de localitĂ©s de 1830 Ă  1904 qui ne faisaient pas partie du transfert initial et des actes complĂ©mentaires qui avaient Ă©chappĂ©s » Ă  la premiĂšre numĂ©risation . Les ANOM doivent en faire le dĂ©pouillement et ont beaucoup de difficultĂ©s Ă  gĂ©rer cela. - Il n'est pas envisagĂ© d'appliquer la nouvelle loi des 75 ans sur Internet problĂšme de confidentialitĂ© - Pour les actes restĂ©s en AlgĂ©rie rien n'avance. Un comitĂ© AlgĂ©rie-France doit ĂȘtre mis en œoeuvre ! Actes d'Ă©tat civil du Maroc et Tunisie Ces actes sont toujours bien au ministĂšre des Affaires ÉtrangĂšres Ă  Nantes et n'ont pas Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©s aux ANOM comme le laissait entendre une information qui s'est avĂ©rĂ©e sans fondement. Pour obtenir un acte Pour ces protectorats, les registres matricules militaires ont Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©s au ministĂšre des Affaires ÉtrangĂšres Ă  Nantes aprĂšs un court sĂ©jour aux ANOM. Avant transfert nous en avons rĂ©alisĂ© le rĂ©pertoire alphabĂ©tique que nous mettons en ligne sur Internet au fur et Ă  mesure de l'indexation. A ce jour, Maroc, annĂ©es 1914 Ă  1927, Tunisie, annĂ©es 1905 Ă  1925. Avec les informations que nous vous transmettons numĂ©ro microfilm et numĂ©ro de matricule vous pouvez obtenir par courrier Ă  Nantes une copie du dossier. Archives protestantes Informations du 20/04/2011 ce fonds est en traitement et pourrait ĂȘtre disponible cet Ă©tĂ©. Il sera aussi encodĂ© pour ĂȘtre mis en ligne dans les inventaires dĂ©taillĂ©s. La numĂ©risation des registres paroissiaux n'est pas envisagĂ©e cette annĂ©e. REVUES GÉNÉALOGIQUES RECOMMANDÉES Septembre 2009 AlgĂ©rie - Maroc - Tunisie sur la piste de vos ancĂȘtres Ce numĂ©ro spĂ©cial avril 2007 dĂ©diĂ© Ă  la gĂ©nĂ©alogie concernant l'Afrique du nord est structurĂ© en trois thĂšmes l'histoire de l'AlgĂ©rie, Archives er Ressources de l'AlgĂ©rie et Destination Afrique du nord particuliĂšrement dĂ©diĂ© au Maroc et Ă  la Tunisie. Vous le trouverez en kiosque ou en le commandant Ă  pour les adhĂ©rents utiliser le bon de commande que vous trouverez dans les pages jaunes de la revue n° 98 La revue Française de GĂ©nĂ©alogie - CDE - 10 avenue Victor-Hugo, 55800 Revigny-sur-Ornain. TĂ©l. 0 825 82 63 63 Fax 03 29 70 56 74. Document indispensable pour vos recherches sans oublier les numĂ©ros ci-dessous. Vos recherches en Europe Ce numĂ©ro, rĂ©digĂ© par les meilleurs spĂ©cialistes des recherches gĂ©nĂ©alogiques dans chaque pays europĂ©en une vingtaine de pays, offre le maximum de renseignements pratiques sur les dĂ©marches et les ressources Ă  privilĂ©gier. La Revue Française de GĂ©nĂ©alogie - CDE - 10, avenue Victor-Hugo - 55800 REVIGNY-SUR-ORNAIN - TĂ©l. 0 825 82 63 63 - Fax 03 29 70 56 74 GĂ©nĂ©alogie pratique les archives Nous vous recommandons la lecture de deux numĂ©ros spĂ©ciaux publiĂ©s par La revue française de GÉNÉALOGIE et d'Histoire des familles La religion du XVIe au XIXe traitant en particulier des registres paroissiaux, des registres post-concordaires, des archives diocĂ©saines, etc. Les archives traitant des archives nationales, dĂ©partementales, militaires, d'entreprise et de plusieurs articles de cybergĂ©nĂ©alogie. Vous les trouverez en kiosque ou en les commandant Ă  La Revue Française de GĂ©nĂ©alogie - CDE - 10, avenue Victor-Hugo - 55800 REVIGNY-SUR-ORNAIN - TĂ©l. 0 825 82 63 63 - Fax 03 29 70 56 74 Les archives des anciennes colonies NOS ANCÊTRES LES PIEDS NOIRS Le numĂ©ro 247 d'avril 2005 de la revue mensuelle GÉNÉALOGIE MAGAZINE recense, sous la plume de Philippe de Montjouvent, toutes les cotes intĂ©ressantes rĂ©pertoriĂ©es au Centre des Archives d'Outre-Mer d'Aix-en-Provence archives ministĂ©rielles, archives du Gouvernement GĂ©nĂ©ral, archives des dĂ©partements d'Alger, Constantine et Oran. Un travail Ă©norme qui vous sera indispensable pour des recherches au ANOM. Ne ratez pas ce numĂ©ro Ă  voir absolument. Vous le trouverez en kiosque ou en le commandant Ă  GĂ©nĂ©alogie Magazine - Éditions Christian - 14 rue LittrĂ©, 75006 PARIS. TĂ©l. 01 45 48 49 79 - Fax 03 29 70 56 74. Sur les traces de vos racines algĂ©riennes ... Le numĂ©ro 280 de mai 2008 de la revue GĂ©nĂ©alogie Magazine prĂ©sente un dossier pages 14 Ă  23 en trois volets Une histoire singuliĂšre Les Français d'AlgĂ©rie» par Jean-Jacques Jordi, historien, La vie quotidienne des français d'AlgĂ©rie vers 1950. L'exemple de Batna, petite ville de l'est, par Jean Bastier, professeur Ă  l'UniversitĂ© des Sciences sociales - Toulouse 1, Archives oĂč chercher ? Pour commander cette revue, consulter l'adresse ci-dessus. LOI SUR LES ARCHIVES Juillet 2008 Le 15 mai 2008, le SĂ©nat a adoptĂ© en deuxiĂšme lecture le texte de loi sur les archives votĂ© par l'AssemblĂ©e le 29 avril 2008, et l'AssemblĂ©e nationale l'a adoptĂ©e dĂ©finitivement le 1er juillet 2008. La loi nouvelle affirme le principe du droit d'accĂšs immĂ©diat aux archives publiques de tous les citoyens, et rĂ©duit dans l'ensemble les dĂ©lais de communicabilitĂ© pour les archives rĂ©servĂ©es qui intĂ©ressent particuliĂšrement les gĂ©nĂ©alogistes. Le tableau ci-dessous rĂ©sume les dĂ©lais pour cette sĂ©rie de fonds. Nature des documents Ancien dĂ©lai Nouveau dĂ©lai RĂ©gime commun 30 ans Communication immĂ©diate Vie privĂ©e 60 ans 50 ans Registres de naissance EC 100 ans 75 ans Registres de mariages EC 100 ans 75 ans Registres de dĂ©cĂšs EC 100 ans Communication immĂ©diate Recensements 100 ans 75 ans Actes notariĂ©s 100 ans 75 ans Archives judiciaires 100 ans 75 ans Dossiers de personnel 120 ans 75 ans Pers. mineures ou agressions sexuelles Pas de dĂ©lai spĂ©cifique 100 ans SĂ©curitĂ© des personnes 120 ans 100 ans Secret mĂ©dical 150 ans 120 ans ou 25 ans Ă  compter du dĂ©cĂšs DĂ©libĂ©rations du gouvernement 30 ans 25 ans SĂ»retĂ© nationale 60 ans 50 ans Arme de destruction massive 30 ans rĂ©gime commun Incommunicable Cette loi a paru au Journal Officiel le 16 juillet 2008. Nous souhaitons que les dĂ©crets d'application n'apportent aucune restriction sur le texte votĂ© par le lĂ©gislateur ... et que le fameux dĂ©lai de 120 ans appliquĂ© par la plupart des sites d'Archives dĂ©partementales qui ne repose ni sur une loi, ni sur une recommandation mais une simple initiative d'orientation de la CNIL en 2005 pour la protection de la vie privĂ©e soit assoupli. Nous vous encourageons Ă  consulter l'article du 14 aoĂ»t 2008 Application chaotique de la nouvelle loi sur les archives » paru sur le blog de la Revue Française de GĂ©nĂ©alogie. Autre nouvelle les recensements de population accessibles dĂšs 1975. Annonce de la Direction des Archives de France lors des Assises de la GĂ©nĂ©alogie Ă  Paris le 12 dĂ©cembre 2009. Consulter l'arrĂȘtĂ© publiĂ© . Suivez-nous, partagez et rejoignez-nous Ville d'Aix-en-Provence DĂ©partement 13 RĂ©gion PACA ONACVG Imprimerie Nouvelle Aixoise Conception Philippe ORTEGA Revue 158 Juin 2022 Cliquez sur l'image Prochains rendez-vous 2022 DEUXIÈME SEMESTRE 4 septembre Participation au Forum des associations Ă  La Garde Var 22 et 23 octobre Participation aux XXVe JournĂ©es rĂ©gionales de GĂ©nĂ©alogie 50 ans du CGMP Ă  Port-de-Bouc Guides de recherches

Pendantplus de dix ans, j'ai saisi sur ordinateur, les départs des émigrants français vers l'Algérie ; il s'agit de documents datant plutÎt d'aprÚs 1848, qui concernent les attributions ou les refus de concessions et de passages gratuits, les menaces de se voir supprimer les terres, etc. Ces relevés ont été effectués par des volontaires dans de nombreux dépÎts d'archives ; j'ai
Archives nationales d`outre-mer ALGÉRIE Gouvernement gĂ©nĂ©ral d Archives nationales d’outre-mer ALGÉRIE Gouvernement gĂ©nĂ©ral d’AlgĂ©rie Office algĂ©rien d'action Ă©conomique et touristique 1932-1950 GGA 9 O 1-20 Instrument de recherche Ă©tabli par Isabelle CHIAVASSA conservateur en chef du patrimoine 2015 Introduction Histoire administrative CrĂ©ation L'AlgĂ©rie voyait ses positions commerciales sur les marchĂ©s extĂ©rieurs de plus en plus menacĂ©es vers 1930, d'oĂč le vƓu formulĂ© par les dĂ©lĂ©gations financiĂšres qu'un organisme soit créé pour dĂ©velopper le commerce extĂ©rieur. La fondation de cet organisme nouveau s'inscrit Ă©galement dans les suites des manifestations du centenaire de la conquĂȘte. Un dĂ©cret du 29 octobre 1931 crĂ©a donc l’Office algĂ©rien d’action Ă©conomique et touristique OFALAC, Journal officiel de l'AlgĂ©rie du 27 novembre 1931. ChargĂ© d'assurer la propagande de l'AlgĂ©rie au point de vue Ă©conomique et touristique, il avait la personnalitĂ© civile 1. A l'Ă©poque, il Ă©tait situĂ© Ă  Paris, avenue des Pyramides, Ă  la mĂȘme adresse que l'Office administratif de l'AlgĂ©rie organisme bien plus ancien. Il donnait des renseignements, faisait des campagnes dans la presse, des publicitĂ©s dans les trains, offrait des prix ou des bourses scolaires, organisait des missions d'Ă©tude Ă  l'Ă©tranger ; il crĂ©a la marque de garantie "Algeria" par arrĂȘtĂ© de 1932 et par dĂ©pĂŽt au tribunal de commerce d'Alger. Elle s'appliqua aux raisins, figues, dattes.... Son premier prĂ©sident du conseil d'administration fut Morard, prĂ©sident de la chambre de commerce d'Alger, dĂ©lĂ©guĂ© financier ; le premier vice-prĂ©sident Ă©tait Vagnon, prĂ©sident de la chambre d'agriculture d'Alger. De conception plus souple et dotĂ© de moyens d'action plus rapides, l'Ofalac devait ĂȘtre plus efficace que les administrations ordinaires, dans l'esprit de ses fondateurs. Toutefois, l'Ofalac semble avoir Ă©tĂ© rĂ©ellement refondĂ© en 1936. Une loi du 31 dĂ©cembre 1935 prĂ©voyait en effet sa crĂ©ation, et elle fut effective par dĂ©cret du 2 mars 1936 Journal officiel du 19 mars 1936. L'Ofalac dĂ©pend du gouverneur gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie. Son siĂšge est dĂ©sormais Ă  Alger, 26 boulevard Carnot. Mais il assure une importante reprĂ©sentation Ă  Paris, 28 avenue de l'OpĂ©ra. C'est le gouverneur gĂ©nĂ©ral qui nomme son directeur par arrĂȘtĂ©. À partir de 1939, il est gĂ©rĂ© par une commission administrative, sous l'autoritĂ© du gouvernement gĂ©nĂ©ral ; il a un budget autonome. Le Service algĂ©rien d'information et de presse Le Service algĂ©rien d'information et de presse semble avoir Ă©tĂ© un des principaux services de l'Ofalac, créé en 1945. Son premier directeur fut Gabriel Audisio, au moins de septembre 1945 Ă  1948. Il Ă©tait auparavant, depuis au moins 1935 et jusqu'en 1942, directeur de l'Ofalac-Paris. Il s'agit du cĂ©lĂšbre Ă©crivain et poĂšte 1900-1978, amoureux de l'Afrique du Nord et de la littĂ©rature mĂ©diterranĂ©enne, mais aussi fonctionnaire. Ce service jouait un rĂŽle stratĂ©gique de transmission au cabinet du gouverneur gĂ©nĂ©ral d'informations politiques ou Ă©conomiques, et de propagande » Ă  Paris afin de faire connaĂźtre l'AlgĂ©rie photos, films, brochures. Mais dĂšs 1947-1948, ce service est transfĂ©rĂ© Ă  l'Office administratif de l'AlgĂ©rie, qui dĂ©pendait lui aussi du gouvernement gĂ©nĂ©ral. Cet office, dĂ©nommĂ© tantĂŽt Office administratif de l'AlgĂ©rie, tantĂŽt simplement Office de l'AlgĂ©rie, beaucoup plus ancien et beaucoup plus Ă©toffĂ© que l'Ofalac, avait son siĂšge Ă  Paris avenue des Pyramides. Toutefois le SAIP semble ĂȘtre restĂ© Ă  l'Ofalac, 28 avenue de l'OpĂ©ra. AprĂšs 1947 En 1946, Garcin, directeur de l'Ofalac, fut admis Ă  la retraite. Un texte de 1948 dresse le bilan et dĂ©crit les missions de l'Ofalac, qui semblent ĂȘtre les suivantes faire connaĂźtre les produits agricoles de l'AlgĂ©rie, assurer la standardisation afin d'exporter ces produits dattes, conserves de tomates, fruits, assurer la propagande Ă©conomique, contribuer au dĂ©veloppement Ă©conomique et touristique de l'AlgĂ©rie. L'Ofalac exerçait un contrĂŽle avant la vente au dĂ©part des ports algĂ©riens, ainsi que des contrĂŽles en usine conserves de poisson Ă  huile, confitures, et percevait des redevances de standardisation. Enfin, il prĂ©sentait l'AlgĂ©rie dans des foires-expositions et participait Ă  la rĂ©ception des touristes. Il semble que l'Ofalac n'a bĂ©nĂ©ficiĂ© que d'un nombre de fonctionnaires contractuels trĂšs rĂ©duit, moins d'une dizaine. Histoire de la conservation et modalitĂ©s d'entrĂ©e Le fonds est parvenu aux Archives nationales d'outre-mer mĂ©langĂ© avec le fonds, beaucoup plus 1 Rapport imprimĂ© sur la crĂ©ation de l'Office, FR ANOM GGA 8 CAB 65 volumineux, de l'Office administratif de l'AlgĂ©rie situĂ© lui aussi Ă  Paris, rue des Pyramides. Ces fonds sont arrivĂ©s vers 1962. PrĂ©sentation du contenu et intĂ©rĂȘt du fonds Le prĂ©sent instrument de recherche ne dĂ©crit que les archives de l'Ofalac-Paris ; le fonds de l'Ofalac-Alger n'est pas parvenu aux Archives nationales d'outre-mer, mais l'Ofalac-Alger, siĂšge officiel, ne semble pas avoir eu d'autoritĂ© rĂ©elle, car il Ă©tait rattachĂ© au cabinet du gouverneur gĂ©nĂ©ral, et le directeur de l'Ofalac-Paris correspondait directement avec ce cabinet et y prenait ses ordres on trouve pourtant parfois des courriers de l'OFALAC- Alger, oĂč il possĂ©dait bien une ligne tĂ©lĂ©phonique, une adresse tĂ©lĂ©graphique et un compte chĂšques postaux, en 1946. L'Ofalac tentait de valoriser Ă  Paris les productions agricoles d'AlgĂ©rie et de promouvoir le tourisme en AlgĂ©rie ce fonds reflĂšte ces deux activitĂ©s. Mais il semble trĂšs lacunaire. La promotion des produits agricoles n'est illustrĂ©e que par des dossiers sur les figues sĂšches et sur l'huile. Bien que d'importance trĂšs rĂ©duite, les dossiers relatifs au tourisme prĂ©sentent un rĂ©el intĂ©rĂȘt. Ils montrent quelle idĂ©e le gouvernement gĂ©nĂ©ral se faisait de la valorisation possible de l'AlgĂ©rie, notamment via le plan Monnet. Ce sont surtout les Nouvelles et informations d'AlgĂ©rie qui prĂ©sentent un grand intĂ©rĂȘt historique. Les dossiers qui les accompagnent montrent l'action personnelle de Gabriel Audisio, qui s'est dĂ©menĂ© pour leur obtenir des moyens, et rĂ©vĂšlent une volontĂ© ardente de l'Ofalac d'agir dans le secteur stratĂ©gique de l'information. Elles servaient Ă  informer rapidement les dĂ©cideurs, en une page, des Ă©vĂ©nements parisiens ou algĂ©riens pouvant avoir une influence sur l'Ă©conomie ou sur le tourisme. La liste de leurs destinataires exacts n'est pas conservĂ©e ; elle Ă©tait certainement adressĂ©e aux hauts fonctionnaires, aux chambres de commerce et aux chefs d'entreprise principaux d'AlgĂ©rie. L'activitĂ© de l'Ofalac consistait notamment Ă  Ă©diter et publier des brochures officielles, et deux pĂ©riodiques, le Bulletin Ă©conomique et juridique, et la revue Algeria ainsi que des affiches, des dĂ©pliants et deux films de propagande. On trouvera donc en bibliothĂšque l'essentiel du rĂ©sultat des travaux de l'Ofalac. Ses archives ci-dessous dĂ©crites n'en sont qu'un reflet assez mince. Aucun document d'archives ne dĂ©passe l'annĂ©e 1950, alors que l'Ofalac existait encore, et a mĂȘme publiĂ© jusqu'en 1963. La bibliothĂšque des Archives nationales d'outre-mer conserve 17 brochures publiĂ©es par l'Ofalac, et Ă©galement le premier Bulletin juridique publiĂ© par l'Ofalac de 1932 Ă  1934, puis la sĂ©rie du Bulletin Ă©conomique et juridique de 1946 Ă  1963. Conditions d'accĂšs et de reproduction En application des articles L et L du code du patrimoine, les documents dĂ©crits dans le prĂ©sent instrument de recherche sont librement communicables. Sources complĂ©mentaires aux Archives nationales d'outre-mer Gouvernement gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie Cabinet civil des gouverneurs gĂ©nĂ©raux 1932-1961 Cabinet Georges le Beau FR ANOM 3 CAB 64 Cabinet Chataigneau FR ANOM 8 CAB 17 et 65 Cabinet Naegelen FR ANOM 9 CAB 39, 110 et 174 Cabinet LĂ©onard FR ANOM 10 CAB 51, 67, 82, 96, 159, 223 Cabinet Soustelle FR ANOM 11 CAB 4 Cabinet Lacoste FR ANOM 12 CAB 141, 203, 253 Cabinet Salan FR ANOM 13 CAB 14 Cabinet Delouvrier FR ANOM 14 CAB 10, 24, 154 Cabinet Jean Morin FR ANOM 15 CAB 29 MinistĂšre d’État chargĂ© des affaires algĂ©riennes Service des Affaires politiques et de l'information - Service de presse et d'information Service algĂ©rien d’information et de presse FR ANOM 81 F 244-294, 1929-1960 Service des Affaires Ă©conomiques et financiĂšres - Bureau des Affaires Ă©conomiques et financiĂšres - Commerce, tourisme - Manifestations diverses, tourisme Tourisme, rĂ©glementation gĂ©nĂ©rale en AlgĂ©rie FR ANOM 81 F 2145, 1941-1961 RĂ©pertoire 9O1 DĂ©buts de l'Ofalac, envois de documentation et d'Ă©chantillons agricoles, crĂ©ation d'un hall d'exposition Ă  Paris correspondance 1932-1935 9O2 Budget et gestion budgets 1932-1934 ; ordres du jour et procĂšs-verbaux de la commission administrative de gestion, budgets, dĂ©cret organisant l'Ofalac publiĂ© au Journal officiel du 30 juin 1939 1939-1947 1932-1947 A noter note sur l’activitĂ© de l’OFALAC-Paris mai 1942 9O3 Personnel, statut, rĂ©munĂ©ration arrĂȘtĂ©s de portĂ©e gĂ©nĂ©rale 1932-1935 9O4 Commission des affaires nord-africaines, commission des fĂȘtes musulmanes procĂšsverbaux de sĂ©ance, dĂ©libĂ©rations, piĂšces comptables 1943-1950 La Commission des affaires nord-africaines, hĂ©bergĂ©e par l'Ofalac, avait en 1947 pour prĂ©sident Morard et pour chef Gabriel Audisio. Sa vocation initiale semble ĂȘtre l'aide aux prisonniers de guerre Ă  leur retour. 9 O 5-7 Tourisme 1947-1949 9O5 e 2 congrĂšs du tourisme africain, tenu Ă  Alger article de la Revue du Touring Club de France, liste des reprĂ©sentants des gouvernements, voeux 1947 9O6 Plan Monnet, commision de modernisation du tourisme notes, procĂšsverbaux de rĂ©union de sous-commission, correspondance entre le gouverneur gĂ©nĂ©ral et l'office administratif, renseignements sur l'organisation du tourisme en AlgĂ©rie, note imprimĂ©e reçue de la Documentation française 1947-1948 9O7 Commission de coordination du tourisme nord-africain, comitĂ© de tourisme colonial notes, procĂšs-verbaux de rĂ©union, notes imprimĂ©es de la Documentation française, carte de l'itinĂ©raire Zinder-Tamanrasset et BanguiStanleyville, arrĂȘtĂ© crĂ©ant un comitĂ© algĂ©rien du tourisme 1947-1949 9 O 8-12 Propagande Ă©conomique, aide Ă  l'exportation 1933-1948 9O8 Propagande et publicitĂ© en faveur de l'AlgĂ©rie et de ses productions », texte de l'agence Havas PublicitĂ©, sans date [vers 1948] 9O9 RĂ©pertoire imprimĂ© des producteurs agricoles du dĂ©partement d'Alger, publiĂ© par le gouvernement gĂ©nĂ©ral [sans date] 9 O 10 Commission internationale de la compensation privĂ©e procĂšs-verbaux de rĂ©union, notes de l'Ofalac-Paris sur ces rĂ©unions, correspondance 1942 9 O 11 Figues sĂšches, exportation bordereaux d'envoi de licences d'exportation, dĂ©clarations de contrats de vente par les exportateurs 1940-1941 9 O 12 Huile d'olive, valorisation, contrĂŽle de la qualitĂ©, dĂ©gustation, label Algeria, utilisation comme lubrifiant pour moteur correspondance 1933-1935 9 O 13 Revue de presse de Paris et de la zone occupĂ©e, rĂ©alisĂ©e par l'Ofalac juillet-novembre 1942 9 O 14 Publications de l'Ofalac Emploi de la marque pour les agrumes 1933, Les grands secteurs de l'Ă©conomie algĂ©rienne 1952, La cĂ©rĂ©aliculture algĂ©rienne 1948 1933-1952 9 O 15-20 Service algĂ©rien d'information et de presse 1945-1947 9 O 15 9 O 16 9 O 17 9 O 18-20 18 19 20 Objectifs du service, rĂ©partition de la propagande entre l'Office administratif et l'Ofalac, nĂ©cessitĂ© d'un budget et de personnel, mission Ă  Paris d'un conseiller technique des affaires musulmanes notes Ă©changĂ©es entre Audisio et Alduy, directeur de cabinet du gouverneur gĂ©nĂ©ral, contrat d'embauche, projets de budget, correspondance avec la direction du ContrĂŽle militaire des informations et avec le gouverneur gĂ©nĂ©ral Chataigneau 19451947 Action du service, relations avec les journalistes, signalement au gouverneur gĂ©nĂ©ral des textes intĂ©ressant l'AlgĂ©rie parus dans les journaux, almanachs ou encyclopĂ©dies, diffusion d'affiches et de discours, valorisation de la politique du gouverneur gĂ©nĂ©ral Chataigneau notes et tĂ©lĂ©grammes Ă©changĂ©s entre Audisio et Alduy 1946-1947 RĂ©munĂ©ration des collaborateurs, mise en place des abonnements du service Ă  des journaux et revues, prĂ©visions de dĂ©penses notes, factures, correpondance 1945-1947 Nouvelles et informations d'AlgĂ©rie rĂ©digĂ©es et diffusĂ©es par l'Ofalac Paris septembre 1945-1947 septembre - dĂ©cembre 1945 1946 1947 gkXBU4u.
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