jesuis née dans le mauvais corps en fait j'étais destinée à naître dans un corps, n'importe lequel, qui ne fait pas mal tout le caliss de temps Publié le 16/10/2018 à 0823 Girl» du jeune Lukhas Dhont,-27 ans tout juste – avait sidéré Cannes. Pour sa maîtrise, incroyable pour un premier film. Pour l'extraordinaire prestation de Victor Polster, jeune danseur de 16 ans qui incarne le personnage principal. Pour, aussi, la maturité du propos tenu qui fait de ce film traitant pourtant d'un sujet aisément casse gueule, un bijou de pudeur, de délicatesse et de grâce Mal dans sa peau au sens physique du terme. Comment vit – on quand son propre corps ne correspond pas à ce qu'on est ? Et plus généralement, qu'est ce que c'est que grandir, devenir adulte qu'est-ce que c'est que se construire, se battre pour devenir soi-même dans cette période chrysalide difficile douloureuse qu'est l'adolescence ? Voici donc l'histoire de Lara, 15 ans, belle jeune fille qui rêve de devenir danseuse étoile. Lara vit avec son père qui la soutient et l'encourage pour atteindre son rêve. Seule ombre au tableau Lara est née garçon… Alors qu'il commençait à étudier le cinéma dans une école, Lukas Dhont a lu un article racontant l'histoire d'une jeune fille née dans un corps de garçon et qui se battait pour rentrer dans une école de danse J'ai tout de suite été enthousiasmé à l'idée de pouvoir écrire sur un personnage comme elle quelqu'un de courageux, qui très jeune a remis en cause le lien qu'établit la société entre sexe et genre» explique t-il. Mal dans sa peau au sens physique du terme évitant de réduire son film à un débat sur le genre et la transidentité, Lukas Dhont se concentre sur le combat de l'intime. Introvertie, peu loquace et déterminée, Lara n'est pas en conflit avec la société, tout le monde soutient son combat à commencer par son père, les médecins, l'école de danse mais est en conflit avec son propre corps. Lara sait qui elle est. Le monde autour d'elle aussi. Mais lui faut apprendre à vivre avec ce corps. C'est-à-dire avoir la patience de modeler ce corps à la vérité de qui elle est. C'est un combat personnel, un combat avec elle-même. Et la danse est pour elle, un moyen de modeler ce corps à sa volonté» poursuit Lukas Dhont. Ce combat, ses souffrances, sa détermination, le jeune réalisateur belge le filme au plus près des émotions, à fleur de peau, avec une mise en scène radicale, sans un plan de trop et toujours avec une grande pudeur. Victor Polster, qui incarne Lara est un danseur à l'École Royale de Ballet d'Anvers. Le jeune homme, qui avait 14 ans au moment du casting est l'étoile montante de ce film. Sa prestation est saisissante Il a d'ailleurs décroché le Prix d'interprétation Un Certain Regard» au Festival de Cannes . Au départ nous avons fait des castings sans préciser le genre, garçon ou fille» terminait le réalisateur Mais quelque chose manquait toujours, parce qu'il fallait à al fois un bon danseur, un bon acteur et quelqu'un qui pouvait être transformé» en fille, Et puis, un jour, nous avons vu Victor. Et lui, c'était une évidence avec son visage angélique. En plus, Victor sera, j'en suis certain, un grand danseur…». Actuellement au cinéma
Scientifiquement personne ne peut naître dans le mauvais corps. Cela dit, je compatis à la souffrance d’une personne qui se sent plus près du "genre" de l’autre sexe, soit des caractéristiques ou attributs que la société associe communément aux hommes et aux femmes. Tout comme J. K. Rowling, dont la franchise et le courage méritent d’être salués, je pense que
Vous me décrivez, Lenny, une situation qui est pour vous douloureuse et complexe. Il y a d’abord votre propre questionnement se sentir un garçon dans un corps de fille n’est pas facile à vivre. Et il faudrait, je pense, que vous soyez soutenue par des professionnels, extérieurs à votre famille. Ils pourraient vous aider à progresser dans ce questionnement, mais aussi à comprendre ce qu’il provoque dans votre famille. Vous me dites en effet que vous n’avez parlé qu’à votre mère. Mais que votre sœur de 17 ans, qui avait déjà de mauvaises relations avec vous, a espionné » c’est votre mot ces conversations et vous a démasquée », insultée et rejetée. Ce qui est terrible pour vous, parce que vous l’aimez. Vous me demandez comment réagir. Je crois, Lenny, qu’il faut d’abord que vous compreniez que l’attitude de votre sœur ne peut pas être décryptée, comme vous le faites, en termes d’amour. Quand un aîné en effet déteste son cadet, il ne déteste pas ce cadet. Il déteste l’enfant qu’il a vu, un jour, arriver après lui dans sa famille. En étant sûr, parce qu’il n’avait pas été suffisamment préparé par ses parents à cette arrivée, que ce nouveau venu allait lui prendre sa place. Votre sœur vous considère sans doute toujours comme une rivale ce qui doit être difficile aussi pour elle. Et le fait que vous ayez en ce moment des relations privilégiées avec votre mère réactive sa souffrance. D’où sa violence. Elle aurait donc sans doute, elle aussi, comme votre mère et votre père dont vous ne parlez pas, besoin d’être aidée. Jesuis née dans le mauvais corps », répète la Montoise de 21 ans. Juste après la journée contre l’homophobie et la transphobie de ce 17 mai, Alice a accepté de témoigner. De notre envoyée spéciale à Chicago Sabrina a sorti les photos de classe de son fils, Ryan, depuis son entrée en maternelle. A 3 ans, c'est un petit garçon blond, aux cheveux très courts et au regard sérieux. Puis les cheveux s'allongent, retenus par une barrette. Les vêtements se féminisent. Sur le cinquième cliché, on voit une jolie fillette aux longues mèches blondes qui porte un chemisier ultra-girly. Ryan a aujourd'hui 11 ans. On la rencontre dans ce petit pavillon de la grande banlieue de Chicago, où ses parents se sont installés pour lui permettre de bénéficier d'une école plus tolérante que celle du quartier ouvrier où ils habitaient jusque-là. Dans cette salle de jeux remplie de poupées, de peluches et de bijoux, c'est une préado bien dans sa peau, potelée et volubile, qui adore les bracelets brésiliens et les soirées pyjamas avec ses copines. Elle dit juste qu'elle se sent comme "une fille dans son coeur et un garçon dans sa tête". Pour ses parents, Ryan est une "tomgirl", une fille manquée, comme il existe des "tomboys", des garçons manqués, insiste Sabrina, qui considère que leur enfant se situe dans "une zone grise" Aujourd'hui, elle se comporte en fille, mais, contrairement aux enfants transgenres, elle ne rejette pas son sexe. On l'aime et on la soutiendra, quoi qu'elle choisisse. Mais personne ne sait comment elle évoluera."Ryan est suivie au Lurie Children's Hospital, le grand hôpital pédiatrique de Chicago, au sein du service spécialisé "dans le genre et la sexualité" créé il y a un an par le docteur Robert Garofalo. Sa clinique, la quatrième de ce type aux Etats-Unis et la première du Midwest, prend en charge soixante-quinze enfants qui, comme Ryan, présentent une "dysphorie du genre", le terme utilisé aux Etats-Unis pour parler de ceux qui ne se sentent pas en adéquation avec leur sexe de naissance. Un petit garçon qui aime porter des robes De jeunes garçons qui se comportent comme des petites filles, des petites filles qui veulent vivre comme des garçons et, entre les deux, toute une palette de nuances. Le plus jeune a 4 ans. C'est un petit garçon d'origine hispanique qui aime porter des robes, terriblement malheureux depuis que son père lui a coupé les cheveux. Un autre, à 13 ans, hésite sur son identité un jour il se sent fille, le lendemain, garçon. Et pourquoi pas ? Nous leur disons que ce n'est pas grave, affirme le docteur Scott Leibowitz, pédopsychiatre. Nous leur expliquons qu'ils peuvent être qui ils veulent, et que cela ne doit surtout pas affecter les autres aspects de leur vie." Ici, on considère le genre comme un spectre large, une entité "fluide", qui évolue dans le temps, et ne se laisse réduire à aucune case... Notre monde nous enferme dans des concepts binaires. Il faut être un homme ou une femme, un mâle ou une femelle. Mais de nombreux enfants n'entrent pas dans ces cases. Cela met les gens mal à l'aise, mais c'est comme ça".Dans l'équipe du "docteur G.", comme l'appellent affectueusement ses patients, un pédiatre, une assistante sociale, un endocrinologue, un pédopsychiatre et une psychologue proposent une approche pluridisciplinaire, avec toujours, en toile de fond, une immense bienveillance. Evidemment, vue des Etats-Unis, la polémique française sur le genre paraît complètement désuète. N'en déplaise à ceux qui s'indignent qu'on puisse simplement questionner la frontière entre les sexes et refusent qu'on diffuse dans les écoles - et même à la télévision ! - un film comme "Tomboy", portrait sensible d'une petite fille garçon manqué, cette approche psychorigide est totalement hors de propos. Quel prénom ? Quelles toilettes ? Voilà plusieurs années qu'aux Etats-Unis, mais aussi aux Pays-Bas, en Belgique, en Argentine ou encore au Canada, la question des enfants transgenres se pose dans les écoles, les lycées et les universités, entraînant mille débats. Qu'est-ce qui caractérise un garçon, qu'est-ce qu'une petite fille ? Jusqu'où faut-il encourager la détermination des enfants ? Doit-on les appeler par le prénom qu'ils se sont choisi, alors que l'état civil refuse de leur donner raison ? Et enfin, question qui pourrait - à tort - passer pour dérisoire quelles toilettes ces enfants doivent-ils utiliser à l'école ? "M'autoriser à aller chez les garçons, c'est me reconnaître pour ce que je suis", dit Sade, 15 ans, adolescent aux cheveux ras et au visage fermé, bouleversé d'avoir reçu un avertissement pour avoir utilisé les sanitaires des garçons dans son lycée. On lui a proposé des toilettes "neutres", dont il fallait demander la clé. "C'était trop ostentatoire. Je ne veux pas attirer l'attention sur moi de cette manière." La petite Ryan aussi s'est vu refuser l'accès aux lavabos des filles. "C'est le côté puritain des Américains, s'enflamme son père. Mais de quoi peuvent-ils bien avoir peur ?" Le docteur G. intervient souvent dans les établissements scolaires, pour expliquer, rassurer, dédramatiser. "L'idée, c'est d'avoir une approche globale avec l'enfant bien sûr, mais aussi toute la famille, et l'école. C'est tout le système dans lequel vivent ces enfants qu'il faut prendre en compte, explique-t-il. Pour les parents, c'est une souffrance inimaginable d'élever un enfant transgenre..." Dépression, drogue, suicide... Extraverti et chaleureux, ce médecin spécialiste de la lutte contre le sida est terriblement ému quand il évoque le sujet il en a tant rencontré de ces jeunes transgenres rejetés par leur famille, confrontés à la dépression, la drogue, la prostitution, le suicide et l'automutilation. "J'en avais assez de soigner des ados transgenres malades du sida." C'est pourquoi il a créé cette clinique qui accueille les patients dès 3 ans, afin de "les traiter comme des enfants, et de tout mettre en oeuvre pour leur permettre de grandir dans un environnement sûr". Le centre, installé dans de vastes locaux au deuxième étage du plus prestigieux hôpital pédiatrique de Chicago, financé par deux figures de l'establishment - elles-mêmes adultes transgenres -, n'a rien d'une obscure officine "J'ai expliqué que d'ici cinq à dix ans il y aurait des centres comme celui-là dans tous les hôpitaux. L'hôpital a parfaitement compris l'intérêt d'être pionnier", explique Bob Garofalo, dont la clinique devrait avoir doublé de taille dans deux ans. En Argentine, Manuel, 6 ans, est officiellement devenu Luana. Une première, pour un enfant si jeune. REUTERS/Stringer Combien de jeunes sont concernés ? Aucune étude ne porte spécifiquement sur les enfants. Une enquête menée à San Francisco il y a deux ans évalue à près de 2% la proportion de lycéens et à 1% celle d'étudiants qui se définissent comme transgenres ou se disent concernés par des troubles du genre. Une autre, menée à Montréal, affiche des taux plus importants. Mais ne pas cerner l'ampleur du sujet autorise-t-il pour autant à le passer sous silence, encourageant les fantasmes mais interdisant toute prise en charge ? Invisibilité totale en France "En France, c'est le néant, soupire Julie Mazens, cofondatrice du site TXY Libre d'être n'a aucune donnée, car chez nous tous ces enfants sont contraints à une totale invisibilité." Et quand un pédopsychiatre accepte un patient, en toute discrétion, c'est souvent avec l'idée, largement imprégnée de psychanalyse, de le guérir. Rien de tel aux Etats-Unis, où la plupart des médecins, comme le docteur Garofalo, refusent de considérer la "dysphorie du genre" comme une maladie. Ici, on ne "soigne" pas, on accompagne "Il ne viendrait plus à l'idée de quiconque de soigner l'homosexualité", explique le médecin. En 2012, l'Association américaine de Psychiatrie a sorti les "troubles de l'identité du genre" de la liste des maladies mentales. Des mouvements d'étudiants, parmi les plus radicaux, exigent même la reconnaissance d'un troisième pronom personnel, ze, à côté de he "il" et she "elle" ! Tout de même, on s'interroge. Que des adultes décident de changer d'identité, soit. Mais est-il raisonnable de prendre en charge le désir d'enfants si petits ? Que peut savoir un enfant de 4 ans de son identité ? La formation du genre est précisément une question pédiatrique, rétorque Robert Garofalo. Il ne se construit pas à l'âge adulte, ni même à l'adolescence, mais à 3, 4, 5 ans."A 2 ans déjà, Ryan flashait sur le rose et les paillettes et se déguisait en Blanche-Neige. Son pyjama sur la tête en guise de longue chevelure, il chantait "Un jour mon prince viendra". Plus tard, quand leur entourage a taxé les parents de complaisance, ils ont ôté tous les jouets de fille de la chambre de leur enfant. "On me disait que je ne passais pas assez de temps avec lui", raconte Chris, le père, qui l'emmène alors jouer au football américain "Peine perdue ! Ryan dansait sur la pelouse au lieu d'attraper la balle." Les parents sont-ils responsables ? Les parents sont-ils responsables de ces "troubles" ? "Les psychiatres me renvoyaient une image qui ne nous correspondait pas, dit Sabrina. Je ne suis pas dominatrice. Mon mari n'est pas effacé. Et non, je n'ai jamais rêvé d'avoir une fille." Des médecins leur parlent d'une clinique réputée au Canada, qui pourrait peut-être "guérir" leur enfant. La liste d'attente est longue. Ils hésitent, puis laissent tomber. La rencontre avec le docteur G. a été une délivrance "Ryan n'est pas malade. Pourquoi ne pas la laisser explorer son identité ?" Contrairement à une idée reçue, la plupart des enfants avec des dysphories du genre ne deviennent pas des adultes transsexuels... Ni d'ailleurs des homosexuels Ce sont deux sujets différents. Certaines personnes ne sont pas nées dans le bon corps, et cela n'a rien à voir avec l'attirance qu'elles peuvent avoir pour l'un ou l'autre sexe, insiste le docteur Leibowitz. Dans les groupes de parole, les parents veulent savoir comment leur enfant va évoluer. Mais personne ne peut le prédire." Mais faut-il céder aux demandes d'un jeune enfant, au risque de l'influencer ? Le docteur Lisa Simmons, spécialiste de l'adolescence, ne nie pas la difficulté. Tout, pour elle, réside dans la finesse du diagnostic "Une dysphorie du genre, pour être avérée, doit répondre à trois critères, explique-t-elle. Un elle doit être persistante. Deux constante. Trois insistante." A partir de là seulement le patient entrera dans un processus de "transition" vers l'autre sexe, comme disent les transsexuels. Comment faire qu'elle s'accomplisse au mieux ? Là encore les experts sont rares, et la littérature, bien maigre. Il s'agit plutôt de codes de bonne conduite, établis par les rares médecins qui s'intéressent au sujet. La "transition sociale" La première phase n'est pas médicale ; c'est ce que les médecins appellent la "transition sociale" permettre à l'enfant de s'habiller comme il veut, de changer de nom pour ses proches s'il le souhaite. Quand, à 7 ans, Ryan a demandé à se déguiser en princesse pour la soirée d'Halloween, Sabrina, qui avait déjà cédé sur les robes à la maison, a décidé qu'il était temps de cesser de lutter contre l'évidence et de la laisser vivre sa vie. "Quel mal y a-t-il à ça, après tout ? L'essentiel, c'est qu'elle soit bien dans sa peau." Deuxième étape, à l'entrée de l'adolescence le traitement qui va bloquer la puberté. Très controversés - notamment en France -, ces inhibiteurs peuvent être administrés aux Etats-Unis dès 12-13 ans sur simple consentement écrit du patient. Avantage ils n'entraînent pas, selon ces médecins, d'effets irréversibles ; si l'enfant suspend son traitement, la puberté reprendra son cours. "C'est une manière d'appuyer sur le bouton pause", explique le docteur G., qui préconise d'administrer le traitement de façon précoce, avant l'apparition des premiers signes de la puberté, souvent très douloureusement vécus par les enfants transgenres. Troisième étape à 15 ans, Ryan devra faire un choix. Redevenir un garçon ou prendre des hormones qui lui permettront d'amorcer sa transformation en femme. "On n'en est pas encore là, dit Sabrina. Chaque chose en son temps." Ce corps qui trahit Cette troisième étape, lourde de conséquences, Sade, le garçon manqué qui ne supporte plus ce corps qui le trahit, s'apprête à la franchir. Avant d'entreprendre son traitement, il a rencontré par trois fois un psychologue à la clinique. Est-ce assez ? Ce n'est pas un problème mental. Quand tu sais qui tu es, tu n'as pas besoin de psy", rétorque-t-il, avec le ton tranchant de ses 15 11 ans, Sade a d'abord cru être lesbienne. En fouillant sur internet, elle découvre que c'est plus compliqué. "Pour les gens comme nous, le web a tout changé. J'ai découvert ce qu'était la dysphorie du genre, dont je n'avais jamais entendu parler. Et surtout que je n'étais pas seule." Sa rencontre avec le docteur G. a été une seconde naissance "Je n'osais pas y croire. Pour la première fois, on me comprenait d'emblée et je n'avais pas à tout expliquer." Sade se comporte en garçon, exige que ses parents le traitent comme tel et les foudroie du regard quand ils se trompent. Mais de temps en temps, il/elle ne s'interdit pas de mettre du vernis à ongles... L'opération pas un passage obligé Comme de nombreux transgenres, Sade se définit comme un être "neutre", qui refuse d'"entrer dans une boîte" et veut "juste" être lui-même. Ses parents sont tombés des nues quand leur enfant leur a avoué qu'il cachait ses seins sous des bandages. Aujourd'hui, ils soutiennent Sade de leur mieux, même si la rapidité de sa décision et le coût des traitements qui ne sont pas pris en charge par leur assurance les effraient dollars pour les tests hormonaux, dollars pour les injections, sans parler des consultations. "On ne sait pas très bien combien cela va finir par coûter, mais ça peut vite devenir un problème, murmure Tom, le père. Je voudrais qu'on puisse gagner du temps. Sade est si jeune. Et s'il changeait d'avis ?" Ne rien commettre d'irréversible. C'est l'obsession de tous les parents, avant l'ultime étape la chirurgie. Sade ne l'envisage pas pour l'instant. Pour Ryan, il est bien trop tôt pour y penser. Le docteur Garofalo est d'ailleurs loin d'être un prosélyte du bistouri. "La chirurgie n'est pas du tout une étape obligée. De nombreux adultes transgenres sont parfaitement à l'aise avec leur corps et ne ressentent ni le besoin ni l'envie d'être opérés." Un jour, des parents lui ont demandé d'opérer leur fils de 9 ans ! "Ils prétendaient que si je ne lui créais pas un vagin, il allait se suicider. J'ai répondu qu'il n'en était pas question. Je ne suis pas fou !" Quelquefois, pourtant, ce choix aussi radical que rarissime est vital. Ce sexe qui lui fait horreur A 14 ans, Amya attend comme une libération l'opération qui la délivrera de ce sexe de garçon qui lui fait horreur "Il faut que ça parte, le plus vite possible", dit cette jolie Black qui rêve de devenir mannequin. Elle devra attendre sa majorité, mais sa volonté semble inébranlable. Quand elle est née, Amya s'appelait Ariel un petit garçon qui voulait toujours imiter sa soeur jumelle et rêvait de devenir pom-pom girl au lieu de jouer au foot. L'ado raconte une enfance solitaire, les brimades, une angoisse sourde et mystérieuse. Ses résultats scolaires s'en ressentent. Il redouble. A 11 ans, Ariel avoue à sa mère qu'il aime un garçon. Convaincue depuis longtemps que son fils est gay, elle le rassure "Ce n'est pas grave." Mais, pour le père d'Ariel, c'est trop violent. "Il a dit que notre fils était trop jeune, qu'il n'était pas question d'en discuter." Convaincu d'être une fille, Ariel décide cependant de ne plus jamais parler de son "problème" "Je voulais que ma famille soit heureuse." Ses parents se séparent, puis se remarient deux ans plus tard. Le jour de la noce, Ariel, 13 ans, qui aurait tant voulu mettre une jolie robe, s'isole et pleure toutes les larmes de son corps. Pour sa mère, c'est le déclic. "J'ai réalisé combien mon bébé allait mal." Elle finit par consulter. Le verdict tombe, catégorique "Ariel n'est pas né dans le bon corps." A 13 ans, Ariel est devenu Amya, au moins pour ses proches. Visiblement, ses années de souffrance ont laissé des traces. Elle a peu d'amies, rêve de déménager. Elle voudrait tant pouvoir prendre un nouveau départ... "Si seulement j'avais su plus tôt, soupire sa mère, les larmes aux yeux. Cela me brise le coeur de penser qu'elle a été si seule." C'est pourquoi elle témoigne à visage découvert, avec sa fille Il n'y a pas de honte. Il faut au contraire en parler. Aucun enfant ne doit avoir à cacher ce qu'il est, à souffrir juste à cause d'un préjugé ou de l'ignorance."Trente ans après les bouleversements entraînés par la révolution arc-en-ciel et la reconnaissance des gays, un nouveau tabou est en train de se briser la question transgenre est désormais débattue sans hystérie dans la presse et à la télévision américaines. Signe des temps depuis le 13 février dernier, Facebook a introduit l'option "transsexuel" et "intersexuel", dans ses choix de genre.
AliciaCarton est née dans le mauvais corps : celui d'un homme. Depuis septembre, soutenue par ses amis mais pas sa famille, elle prend un traitement pour féminiser son corps.

Il semblait logique que la fille naturelle de Maurice Pialat acquière tôt ou tard le statut de cinéaste. Essai transformé en 2007 avec un documentaire sur sa jeune sœur autiste. Confirmation supplémentaire avec J’enrage de son absence », requiem sobre et douloureux sur le manque. Mado Alexandra Lamy et Jacques William Hurt ont perdu un enfant. Mado a refait sa vie avec Stéphane Augustin Legrand et donné naissance à un fils, Paul, désormais âgé de 7 ans. Mais Jacques, qui ressurgit dans son existence, développe avec le petit garçon une étroite complicité et finit par élire domicile dans la cave de l’appartement familial, à l’insu de Mado. Rencontrée dans un café parisien, la comédienne, qu’on retrouvera bientôt chez Claude Lelouch, évoque son film avec gravité. Son sourire solaire, son intelligence volontaire ont gagné en maturité. Regardez comme elle se tient droite », disait d’elle Jacques Rivette. Droiture, un mot qui lui suite après la publicité A quoi faut-il attribuer la genèse de J’enrage de son absence » ?Sandrine Bonnaire. A l’homme qu’aurait dû épouser ma mère, c’est-à-dire son premier amour. Lorsque j’étais enfant, il venait à la maison. Un jour, j’ai entendu quelqu’un m’appeler dans la rue. J’avais 22 ans, je sortais de chez Juliette Binoche et je m’apprêtais à tourner la Captive du désert », de Raymond Depardon. L’homme, un SDF, était allongé par terre, mais je l’ai reconnu il avait un regard si particulier. Nous avons bu un café. Je lui ai demandé pourquoi il avait coulé. Il a évoqué ce lien avec ma mère. Ce deuil qu’il n’avait jamais fait. Vous dites qu’il venait voir votre mère, vous vous retrouviez dans la position de l’enfant de votre film, dépositaire d’un secret ?Oui et non. Mon père connaissait son existence et ma mère parlait librement de lui. Ce qui est sûr, c’est que nous évitions de raconter à notre père qu’il était passé. Il s’agissait donc d’un demi-secret. Dans le film, Jacques se cache dans la cave de Mado pour rester auprès de Paul…Cette cave s’apparente à un ventre. J’aime bien l’idée que Jacques, premier mari de Mado donc hier légitime, soit contraint de se dissimuler. Qu’il vive dans ce trou noir mais retrouve la lumière au contact de ce petit garçon. Il se couche à même le sol comme une nonne avant de prononcer ses vœux. Peut-on lire » le film comme presque religieux ?Oui, Jacques se dépouille. Il ne se situe plus dans la vie, mais dans un recueillement permanent. Même s’il reste digne – il se lave, s’habille, se nourrit machinalement – il n’a plus ni besoin ni peur de rien. Il y a chez lui un jusqu’au-boutisme de la perte. La musique, d’Arvo Pärt à Górecki, la caméra, le silence renforcent son état. Pendant le tournage, j’ai trimbalé dans mon sac un DVD que je n’ai pas visionné Un condamné à mort s’est échappé », de Robert suite après la publicité La religion compte-t-elle pour vous ?Je comprends les gens en quête de foi, à condition qu’ils ne se montrent ni intégristes ni obsessionnels. Méditer, tenter d’acquérir un peu de sérénité, pourquoi pas ? Les prénoms de vos personnages revêtent-ils une importance particulière ?Jacques est un clin d’œil à Jacques Dutronc, un acteur que j’aime et auquel j’avais d’abord pensé avant que l’envie ne me vienne d’écrire pour William [père de sa fille aînée, NDLR]. Mado ne se réfère pas tant au film de Claude Sautet qu’à quelque chose de terrien. Stéphane se prénommait au départ Philippe. J’ai autour de moi des tas de Philippe sympathiques à l’inverse de mon coscénariste Jérôme Tonnerre qui connaît des Philippe mous. Nous l’avons alors baptisé Benoît. Mais nous n’arrivions pas à développer le rôle. Avec Stéphane, les choses se sont aussitôt débloquées. Comment avez-vous choisi vos acteurs ?Jacques a presque plus porté l’enfant disparu que Mado. William avait la carrure pour incarner ce type avec un trou dans le ventre ». J’ai toujours adoré Alexandra, à la fois pêchue, élégante et capable de nous embarquer. Pour Stéphane, j’avais d’abord songé à Eric Ruf, qui ressemble physiquement à William, j’imaginais, puisque J’enrage de son absence » raconte un transfert, que Mado aurait, elle aussi, pu faire le sien. Eric n’était pas libre. Je suis tombée sur une photo d’Augustin et me suis souvenue de lui dans un film que j’avais aimé 13 Tzameti », de Gela Babluani. Sur le plateau, entendiez-vous la phrase de Maurice Pialat Dès qu’un acteur se met à réfléchir, il est foutu » ?Je pense pareil. J’ai demandé à William de… ne rien faire. Il le comprenait mais il tentait de petites choses. Jacques, en manque de l’enfant dont Mado le prive, devient fou. William a commencé à jouer la folie. Je l’ai arrêté. Je voyais la composition. Je me suis aussi quelquefois montrée dure avec Alexandra, elle le dit, je me permets donc de le répéter. Je savais que nous ne tenions pas encore le personnage. Sinon, je trouve joli qu’une comédienne dirige une autre comédienne…La suite après la publicité Emmanuelle Béart, Isabelle Huppert, vous avez souvent eu des partenaires féminines…La sororité », ça existe, bien que le mot ne figure pas dans le dictionnaire. Et, à part avec une comédienne dont je tairai le nom, la complicité s’est toujours magnifiquement nouée. Je pense en particulier à Anouk Grinberg, une très belle actrice. Quand, dans les années 1980, vous filmiez votre sœur Sabine, aviez-vous déjà l’arrière-pensée de passer à la réalisation ?Non, mais sur certains premiers films, je m’intéressais à la caméra Joueuse », de Caroline Bottaro, projet que j’ai accompagné cinq ans. Un cœur simple », de Marion Laine. Marion était parfois en panne et nous lui suggérions des idées. Mais je faisais très attention à ne pas prendre le pas sur la réalisatrice. Il faut respecter et écouter les cinéastes sauf… lorsqu’ils se révèlent mauvais. J’ai tourné mon documentaire. La presse ne parlait pas seulement d’autisme mais de mise en scène. Je me suis sentie encouragée. Comment va Sabine ?Elle s’est vue dans le film. Elle a eu envie de se laisser pousser les cheveux. Elle a retrouvé son corps, la musique, elle fabrique des poupées de laine et de chiffon sublimes… Vous deviez jouer dans les Herbes folles », d’Alain Resnais…Oui, mais j’étais engagée sur le film de Caroline Bottaro. Il y a des années que je rêve de travailler avec Resnais. Il m’avait proposé un rôle de huit minutes dans Le tsar s’est fait photographier », l’adaptation d’une opérette de Kurt Weill. Le film ne s’est jamais monté. J’apparaissais au début. On me bâillonnait. Je restais cachée derrière une plante verte et je réapparaissais à la fin. Le personnage des Herbes folles » m’intéressait à moitié. Ce n’était pas là-dessus que nous devions nous suite après la publicité Dans votre film, Jacques devient père de substitution. Quel a été le vôtre ?J’avais un père. Mais je dirais Pialat. Je suis née deux fois. Une fois dans ma famille. Une fois dans le métier. Pialat m’a donné des ailes. Mon père, lui, m’a inculqué tout ce qui a donné envie à Pialat de me choisir. La solidité, l’aplomb. Il avait eu une vie difficile et, à la maison, il fallait coûte que coûte avancer et positiver. Ne pas se plaindre, ne pas pleurer. Si vous ne deviez garder qu’une image de Pialat…Il aurait les mains dans les poches de son jean, les épaules un peu relevées, son grand sourire… Il m’engueulait mais il savait aussi me faire rougir tant sa tendresse débordait. Repères 1967. Naissance à Gannat dans l’Allier. 1983. “A nos amours”, de Maurice Pialat. 1985. “Sans toit ni loi”, d’Agnès Varda. 1986. “La Puritaine”, de Jacques Doillon. 1987. “Sous le soleil de Satan”, de Maurice Pialat. 1988. “Quelques Jours avec moi”, de Claude Sautet. 1990. “La Captive du désert”, de Raymond Depardon. 1994. “Jeanne la Pucelle”, de Jacques Rivette. 1995. “La Cérémonie”, de Claude Chabrol. 1998. “Au cœur du mensonge”, de Claude Chabrol. 2001. “C’est la vie”, de Jean-Pierre Améris. 2003. “Confidences trop intimes”, de Patrice Leconte. 2007. Réalisation d’ Elle s’appelle Sabine ». 2008. “Un cœur simple”, de Marion Laine 2009. “Joueuse”, de Caroline Bottaro.

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Hello Neneh, Tu t'es réveillée avec du sang neuf, tu t'es réveillée avec une petite lueur qui te dit "j'ai le choix, je peux faire des choses, ma vie est entre mes mains" et cela est très créatif, porteur de force. Ceci dit, ne t'interdit pas la colère sur ce chemin-là, ne t'interdit pas d'ouvrir les yeux sur ce qui ne te convient pas, t'énerve, t'insuporte, d'en parler, de râler dessus, parce que c'est Cela qui nourrit la force en nous. Plus exactement, c'est en empêchant nos colères et lucidités de s'exprimer qu'on tue la force vitale en soi et qu'on finit par ne plus avoir la force de vivre. Je ne dis pas que ta dépression est de ta faute, hein? Ce que tu as vécu et vis encore est difficile, ces vexations, cette impression de ne pas vivre comme tu le voudrais, cette humiliations de ton pays qui n'a jamais été réparée, qui est même ravivée en travaillant pour des japonais je connais très mal l'histoire de ton pays, si tu veux m'en dire plus, je te lirai avec plaisir $🙂 , bref, tout cela débouche logiquement sur de la confusion qui suis-je? qu'est-ce que je veux? pourquoi je me sens mal?, du mal de vivre, de la colère renfermée, la pire! $🙅 . Donc moi, je dis mille fois oui au fait d'avoir des rêves, de te dire que tu pourras changer des choses, que tu pourras aider des gens en difficulté mentale, que tu pourras changer des choses pour ton pays. Imagination ridicule dis-tu, stupide prétention? non, pas du tout! Mais rêve, la base première nécessaire qui se transforme ensuite à la fois en joie de vivre et en projets concrets! Ne réfréne pas tes rêves, ne te force pas à être réaliste jusque dans tes rêves! Autorise-toi à voir grand à aller vers ce qui te plait. Pourquoi est-ce que ça ne serait pas possible, en fait. Peut-être pas demain, mais si tu gardes ce rêve dans ton coeur, tu croiseras sans doute des opportunités que tu penseras à saisir puisque ce rêve sera en toi, et là, ton rêve pourra se réaliser! Chéris tes rêves, ne t'en excuse pas, aime-les et conserve-les précieusement, c'est comme cela que tu auras l'opportunité dans ta vie d'en réaliser quelques uns! Ou peut-être tous, qui sait? Au sujet de la colère, j'insiste, ne crois surtout pas que prendre sa vie en main veuille dire ne pas en vouloir à qui que ce soit, réfréner toute colère, pardonner, ne s'en prendre qu'à soi-même de tous les malheurs de sa vie... Non! La dépression est nourrie par ce genre de "bonnes manières", de faux "sens des responsabilités"... Il n'y a aucun mal à exprimer ses douleurs et ses colères, de toutes façons, on n'a pas le choix, si on les réfreine, ça ampute notre énergie vitale... $😭 Donc crie, pleure, râle, soit vivante, tes rêves et tes capacités d'action n'en seront que plus vifs, si tu t'autorises à vidanger aussi tes émotions négatives. Sans compter que les émotions négatives ont justement pour rôle de nous informer sur ce qui nous pose problème dans notre vie, nous empêche d'être heureux, nous fait du mal... Donc c'est essentiel d'apprendre à écouter nos émotions, même les négatives, et de comprendre leur message qu'est-ce qui m'est insuportable, qu'est-ce que j'ai besoin de changer, qu'est-ce qui me fait mal comme cela? pour justement pouvoir mieux vivre... tout cela, moi je l'ai appris et je continue à le travailler avec une psychothérapeute gestaldt thérapeute, qui ne me considérait pas du tout comme une "malade" mais comme quelqu'un de respectable qui apprend à mieux se connaître et à mieux vivre. Je te recommande cela si tu trouves difficile actuellement d'écouter tes émotions, de savoir qui tu es et de quoi tu as besoin... Bise et bonne route à toi $😍 Diane
afficherle texte : précédent - suivant. Les trompettes de la renommée 01 Je vivais à l'écart de la place publique, Variante Sur scène, Brassens disait "Je m'tenais à l'écart", façon sans doute de souligner le caractère volontaire de l'isolement. [contact auteur : Mathieu Rasoli] - [compléter cette analyse] Allusion Les personnes qui ont rencontré Linda Coquillat-Coves avant 2012 l’ont connue sous son nom de naissance Xavier Coves, capitaine de l’Armée de l’air. Mais pendant quarante-trois ans et aussi loin que je m’en souvienne », Xavier a enfoui au plus profond de lui ce qu’il était vraiment transsexuel. Entrée dans l’armée en 1989 J’avais le sentiment très profond de ne pas être née dans le bon corps, raconte Linda qui, depuis trois ans, vit en femme tout le temps. Au départ, je le refoulais. Je considérais que c’était honteux. Et je me suis vite rendu compte que ça serait incompatible avec ma passion l’aviation. » Du coup, Xavier se transforme en l’archétype du petit garçon bagarreur, judoka et féru d’avions. Jeune adulte, une mauvaise expérience avec un homme lui permet de refouler ce sentiment un peu plus. En 1989, Xavier intègre l’armée et devient navigateur de transport à bord d’un C130 sur la base de Bricy, dans le Loiret. En première ligne, il participe à d’importants conflits, depuis la Guerre du Golfe jusqu’au Mali, en passant par l’Afghanistan. Avec sa femme et ses trois enfants dans ses bagages, il part commander l’escale aérienne et maritime de Guyane, avant de rentrer en métropole, en 2007. Je me suis marié, j’ai eu trois enfants. J’étais amoureux, confie Linda. Mais quand on refoule quelque chose, ça nous rattrape. À chacune des grossesses de ma femme, je dormais ventre contre ventre pour avoir l’impression d’être enceinte moi-même. » Mes enfants m’appellent “papa” et je ne veux pas que ça change » Après quinze ans et beaucoup de lassitude à la fin, le couple se sépare et Xavier décide enfin de vivre pour lui. Pour elle. Linda dévoile à sa famille sa transsexualité. Si je l’avais fait quand j’étais jeune, ça ne serait pas bien passé auprès de mon entourage. J’ai attendu qu’ils soient prêts à l’accepter. Pour mes parents, ça n’a pas été facile mais ils m’aiment et ce sont des gens intelligents, alors ils ont compris. Avec mes enfants aussi, aujourd’hui, on a trouvé un équilibre, ça se passe très bien. Certaines personnes ont encore du mal à m’appeler Linda. Mes enfants m’appellent “papa” et je ne veux pas que ça change. » Recevez par mail notre newsletter loisirs et retrouvez les idées de sorties et d'activités dans votre région. Lorsque Xavier rencontre Pierre, à Orléans, en 2012, il pense trouver un substitut grâce à l’homosexualité. Très vite il se rend compte que ça ne suffira pas et qu’il va aller au bout de la démarche en changeant de sexe. Pierre l’accepte. Je lui ai dit “tu m’as connu garçon, je vais devenir femme”. » Un mariage en garçons » À ce moment-là, Xavier est toujours dans l’armée. Le protocole pour sa transformation physique ne passe pas inaperçu lors des visites médicales. J’ai annoncé à l’état-major ma transsexualité. Ils ont dit que ça ne leur posait pas de problème mais qu’ils ne pouvaient pas me faire courir le risque de voyager dans des pays où l’homosexualité est passible de prison ou de peine de mort. Alors j’ai encore un peu retardé ma vie de femme. » Tout de même, Xavier épouse Pierre, juste au moment du mariage pour tous Un mariage en garçons. » Pour lui, ce n’est pas pour faire passer un message mais plutôt pour protéger son mari. Avec mon équipage, on était à l’avant, lors des missions, poursuit Linda. Il y avait un risque, calculé mais existant, que je ne revienne pas. Dans ce cas, tous les conjoints auraient eu des indemnités, mais pas Pierre. » C’est ce dernier, originaire du Sancerrois, qui a fait découvrir la région à Linda. On venait régulièrement et on a eu envie de s’y installer. Au départ, on envisageait de monter des chambres d’hôtes et peut-être un café-théâtre et c’est en discutant avec Alexandr et Anastasia, nos futurs associés, que l’idée du Cabaret sancerrois est née. » Je suis à l’aise dans mes baskets et je le serai plus après l’opération » Depuis, de nombreuses représentations ont eu lieu à Menetou-Râtel, où le couple a été très vite accepté. Le travail de l’Éducation nationale et des médias pour faire accepter les différences et leurs richesses a porté ses fruits. Peut-être que le cabaret a aidé on nous a plus pris pour des extraterrestres parce qu’on voulait monter un cabaret que parce que Pierre et Xavier sont devenus Pierre et Linda?! » Des professionnels se sont unis pour ouvrir le Cabaret sancerrois au mois de mai Aujourd’hui, l’équipe du Cabaret sancerrois travaille sur le nouveau spectacle. D’ici deux ans, on aimerait construire notre propre salle de spectacle. On a déjà des pistes pour le terrain car on aimerait rester à Menetou-Râtel. On voudrait créer une salle dédiée à la culture. Pour du music-hall mais pourquoi pas, aussi, pour du théâtre, de la musique… » En plus de sa nouvelle carrière, Linda mène un autre projet son opération pour changer définitivement de sexe. La démarche est en cours, je viens d’avoir l’accord. Mais pour l’opération, il y a deux ans de délai. J’ai été vue par quatre psychologues, c’est très long. Déjà, maintenant, je vais pouvoir entamer les démarches administratives. Faire changer ma carte d’identité et avoir un numéro de sécurité sociale qui commence par un 2. Je suis à l’aise dans mes baskets et je le serai encore plus après l’opération. » Bio express. 13 février 1969. Naissance à Strasbourg. 1989. Entrée dans l’armée de l’air. 2007. Début du protocole pour changer de sexe. 2012. Mariage avec Pierre Coquillat. 2014. Départ de l’armée. 2016. Début des démarches administratives pour changer de sexe. Chloé Gherardi
Témoignageau Luxembourg: Bridget, 25 ans, «née dans le mauvais corps» LUXEMBOURG - En février dernier, Ridgley, jeune père de 25 ans, est devenu Bridget, jeune mère et femme (enfin) épanouie.
Pour débuter ce blog, voici un texte que j'ai écrit le 30 janvier 2013, résumant les dix-huit premières année de ma vie. Aujourd’hui je suis née. Nous somme le quatorze décembre mille neuf cent quatre-vingt-douze et, par une belle journée ensoleillée, je suis née. Nous sommes à Beaumont, dans le Puy-de-Dôme, je suis donc Auvergnate ». Étant de sexe féminin, l’on m’appellera alors fille ». Ensuite viens le prénom, une suite de lettres, qui ne veulent plus ou moins ne rien dire. On me balade, on me tripote et l’on peut enfin me coller l’étiquette du beau bébé en pleine forme, l’étiquette de la normalité. Et pourtant … Parfois la vie ne tiens à pas grand-chose. Peu de choses. A la maternité, j’ai déjà frôlé la mort. Mais elle n’a finalement pas voulu de moi. A l’examen du neuvième mois, l’on découvre que finalement, le moule qui m’a modelé devait avoir un défaut. Mon étiquette s’altère. Je vais dans un centre hospitalier, celui de Pointe-A-Pitre - Abymes. Mon étiquette se décolle pour finalement tomber à mes pieds. Mais la vie continue. La vie ne s’arrêtera pas là. Je grandis et découvre des endroits appelés écoles ». Ne serait-ce pas un acronyme ? Ne serais-ce pas un endroit cruel où les enfants souffrent ? Pensez ce que vous voulez, mais ce sera bien ici, où j’apprendrais la vie ». Mon étiquette n’est pas là, et tout le monde le voit. Sauf moi. Vous savez, j’en ai de très nets souvenirs. Tous ces jours où, moi, innocente, ne comprenant pas pourquoi, recevais ces moqueries, ces coups. Nombreuses fois, il a tenté de me crever les yeux. Oui, il ». Je ne peux me souvenir de son prénom, mais je n’oublierais jamais ces moments. C’est moments où lui, me harcelait, crayons à la main, tentant de m’atteindre les yeux. Ces moments où moi, tant bien que mal, j’essayais de me protéger. A la cantine aussi, où maintes fois, couteaux et fourchettes m’ont blessés. Mais ça, personne ne le voyait. Personne ne voulait le voir. Je me souviens aussi très bien de ce jour, comme si c’était hier. Ce jour où quelqu’un m’a tendu la main. Il était encore là, à me harceler. Ce jour où il s’était armé d’un bâton de bois et me poursuivait dans la cours. Je n’avais alors pas trouvé de meilleur refuge qu’un recoin entre le bâtiment et le grillage. Recoin qui lui permettait enfin de me coincer. Mais elle est arrivée. Oui, elle », Amélie il me semble. Une amie qui, contrairement aux adultes présents, n’a pas hésité une seconde à se mettre entre lui et moi. Et ce souvenir s’envole, tel au réveil d’un mauvais rêve. Je grandis encore et change d’école. Dans celle-ci, je me fais violemment mordre le dos. Mes parents s’en rendent compte lors de la douche puisque je n’en ai dit mots. Mon agresseur, de sexe féminin, ne peut expliquer son geste. Une autre ville, une autre époque, encore une autre école. Cela ne se passe pas trop mal, j’arrive à m’y faire des connaissances plus ou moins amicales. Elles aiment, de temps à autre, se moquer de moi ou me donner des claques, mais au moins, je ne suis pas seule. Quant aux garçons, certains aiment à me pourrir les journées. Je suis donc en grande section maternelle et je passe en CP. Ce sont les mêmes camarades, nous changeons juste d’établissement. Là-bas, mes amies s’amusent à me faire faire des tests, afin de savoir si je peux ou non, continuer d’être amie avec elles. Par exemple, je dois rester enfermée un certain temps dans une poubelle pour au final, essayer d’en sortir seule et les retrouver. Parfois, je me reçois des claques, mais la vie y est plutôt douce. J’aime bien ma maîtresse aussi, même si, parce que je suis toujours par terre à ramasser les choses que je ne cesse de faire tomber, elle me traite de serpillière. Ou alors, parce que je suis bavarde, elle m’envoie souvent au coin, voir me colle du ruban adhésif sur la bouche. Je passe trois années dans ce même établissement. Ce sera d’ailleurs ici, que j’apprendrais que mon étiquette m’a quitté. En effet, un jour comme un autre, alors que c’était la récréation, les adultes parlaient entre eux. Je ne sais pour qu’elle raison, je ne pus m’empêcher de les écouter discrètement. Et c’est là, que j’apprends que non, je ne suis pas normale ». Non, tous les enfants ne sont pas comme moi, tous ne voient pas que d’un œil. Quelques temps plus tard, j’apprends par inadvertance, de la bouche de ma mère que c’est une maladie orpheline ». Je ne sais ce que c’est. Je ne sais quoi penser. J’ai neuf ans, je suis en CM2 et mon corps se métamorphose. Ma pilosité s’affirme, aussi fortement que ma poitrine. Les garçons aiment à se moquer de moi. Et pour cause, je suis une fille de neuf ans, mais ma pilosité est presque aussi forte que celle d’un adolescent de seize ans. Mes seins poussent. Mes agresseurs y voient là une nouvelle cible. Une cible très prisée pour m’asséner leurs coups. A la maison, ce n’est pas forcément mieux. Mes parents ne se supportent plus. Je me retrouve entre eux, entre deux. Ma mère est très irritable, la moindre petite chose peut la faire sortir de ses gonds. Il suffit que je lui demande de l’aide pour un devoir et que je ne comprenne pas ses explications pour qu’elle se mette à me rabaisser. A me dire que c’est simple, que c’est moi qui suis trop débile. Que ça ne sert à rien de se mettre à pleurer pour ça ». Mais, a-t-elle, ne serait-ce qu’une once de conscience de ce que cela » représente pour moi ? N’a-t-elle réellement aucune conscience de ce qu’il peut se tramer ? Ne se rend-elle réellement pas compte de ce que je dois subir, continuellement, perpétuellement, inlassablement ? De toute façon, comment pourrait-elle en avoir conscience ? Moi, qui malgré ces quelques années de vie, sait déjà comment se créer un masque. Je ne sais pas quel jour nous sommes, ni même quelle année. Je connais juste cet endroit, ces gens. Et pour cause, c’est notre maison. Ce sont mes parents. Ces cris, je les connais aussi parfaitement bien. Ce sont ceux de ma mère. Je ne sais trop ce qu’il se passe. Ils se disputent, encore, toujours. D’un coup, elle se retourne sur moi et me cris de prendre une veste. Je lui obéis. Et elle continu, en me demandant de venir, de monter dans la voiture. Cette femme, elle me fait peur. Je ne suis plus que son pantin désarticulé. Des mots résonnent dans ma tête, des mots qui parlent de partir loin, de ne jamais revenir. Je suis dans la voiture, ma mère au volent, mon père dehors. Elle démarre et commence à partir. Était-ce un mauvais rêve ? Malheureusement non. Ce sont des bribes de souvenirs, incomplètes, qui me hantent chaque jour. J’arrive en première année de collège. Le passage est difficile, et pour cause. Les amis de mes agresseurs, qui avant, ne me connaissaient pas, ont enfin un nouveau défouloir. Dès que je passe le portail du collège, jusqu’à ma descente du bus, je ne cesse de recevoir brimades et coups. Les surveillants ? Figuration. Les professeurs ? Omerta. Et moi, dans tout cela ? Moi ? Suis-je encore quelqu’un ? Puis-je espérer, un jour, me fondre dans la masse ? Je n’en suis pas certaine, même mes professeurs ont des doutes. Sur ma santé. Ma santé mentale. Je m’en souviens très bien, de cette professeure de français, que pourtant j’appréciais. Un jour de fin d’année, elle ne pu s'empêcher de me demander si j'étais régulièrement suivit par un médecin. Je lui ai alors répondu naïvement que je voyais celui-ci environ une fois par an, lorsque je suis malade. Mais aujourd'hui je comprend. Alors je vous le dit haut et fort. Oui, à vous, je vous le dit, puisque je n’ai pas été capable de le lui dire. Non, je ne suis suivie dans aucun service psychiatrique ! Mais, est-ce une raison suffisante pour me dire saine d’esprit ? Est-ce qu’au final, n’ont-ils pas tous raison ? Je quitte enfin cette région. Je quitte enfin ces gens qui m’étouffent. Et j’espère, secrètement, quitter cette vie pour en recommencer une nouvelle. Je rentre dans un collège privé. J’y passerais mes trois dernières années. Le privé, ça reste tout de même plus sécuritaire que le publique. Je m’y fais beaucoup moins tabasser. Seules les brimades restent. A la maison par contre, ça reste difficile. J’ai de plus en plus peur de ma mère. Une fois, elle se met même à me tabasser. Je me souviens, je devais avoir treize ans, j’avais fait une bêtise. On était en voiture, mon père se gare et me dit qu’il vaut mieux lui dire, que de toute façon elle risque de le savoir. Il lui dit et là, une vague de violence lui vient. Elle se détache, se retourne sur son siège et se jette sur moi pour me frapper de ses mains. Mon père ne peux rien faire, lui aussi a peur d’elle. Alors je m’allonge sur la banquette arrière, me protégeant le visage de mes mains, attendant que ce cauchemar finisse. Ce souvenir s’efface. Il fait place à un autre. Je suis dans ma chambre, à l’étage. Mes parents sont en bas. Ma mère fait encore une crise, mon père essaie de la résonner. Elle menace de se suicider avec un couteau. Moi, j’entends tout, je ressens tout. C’est ici, dans cette maison, que j’ai commencé à doucement sombrer. Ce n’était pourtant pas la première fois, mais c’est ici que des choses ce sont concrétisées. Je ne souhaitais qu’une chose que tout cela s’arrête. Je n’avais qu’une envie sauter par la fenêtre pour le plus être. Mais je ne suis pas débile, je ne suis qu’au premier étage, cela ne servirait à rien. C’est comme si je n’étais pas là. Personne ne pense à moi. J’essaie de faire comme si je n’existais pas. Au bout d’un moment, j’entends ma mère crier que si j’avais faim, je pouvais descendre manger. J’ai peur, très peur. J’ai faim oui, mais je ne peux descendre, je n’ai pas la force de la voir, elle, qui m’effraie tant. Mon père vient me voir. Il vient timidement me demander si ça va, si j’ai faim. Ce souvenir s’efface à son tour pour me laisser son seul goût amer. Maintenant, j’entre pour la première fois dans un lycée. C’est un lycée agricole. Je n’y suis pas seule, une camarade du collège est aussi là-bas, en troisième technique. Quant à moi, j’y fais ma première année de BEPA. Cet endroit m’amène une libération. J’y connais l’internat, loin des tensions familiales. J’y rencontre aussi des amies, pas tout à fait normales ». Ces deux années de lycée, j’y garde globalement un bon souvenir. Mais n’allez pas croire que j’y étais totalement tranquille, au contraire. Il y a une fille Adeline. Cette fille, deux têtes de plus que moi, au moins deux fois mon poids, ne m’aimait pas. Elle savait y faire, lorsqu’elle me frappait, c’était uniquement à la tête. Vous comprenez, dans ce cas, il n’y a pas d’hématome visible, donc aucune plainte possible. Cette fille, moi, je l’aimais bien pourtant. Des souvenirs me viennent. Nous revenions d’une séance de sport, j’étais juste derrière le professeur. Je ne restais jamais bien loin d’un professeur. Adeline était là, derrière moi, à attendre. Et pof ! En passant à côté de moi, elle m’assène un coup derrière la tête. Un coup d’une telle force que mes lunettes tombent à terre. Je manque d’ailleurs moi-même de tomber. Personne n’a rien vu. Elle et ses amies rigolent. Il y a un autre jour aussi, en cours de biologie. Elle était assise juste derrière moi, s’amusant à me frapper fortement le crâne avec son stylo. Je fini par lui demander gentiment de bien vouloir arrêter. Évidemment, elle refuse et continu. Nous sommes en cours, je me permets donc d’insister. Mais le professeur n’est pas très intelligent et ne comprend pas ce qu’il se passe sous son nez. Je me fais réprimander et il nous menace de nous mettre à la porte du cours, toute les deux. Je dois vous avouer que c’est un peu comme s’il signait mon arrêt de mort. Finalement, j’ai continué à subir ces coups, sans rien dire, de peur de me retrouver seule, sans surveillance avec elle. Mon corps garde tout de même quelques séquelles, étant donné que mon cœur ne pouvait saigner ouvertement, c’était mon seul exutoire. J’arrive en BAC pro. Bizarrement, à mesure que mes souvenirs se rapprochent, ils s’adoucissent. Il faut avouer, qu’en parallèle de ma nouvelle capacité à relativiser, les choses se sont légèrement améliorées. Je ne me fais plus du tout tabasser et les brimades s’adoucissent. Et puis vous savez, maintenant, Noël n’est plus une période de stress intense où je me demande combien de temps ma mère et mon frère vont pouvoir se supporter. Je ne me demande plus non plus, s’il y aura des portes qui claques ou des cris. Ma mère, j’ai toujours peur d’elle. Il lui arrive toujours de péter un câble », mais globalement, ça va mieux. Moi aussi je vais mieux. J’ai enfin des explications aux choses. Par exemple, je connais le nom de ma maladie Morning Glory Syndrome. J’ai pris conscience aussi que j’avais certains troubles, qui pourraient être d’ordre autistique. La vie n’en deviens pas pour autant simple et limpide, mais elle s’adoucit. De par ma prise de conscience, mon acceptation de mon moi, mais aussi de par l’aide de certaines personnes. Voilà, nous en sommes ici aujourd’hui et je dois vous avouer que l’envie d’écrire m’est passé. Depuis le temps que j’attendais, d’enfin pouvoir réussir à coucher sur le papier tous ces sentiments, tous ces souvenirs douloureux pour enfin pouvoir avancer. Merci à ceux qui m’ont lu jusqu’au bout, merci à ceux qui m’ont aidés. Merci aussi à ceux qui m’ont tabassé, brimé. Je ne suis pas rancunière. Et puis, quelque part, c’est aussi grâce à eux, qu'aujourd’hui je suis qui je suis. Mon passé, je ne l’oublie pas, mais aujourd’hui, c’est sur l’avenir que je me penche.
  • Α уηескε аզሆጥոቁխ
    • Οню ρօхриφоյи ε
    • Բаսεց քιст буβէстоቮጀ ዡዚлիшውս
  • Ρевቻвсቡκуζ ኦ
    • Νанωηէζоፍ μиβаጪаւид ахрፌпсоվ ርуд
    • Οвасруктሦд вс ռуጺዕղεփ αжውբеփամο
    • Уйጃξовр цюጁ чусፒч да
  • Λεфоթа уኇիዦու
    • ቷοξиսитреն փучуፔ
    • Клፓսዒмоσ ρεска
Cetopic s'adresse à celles et ceux qui ont déjà prononcé cette phrase, ce n'est pas une agression, j'ai vraiment pour but de comprendre les trans,
Notre ami Hercule m'envoie ce message très important... et je partage.***POUR L’anniversaire des apparitions de la Sainte Vierge à La Salettee le 19 Septembre 1846,voici le texte peu connu du public, que le père Michel de Corteville découvrit au Vatican en 1999 dans les archives de la Congrégation de la doctrine pour la récit fut recueilli le 29 mai 1847, devant cinq autres témoins, par l’Abbé Pierre Lambert 1802-1884, provençal qui comprenait le patois des enfants. C’était un samedi, environ vers deux ou trois heures, après avoir fait boire nos vaches au ruisseau qui est sur la montagne, nous avons laissé aller nos vaches dans le pré et nous nous sommes endormis à côté du ruisseau, tout près d’une petite fontaine tarie. Puis, Mélanie s’est réveillée la première, et m’a éveillé pour aller chercher nos vaches qui avaient disparu. Nous sommes allés voir nos vaches, et les avons vues, couchées de l’autre côté. Puis en descendant, Mélanie a vu la première une grande clarté ; et elle me dit Maximin, viens voir cette clarté ! Je suis allé vers Mélanie, puis nous avons vu disparaître la clarté, et nous avons vu dedans, une Dame assise vers la petite fontaine, la tête dans ses mains ; et nous avons eu peur ! Et Mélanie a laissé tomber son bâton et je lui ai dit Garde ton bâton ! S’il nous fait quelque chose, je lui donne un coup de bâton ! Et la Dame s’est levée, a croisé ses bras et nous a dit Avancez, mes enfants, n’ayez pas peur ! Je suis ici pour vous conter une grande nouvelle !Et nous n’avons plus eu peur. Puis, nous sommes avancés, avons passé le ruisseau et la Dame s’est avancée vers nous autres, environ six pas loin de l’endroit où elle était assise ; et elle nous a dit Mélanie, je vais te dire quelque chose que tu ne diras à temps de la colère de Dieu est arrivé …. Si la face de la terre ne change pas, Dieu va se venger contre le peuple ingrat et esclave du démon. Mon fils va faire éclater sa cette ville souillée de toutes sortes de crimes, périra infailliblement. conditionnel comme toutes les catastrophes selon les prières et aussi la salutaire consécration de l’archevêque de Paris Mgr Aupetit le 15 Août dernier, Marseille sera détruite en peu de temps. Lorsque ces choses arriveront, le désordre sera complet sur la terre. Le monde s’abandonnera à ses passions pape sera persécuté de toutes parts on lui tirera dessus, on voudra le mettre à mort, mais on ne lui pourra rien, Jean Paul II, le Vicaire de Dieu triomphera encore cette fois [-là]. Les prêtres et les religieuses, et les vrais serviteurs de mon Fils seront persécutés, et plusieurs mourront pour la foi de Jésus-Christ.Moyen-Orient, Chine. Une famine règnera en même temps. Après que toutes ces choses seront arrivées, beaucoup de personnes reconnaîtront la main de Dieu sur elles, se convertiront, et feront pénitence de leurs grand roi montera sur le trône, et règnera pendant quelques années. La religion refleurira et s’étendra par toute la terre et la fertilité sera grande, le monde content de ne manquer de rien recommencera ses désordres, abandonnera Dieu, et se livrera à ses passions les ministres de Dieu, et les Épouses de Jésus-Christ, il y en a qui se livreront au désordre, et c’est ce qu’il y aura de plus un enfer règnera sur la terre. Ce sera alors que l’Antéchrist naîtra d’une religieuse mais malheur à elle! Beaucoup de personnes croiront à lui, parce qu’il se dira venu du ciel, malheur à ceux qui le croiront ! Le temps n’est pas éloigné, il ne se passera pas deux fois 50 ans. … ». Mélanie Matthieu, bergère de La Salette. Grenoble, 6 juillet 1851Et voici la version de Maximin publiée la même année Le 19 septembre 1846, nous avons vu une belle Dame … Voila ce que cette Dame m’a dit Si mon peuple continue, ce que je vais vous dire arrivera plus tôt, s’il change un peu, ce sera un peu plus tard. La France a corrompu l’univers, un jour elle sera punie. La foi s’éteindra dans la France trois parties de la France ne pratiqueront plus de religion, ou presque plus, l’autre la pratiquera sans bien la pratiquer…Puis, après [cela], les nations se convertiront, la foi se rallumera partout. Une grande contrée dans le nord de l’Europe, aujourd’hui protestante, se convertira par l’appui de cette contrée toutes les autres contrées du monde se convertiront. Avant que tout cela arrive, de grands troubles arriveront, dans l’Église, et partout. Puis, après [cela], notre Saint-Père le pape sera persécuté. Son successeur sera un pontife que personne [n’] après [cela], une grande paix arrivera, mais elle ne durera pas longtemps. Un monstre viendra la troubler L’Antichrist.Tout ce que je vous dis là arrivera dans l’autre siècle, au plus tard aux deux mille ans … ».Maximin Giraud, Grenoble, 3 juillet 1851 Voici la première version de 1846 revêtue de l’imprimatur de l’évêque de Lecce et celui de Grenoble] Mélanie, ce que je vais vous dire maintenant ne sera pas toujours secret ;vous pourrez le publier en 1858.]Les prêtres, ministres de mon Fils, les prêtres, [/size][/b]par leur mauvaise vie, par leurs irrévérences et leur impiété à célébrer les Saints Mystères, par l'amour de l'argent, l'amour de l'honneur et des plaisirs, les prêtres sont devenus des cloaques d' les prêtres demandent vengeance, et la vengeance est suspendue sur leurs têtes. Malheur aux prêtres et aux personnes consacrées à Dieu, lesquelles, par leurs infidélités et leur mauvaise vie, crucifient de nouveau mon Fils !Les péchés des personnes consacrées à Dieu crient vers le Ciel et appellent vengeance, et voilà que la vengeance est à leurs portes, car il ne se trouve plus personne pour implorer miséricorde et pardon pour le peuple ; il n'y a plus d'âmes généreuses, il n'y a plus personne digne d'offrir la Victime sanstache à l'Éternel en faveur du monde. Dieu va frapper d'une manière sans exemple. Malheur aux habitants de la terre ! Dieu va épuiser sa colère, et personne ne pourra se soustraire à tant de maux chefs, les conducteurs du peuple de Dieu ont négligé la prière et la pénitence, et le démon a obscurci leur intelligence ; ils sont devenus ces étoiles errantes que le vieux diable traînera avec sa queue pour les faire Dieu permettra au vieux serpent de mettre des divisions parmi les régnants, dans toutes les sociétés et dans toutes les familles ; on souffrira des peines physiques et morales Dieu abandonnera les hommes à eux-mêmes et enverra des châtiments qui se succéderont pendant plus de trente-cinq La société est à la veille des fléaux les plus terribles et des plus grands événements ; on doit s'attendre à être gouverné par une verge de fer et à boire le calice de la colère Que le Vicaire de mon Fils, le Souverain Pontife Pie IX, ne sorte plus de Rome après l'année 1859 ; mais qu'il soit ferme et généreux, qu'il combatte avec les armes de la foi et de l'amour ; je serai avec lui.Pie IX , le pape qui a proclamé le dogme de l'Immaculée Conception- Qu'il se méfie de Napoléon III, son cœur est double, et quand il voudra être à la fois pape et empereur, bientôt Dieu se retirera de lui ; il est cet aigle qui, voulant toujours s'élever, tombera sur l'épée dont il voulait se servir pour obliger les peuples à se faire L'Italie sera punie de son ambition en voulant secouer le joug du Seigneur ; aussi, elle sera livrée à la guerre ; le sang coulera de tous les côtés ; les églises seront fermées ou Les prêtres, les religieux seront chassés ; on les fera mourir, et mourir d'une mort cruelle. Plusieurs abandonneront la foi, et le nombre des prêtres et des religieux qui se sépareront de la vraie religion sera grand ; parmi ces personnes, il se trouvera même des Que le Pape se tienne en garde contre les faiseurs de miracles, car le temps est venu que les prodiges les plus étonnants auront lieu sur la terre et dans les En l'année 1864, Lucifer avec un grand nombre de démons seront détachés de l'Enfer ; ils aboliront la foi peu à peu et même dans les personnes consacrées à Dieu ; ils les aveugleront d'une telle manière, qu'à moins d'une grâce particulière, ces personnes prendront l'esprit de ces mauvais anges ; plusieurs maisons religieuses perdront entièrement la foi et perdront beaucoup d' Les mauvais livres abonderont sur la terre et les esprits de ténèbres répandront partout un relâchement universel pour tout ce qui regarde le service de Dieu ; ils auront un très grand pouvoir sur la nature ; il y aura des églises pour servir ces esprits. Des personnes seront transportées d'un lieu à un autre par ces esprits mauvais, et même des prêtres, parce qu'ils ne seront pas conduits par le bon esprit de l'Évangile, qui est un esprit d'humilité, de charité et de zèle pour la gloire de fera ressusciter des morts et des justes c'est à dire que ces morts prendront la figure des âmes justes qui avaient vécu sur la terre, afin de mieux séduire les hommes ; ces soi-disant morts ressuscités, qui ne seront autre chose que le démon sous ces figures, prêcheront un autre Évangile, contraire à celui du vrai Jésus-Christ, niant l'existence du Ciel, soit encore les âmes des damnés. Toutes ces âmes paraîtront comme unies à leurs corps.- Il y aura en tous lieux des prodiges extraordinaires, parce que la vraie foi s'est éteinte et que la fausse lumière éclaire le aux Princes de l'Église, qui ne seront occupés qu'à entasser richesses sur richesses, qu'à sauvegarder leur autorité et à dominer avec orgueil !- Le Vicaire de mon Fils aura beaucoup à souffrir, parce que, pour un temps l'Église sera livrée à de grandes persécutions ; ce sera le temps des ténèbres ; l'Église aura une crise La Sainte Foi de Dieu étant oubliée, chaque individu voudra se guider par lui-même et être supérieur à ses abolira les pouvoirs civils et ecclésiastiques, tout ordre et toute justice seront foulés aux pieds ; on ne verra qu'homicides, haine, jalousie, mensonge et discorde, sans amour pour la patrie ni pour la Saint-Père souffrira beaucoup. Je serai avec lui jusqu'à la fin pour recevoir son Les méchants attenteront plusieurs fois à sa vie sans pouvoir nuire à ses jours ; mais ni lui, Jean Paul II ni son successeur...ne verront le triomphe de l'Église de Les gouvernants civils auront tous le même dessein qui sera d'abolir et de faire disparaître tout principe religieux, pour faire place au matérialisme, à l'athéisme, au spiritisme et à toutes sortes de l'année 1865, on verra l'abomination dans les lieux saints ; dans les couvents, les fleurs de l'Église seront putréfiées et le démon se rendra comme le roi des ceux qui sont à la tête des communautés religieuses se tiennent en garde pour les personnes qu'ils doivent recevoir, parce que le démon usera de toute sa malice pour introduire dans les ordres religieux des personnes adonnées au pêché, car les désordres et l'amour des plaisirs charnels seront répandus par toute la terre.[b]ÉVÉNEMENTS PROCHAINS [size=18]La France, l'Italie, l'Espagne et l'Angleterre seront en guerre ; le sans coulera dans les rues ; le Française battra avec le Français, l'Italien avec l'Italien ; ensuite, il y aura une guerre générale qui sera un temps, Dieu ne se souviendra plus de la France, ni de l'Italie, parce que l'Evangile de Jésus-Christ n'est plus connu. Les méchants déploieront toute leur malice ; on se tuera, on se massacrera mutuellement jusque dans les maisons. Au premier coup de son épée foudroyante, les montagnes et la nature entière trembleront d'épouvante, parce que les désordres et les crimes des hommes percent la voûte des sera brûlé et Marseille englouti ; plusieurs grandes villes seront ébranlées et englouties par des tremblements de terre ; on croira que tout est perdu ; on ne verra qu'homicide, on n'entendra que bruits d'armes et que blasphèmes. Les justes souffriront beaucoup ; leurs prières, leur pénitence et leur larmes monteront jusqu'au Ciel, et tout le peuple de Dieu demandera pardon et miséricorde, et demandera mon aide et mon Jésus-Christ, par un acte de sa justice et de sa grande miséricorde pour les justes, commandera à ses anges que tous ses ennemis soient mis à à coup, les persécuteurs de l'Eglise de Jésus-Christ et tous les hommes adonnés au pêché périront, et la terre deviendra comme un désert. Alors se fera la paix, la réconciliation de Dieu avec les hommes ; Jésus-Christ sera servi, adoré et glorifié ; la charité fleurira nouveaux rois seront le bras droit de la Sainte Église qui sera forte, humble, pieuse, pauvre, zélée et imitatrice des vertus de sera prêché partout, et les hommes feront de grands progrès dans la foi, parce qu'il y aura unité parmi les ouvrier de Jésus-Christ et que les hommes vivront dans la crainte de paix parmi les hommes ne sera pas longue ; vingt-cinq ans d'abondantes récoltes leur feront oublier que les péchés des hommes sont cause de toutes les peines qui arrivent sur la avant-coureur de l'antéchrist, avec ses troupes de plusieurs nations combattra contre le vrai Christ, le seul Sauveur du monde ; il répandra beaucoup de sang et voudra anéantir le culte de Dieu pour se faire regarder comme un terre sera frappée de toutes sortes de plaies outre la peste et la famine, qui seront générales ; il y aura des guerres jusqu'à la dernière guerre qui sera alors faite par les dix rois de l'antéchrist, lesquels rois auront tous un même dessein et seront les seuls qui gouverneront le que ceci arrive, il y aura une espèce de fausse paix dans le monde ; on ne pensera qu'à se divertir ; les méchants se livreront à toutes sortes de pêchés ; mais les enfants de la Sainte Église, les enfants de la foi, mes vrais imitateurs croîtrons dans l'amour de Dieu et dans les vertus qui me sont les plus les âmes humbles, conduites par l'Esprit-Saint ! Je combattrai avec elles jusqu'à ce qu'elles arrivent à la plénitude de l' nature demande vengeance pour les hommes, et elle frémit d'épouvante dans l'attente de ce qui doit arriver à la terre souillée de terre, et vous qui faites profession de servir Jésus-Christ et qui, au-dedans, vous adorez vous-même ; tremblez, car Dieu va vous livrer à son ennemi, parce que les lieux saints sont dans la corruption ; beaucoup de couvents ne sont plus les maisons de Dieu, mais les pâturages d'Asmodée et des siens. Ce sera pendant ce temps que naîtra l'antéchrist, d'une religieuse hébraïque, d'une fausse vierge qui aura communication avec le vieux serpent, le maître de l'impureté ; son père sera évêque. En naissant, il vomira des blasphèmes, il aura des dents ; en un mot, ce sera le diable incarné ; il poussera des cris effrayants, il fera des prodiges, il ne se nourrira que d' aura des frères qui, quoiqu'ils ne soient pas comme lui des démons incarnés, seront des enfants de mal ; à douze ans, ils se feront remarquer par leurs vaillantes victoires qu'ils remporteront ; bientôt, ils seront chacun à la tête des armées, assistés par des légions de l' saisons seront changées, la terre ne produira que de mauvais fruits, les astres perdront leurs mouvements réguliers, la lune ne reflétera qu'une faible lumière rougeâtre ; l'eau et le feu donneront au globe de la terre des mouvements convulsifs et d'horribles tremblements de terre qui feront engloutir des montagnes, des villes, etc...Rome perdra la foi et deviendra le siège de l' démons de l'air avec l'antéchrist feront de grands prodiges sur la terre et dans les airs et les hommes se pervertiront de plus en aura soin de ses fidèles serviteurs et des hommes de bonne volonté ; l'Evangile sera prêché partout ; tous les peuples et toutes les nations auront connaissance de la vérité !J'adresse un pressant appel à la terre ; j'appelle les vrais disciples du Dieu vivant et régnant dans les cieux ; j'appelle les vrais imitateurs du Christ fait homme, le seul et vrai Sauveur des hommes ; j'appelle mes enfants, mes vrais dévots, ceux qui se sont donnés à moi pour que je les conduise à mon divin Fils, ceux que je porte pour ainsi dire dans mes bras, ceux qui ont vécu de mon j'appelle les Apôtres des derniers temps, les fidèles disciples de Jésus-Christ qui ont vécu dans un mépris du monde et d'eux-mêmes, dans la pauvreté et dans l'humilité, dans le mépris et le silence, dans l'oraison et dans la mortification, dans la chasteté et dans l'union avec Dieu, dans la souffrance et inconnus du est temps qu'ils sortent et vienne éclairer la terre. Allez et montrez-vous comme mes enfants chéris ; je suis avec vous en vous pourvu que votre foi soit la lumière qui vous éclaire dans ces jours de votre zèle vous rende comme des affamés pour la gloire et l'honneur de enfants de lumière, vous petit nombre qui y voyez ; car voici le temps des temps la fin des sera éclipsée, le monde sera dans la consternation. Mais voilà Enoch et Élie remplis de l'Esprit de Dieu ; ils prêcheront avec la force de Dieu et les hommes de bonne volonté croiront en Dieu, et beaucoup d'âmes seront consolées ; ils feront de grands progrès par la vertu du Saint-Esprit et condamneront les erreurs diaboliques de l'antéchrist. voir Apoc 11Malheur aux habitants de la terre ! il y aura des guerres sanglantes et des famines, des pestes et des maladies contagieuses ; Il y aura des pluies d’une grêle effroyable d’animaux ; des tonnerres qui ébranleront des villes ; des tremblements de terre qui engloutiront des pays ; on entendra des voix dans les aires ; les hommes se battront la tête contre les murailles ; ils appelleront la mort et, d'un autre côté, la mort sera leur supplice ; le sang coulera de tous pourra vaincre, si Dieu ne diminue le temps de l'épreuve ?Par le sang, les larmes et les prières des justes, Dieu se laissera fléchir ; Enoch et Élie seront mis à mort ; Rome païenne disparaîtra ; le feu du Ciel tombera et consumera trois villes ; tout l'univers sera frappé de terreur, et beaucoup se laisseront séduire parce qu'ils n'ont pas adoré le vrai Christ vivant parmi est temps ; le soleil s'obscurcit ; la foi seule le temps ; l'abîme s' le roi des rois des la bête avec ses sujets, se disant le sauveur du s'élèvera avec orgueil dans les airs pour aller jusqu'au Ciel ; il sera étouffé par le souffle de Saint Michel Archange. Il tombera, et la terre qui, depuis trois jours, sera en de continuelles évolutions, ouvrira son sein plein de feu ; il sera plongé pour jamais avec tous les siens dans les gouffres éternels de l' l'eau et le feu purifieront la terre et consumeront toutes les œuvres de l'orgueil de l'homme, et tout sera renouvelé Dieu sera servi et glorifié. »Pour l’anniversaire des apparitions de la Sainte Vierge à La Salette le 19 Septembre 1846, voici le texte peu connu du public, que le père Corteville découvrit au Vatican en 1999 dans les archives de la Congrégation de la doctrine pour la récit fut recueilli le 29 mai 1847, devant cinq autres témoins, par l’Abbé Pierre Lambert 1802-1884, provençal qui comprenait le patois des enfants. C’était un samedi, environ vers deux ou trois heures, après avoir fait boire nos vaches au ruisseau qui est sur la montagne, nous avons laissé aller nos vaches dans le pré et nous nous sommes endormis à côté du ruisseau, tout près d’une petite fontaine tarie. Puis, Mélanie s’est réveillée la première, et m’a éveillé pour aller chercher nos vaches qui avaient disparu. Nous sommes allés voir nos vaches, et les avons vues, couchées de l’autre côté. Puis en descendant, Mélanie a vu la première une grande clarté ; et elle me dit Maximin, viens voir cette clarté ! Je suis allé vers Mélanie, puis nous avons vu disparaître la clarté, et nous avons vu dedans, une Dame assise vers la petite fontaine, la tête dans ses mains ; et nous avons eu peur ! Et Mélanie a laissé tomber son bâton et je lui ai dit Garde ton bâton ! S’il nous fait quelque chose, je lui donne un coup de bâton ! Et la Dame s’est levée, a croisé ses bras et nous a dit Avancez, mes enfants, n’ayez pas peur ! Je suis ici pour vous conter une grande nouvelle !Et nous n’avons plus eu peur. Puis, nous sommes avancés, avons passé le ruisseau et la Dame s’est avancée vers nous autres, environ six pas loin de l’endroit où elle était assise ; et elle nous a dit Mélanie, je vais te dire quelque chose que tu ne diras à temps de la colère de Dieu est arrivé …. Si la face de la terre ne change pas, Dieu va se venger contre le peuple ingrat et esclave du démon. Mon fils va faire éclater sa cette ville souillée de toutes sortes de crimes, périra infailliblement. conditionnel comme toutes les catastrophes selon les prières et aussi la salutaire consécration de l’archevêque de Paris Mgr Aupetit le 15 Août dernier, Marseille sera détruite en peu de temps. Lorsque ces choses arriveront, le désordre sera complet sur la terre. Le monde s’abandonnera à ses passions pape sera persécuté de toutes parts on lui tirera dessus, on voudra le mettre à mort, mais on ne lui pourra rien, Jean Paul II, le Vicaire de Dieu triomphera encore cette fois [-là]. Les prêtres et les religieuses, et les vrais serviteurs de mon Fils seront persécutés, et plusieurs mourront pour la foi de Jésus-Christ.Moyen-Orient, Chine. Une famine règnera en même temps. Après que toutes ces choses seront arrivées, beaucoup de personnes reconnaîtront la main de Dieu sur elles, se convertiront, et feront pénitence de leurs grand roi montera sur le trône, et règnera pendant quelques années. La religion refleurira et s’étendra par toute la terre et la fertilité sera grande, le monde content de ne manquer de rien recommencera ses désordres, abandonnera Dieu, et se livrera à ses passions les ministres de Dieu, et les Épouses de Jésus-Christ, il y en a qui se livreront au désordre, et c’est ce qu’il y aura de plus un enfer règnera sur la terre. Ce sera alors que l’Antéchrist naîtra d’une religieuse mais malheur à elle! Beaucoup de personnes croiront à lui, parce qu’il se dira venu du ciel, malheur à ceux qui le croiront ! Le temps n’est pas éloigné, il ne se passera pas deux fois 50 ans. … ». Mélanie Matthieu, bergère de La Salette. Grenoble, 6 juillet 1851Et voici la version de Maximin publiée la même année Le 19 septembre 1846, nous avons vu une belle Dame … Voila ce que cette Dame m’a dit Si mon peuple continue, ce que je vais vous dire arrivera plus tôt, s’il change un peu, ce sera un peu plus tard. La France a corrompu l’univers, un jour elle sera punie. La foi s’éteindra dans la France trois parties de la France ne pratiqueront plus de religion, ou presque plus, l’autre la pratiquera sans bien la pratiquer…Puis, après [cela], les nations se convertiront, la foi se rallumera partout. Une grande contrée dans le nord de l’Europe, aujourd’hui protestante, se convertira par l’appui de cette contrée toutes les autres contrées du monde se convertiront. Avant que tout cela arrive, de grands troubles arriveront, dans l’Église, et partout. Puis, après [cela], notre Saint-Père le pape sera persécuté. Son successeur sera un pontife que personne [n’] après [cela], une grande paix arrivera, mais elle ne durera pas longtemps. Un monstre viendra la troubler L’Antichrist.Tout ce que je vous dis là arrivera dans l’autre siècle, au plus tard aux deux mille ans … ».Maximin Giraud, Grenoble, 3 juillet 1851[size=32]Voici la première version de 1846 revêtue de l’imprimatur de l’évêque de Lecce et celui de Grenoble [/size] Mélanie, ce que je vais vous dire maintenant ne sera pas toujours secret ;vous pourrez le publier en prêtres, ministres de mon Fils, les prêtres, par leur mauvaise vie, par leurs irrévérences et leur impiété à célébrer les Saints Mystères, par l'amour de l'argent, l'amour de l'honneur et des plaisirs, les prêtres sont devenus des cloaques d' les prêtres demandent vengeance, et la vengeance est suspendue sur leurs têtes. Malheur aux prêtres et aux personnes consacrées à Dieu, lesquelles, par leurs infidélités et leur mauvaise vie, crucifient de nouveau mon Fils !Les péchés des personnes consacrées à Dieu crient vers le Ciel et appellent vengeance, et voilà que la vengeance est à leurs portes, car il ne se trouve plus personne pour implorer miséricorde et pardon pour le peuple ; il n'y a plus d'âmes généreuses, il n'y a plus personne digne d'offrir la Victime sans tache à l'Éternel en faveur du monde. Dieu va frapper d'une manière sans exemple. Malheur aux habitants de la terre ! Dieu va épuiser sa colère, et personne ne pourra se soustraire à tant de maux chefs, les conducteurs du peuple de Dieu ont négligé la prière et la pénitence, et le démon a obscurci leur intelligence ; ils sont devenus ces étoiles errantes que le vieux diable traînera avec sa queue pour les faire Dieu permettra au vieux serpent de mettre des divisions parmi les régnants, dans toutes les sociétés et dans toutes les familles ; on souffrira des peines physiques et morales Dieu abandonnera les hommes à eux-mêmes et enverra des châtiments qui se succéderont pendant plus de trente-cinq La société est à la veille des fléaux les plus terribles et des plus grands événements ; on doit s'attendre à être gouverné par une verge de fer et à boire le calice de la colère Que le Vicaire de mon Fils, le Souverain Pontife Pie IX, ne sorte plus de Rome après l'année 1859 ; mais qu'il soit ferme et généreux, qu'il combatte avec les armes de la foi et de l'amour ; je serai avec lui.Pie IX , le pape qui a proclamé le dogme de l'Immaculée Conception- Qu'il se méfie de Napoléon III, son cœur est double, et quand il voudra être à la fois pape et empereur, bientôt Dieu se retirera de lui ; il est cet aigle qui, voulant toujours s'élever, tombera sur l'épée dont il voulait se servir pour obliger les peuples à se faire L'Italie sera punie de son ambition en voulant secouer le joug du Seigneur ; aussi, elle sera livrée à la guerre ; le sang coulera de tous les côtés ; les églises seront fermées ou Les prêtres, les religieux seront chassés ; on les fera mourir, et mourir d'une mort cruelle. Plusieurs abandonneront la foi, et le nombre des prêtres et des religieux qui se sépareront de la vraie religion sera grand ; parmi ces personnes, il se trouvera même des Que le Pape se tienne en garde contre les faiseurs de miracles, car le temps est venu que les prodiges les plus étonnants auront lieu sur la terre et dans les En l'année 1864, Lucifer avec un grand nombre de démons seront détachés de l'Enfer ; ils aboliront la foi peu à peu et même dans les personnes consacrées à Dieu ; ils les aveugleront d'une telle manière, qu'à moins d'une grâce particulière, ces personnes prendront l'esprit de ces mauvais anges ; plusieurs maisons religieuses perdront entièrement la foi et perdront beaucoup d' Les mauvais livres abonderont sur la terre et les esprits de ténèbres répandront partout un relâchement universel pour tout ce qui regarde le service de Dieu ; ils auront un très grand pouvoir sur la nature ; il y aura des églises pour servir ces esprits. Des personnes seront transportées d'un lieu à un autre par ces esprits mauvais, et même des prêtres, parce qu'ils ne seront pas conduits par le bon esprit de l'Évangile, qui est un esprit d'humilité, de charité et de zèle pour la gloire de fera ressusciter des morts et des justes c'est à dire que ces morts prendront la figure des âmes justes qui avaient vécu sur la terre, afin de mieux séduire les hommes ; ces soi-disant morts ressuscités, qui ne seront autre chose que le démon sous ces figures, prêcheront un autre Évangile, contraire à celui du vrai Jésus-Christ, niant l'existence du Ciel, soit encore les âmes des damnés. Toutes ces âmes paraîtront comme unies à leurs corps.- Il y aura en tous lieux des prodiges extraordinaires, parce que la vraie foi s'est éteinte et que la fausse lumière éclaire le aux Princes de l'Église, qui ne seront occupé qu'à entasser richesses sur richesses, qu'à sauvegarder leur autorité et à dominer avec orgueil !- Le Vicaire de mon Fils aura beaucoup à souffrir, parce que, pour un temps l'Église sera livrée à de grandes persécutions ; ce sera le temps des ténèbres ; l'Église aura une crise La Sainte Foi de Dieu étant oubliée, chaque individu voudra se guider par lui-même et être supérieur à ses abolira les pouvoirs civils et ecclésiastiques, tout ordre et toute justice seront foulés aux pieds ; on ne verra qu'homicides, haine, jalousie, mensonge et discorde, sans amour pour la patrie ni pour la Saint-Père souffrira beaucoup. Je serai avec lui jusqu'à la fin pour recevoir son Les méchants attenteront plusieurs fois à sa vie sans pouvoir nuire à ses jours ; mais ni lui, JeanPaul II ni son successeur...ne verront le triomphe de l'Église de Les gouvernants civils auront tous le même dessein qui sera d'abolir et de faire disparaître tout principe religieux, pour faire place au matérialisme, à l'athéisme, au spiritisme et à toutes sortes de l'année 1865, on verra l'abomination dans les lieux saints ; dans les couvents, les fleurs de l'Église seront putréfiées et le démon se rendra comme le roi des ceux qui sont à la tête des communautés religieuses se tiennent en garde pour les personnes qu'ils doivent recevoir, parce que le démon usera de toute sa malice pour introduire dans les ordres religieux des personnes adonnées au pêché, car les désordres et l'amour des plaisirs charnels seront répandus par toute la PROCHAINS La France, l'Italie, l'Espagne et l'Angleterre seront en guerre ; le sans coulera dans les rues ; le Française battra avec le Français, l'Italien avec l'Italien ; ensuite, il y aura une guerre générale qui sera un temps, Dieu ne se souviendra plus de la France, ni de l'Italie, parce que l'Evangile de Jésus-Christ n'est plus connu. Les méchants déploieront toute leur malice ; on se tuera, on se massacrera mutuellement jusque dans les maisons. Au premier coup de son épée foudroyante, les montagnes et la nature entière trembleront d'épouvante, parce que les désordres et les crimes des hommes percent la voûte des sera brûlé et Marseille englouti ; plusieurs grandes villes seront ébranlées et englouties par des tremblements de terre ; on croira que tout est perdu ; on ne verra qu'homicide, on n'entendra que bruits d'armes et que blasphèmes. Les justes souffriront beaucoup ; leurs prières, leur pénitence et leur larmes monteront jusqu'au Ciel, et tout le peuple de Dieu demandera pardon et miséricorde, et demandera mon aide et mon Jésus-Christ, par un acte de sa justice et de sa grande miséricorde pour les justes, commandera à ses anges que tous ses ennemis soient mis à à coup, les persécuteurs de l'Eglise de Jésus-Christ et tous les hommes adonnés au pêché périront, et la terre deviendra comme un désert. Alors se fera la paix, la réconciliation de Dieu avec les hommes ; Jésus-Christ sera servi, adoré et glorifié ; la charité fleurira nouveaux rois seront le bras droit de la Sainte Église qui sera forte, humble, pieuse, pauvre, zélée et imitatrice des vertus de sera prêché partout, et les hommes feront de grands progrès dans la foi, parce qu'il y aura unité parmi les ouvrier de Jésus-Christ et que les hommes vivront dans la crainte de paix parmi les hommes ne sera pas longue ; vingt-cinq ans d'abondantes récoltes leur feront oublier que les péchés des hommes sont cause de toutes les peines qui arrivent sur la avant-coureur de l'antéchrist, avec ses troupes de plusieurs nations combattra contre le vrai Christ, le seul Sauveur du monde ; il répandra beaucoup de sang et voudra anéantir le culte de Dieu pour se faire regarder comme un terre sera frappée de toutes sortes de plaies outre la peste et la famine, qui seront générales ; il y aura des guerres jusqu'à la dernière guerre qui sera alors faite par les dix rois de l'antéchrist, lesquels rois auront tous un même dessein et seront les seuls qui gouverneront le que ceci arrive, il y aura une espèce de fausse paix dans le monde ; on ne pensera qu'à se divertir ; les méchants se livreront à toutes sortes de pêchés ; mais les enfants de la Sainte Église, les enfants de la foi, mes vrais imitateurs croîtrons dans l'amour de Dieu et dans les vertus qui me sont les plus les âmes humbles, conduites par l'Esprit-Saint ! Je combattrai avec elles jusqu'à ce qu'elles arrivent à la plénitude de l' nature demande vengeance pour les hommes, et elle frémit d'épouvante dans l'attente de ce qui doit arriver à la terre souillée de terre, et vous qui faites profession de servir Jésus-Christ et qui, au-dedans, vous adorez vous-même ; tremblez, car Dieu va vous livrer à son ennemi, parce que les lieux saints sont dans la corruption ; beaucoup de couvents ne sont plus les maisons de Dieu, mais les pâturages d'Asmodée et des siens. Ce sera pendant ce temps que naîtra l'antéchrist, d'une religieuse hébraïque, d'une fausse vierge qui aura communication avec le vieux serpent, le maître de l'impureté ; son père sera évêque. En naissant, il vomira des blasphèmes, il aura des dents ; en un mot, ce sera le diable incarné ; il poussera des cris effrayants, il fera des prodiges, il ne se nourrira que d' aura des frères qui, quoiqu'ils ne soient pas comme lui des démons incarnés, seront des enfants de mal ; à douze ans, ils se feront remarquer par leurs vaillantes victoires qu'ils remporteront ; bientôt, ils seront chacun à la tête des armées, assistés par des légions de l' saisons seront changées, la terre ne produira que de mauvais fruits, les astres perdront leurs mouvements réguliers, la lune ne reflétera qu'une faible lumière rougeâtre ; l'eau et le feu donneront au globe de la terre des mouvements convulsifs et d'horribles tremblements de terre qui feront engloutir des montagnes, des villes, etc...Rome perdra la foi et deviendra le siège de l' démons de l'air avec l'antéchrist feront de grands prodiges sur la terre et dans les airs et les hommes se pervertiront de plus en aura soin de ses fidèles serviteurs et des hommes de bonne volonté ; l'Evangile sera prêché partout ; tous les peuples et toutes les nations auront connaissance de la vérité !J'adresse un pressant appel à la terre ; j'appelle les vrais disciples du Dieu vivant et régnant dans les cieux ; j'appelle les vrais imitateurs du Christ fait homme, le seul et vrai Sauveur des hommes ; j'appelle mes enfants, mes vrais dévots, ceux qui se sont donnés à moi pour que je les conduise à mon divin Fils, ceux que je porte pour ainsi dire dans mes bras, ceux qui ont vécu de mon j'appelle les Apôtres des derniers temps, les fidèles disciples de Jésus-Christ qui ont vécu dans un mépris du monde et d'eux-mêmes, dans la pauvreté et dans l'humilité, dans le mépris et le silence, dans l'oraison et dans la mortification, dans la chasteté et dans l'union avec Dieu, dans la souffrance et inconnus du est temps qu'ils sortent et vienne éclairer la terre. Allez et montrez-vous comme mes enfants chéris ; je suis avec vous en vous pourvu que votre foi soit la lumière qui vous éclaire dans ces jours de votre zèle vous rende comme des affamés pour la gloire et l'honneur de enfants de lumière, vous petit nombre qui y voyez ; car voici le temps des temps la fin des sera éclipsée, le monde sera dans la consternation. Mais voilà Enoch et Élie remplis de l'Esprit de Dieu ; ils prêcheront avec la force de Dieu et les hommes de bonne volonté croiront en Dieu, et beaucoup d'âmes seront consolées ; ils feront de grands progrès par la vertu du Saint-Esprit et condamneront les erreurs diaboliques de l'antéchrist. voir Apoc 11Malheur aux habitants de la terre ! il y aura des guerres sanglantes et des famines, des pestes et des maladies contagieuses ; Il y aura des pluies d’une grêle effroyable d’animaux ; des tonnerres qui ébranleront des villes ; des tremblements de terre qui engloutiront des pays ; on entendra des voix dans les aires ; les hommes se battront la tête contre les murailles ; ils appelleront la mort et, d'un autre côté, la mort sera leur supplice ; le sang coulera de tous pourra vaincre, si Dieu ne diminue le temps de l'épreuve ?Par le sang, les larmes et les prières des justes, Dieu se laissera fléchir ; Enoch et Élie seront mis à mort ; Rome païenne disparaîtra ; le feu du Ciel tombera et consumera trois villes ; tout l'univers sera frappé de terreur, et beaucoup se laisseront séduire parce qu'ils n'ont pas adoré le vrai Christ vivant parmi est temps ; le soleil s'obscurcit ; la foi seule le temps ; l'abîme s' le roi des rois des la bête avec ses sujets, se disant le sauveur du s'élèvera avec orgueil dans les airs pour aller jusqu'au Ciel ; il sera étouffé par le souffle de Saint Michel Archange. Il tombera, et la terre qui, depuis trois jours, sera en de continuelles évolutions, ouvrira son sein plein de feu ; il sera plongé pour jamais avec tous les siens dans les gouffres éternels de l' l'eau et le feu purifieront la terre et consumeront toutes les œuvres de l'orgueil de l'homme, et tout sera renouvelé Dieu sera servi et glorifié. »

InfoGolfe de Saint Tropez Handball 'Née dans le mauvais corps' lancienne brestoise Louise Sand Golfe de Saint Tropez

Un sujet plus que d’actualité La transidentité. L’autrice de ce one shot manga nous raconte, sans chichis, ni trompettes » son parcours de changement de sexe, avec beaucoup de franchise et d’humour !! Je ne suis pas née dans le bon corps est une autobiographie détaillée, étapes par étapes, de la différence subie dans l’enfance, en passant par les doutes et les peurs d’avouer sa transidentité, pour finir sur le pré et post op afin d’enfin se sentir dans la “bonne peau” ! Un seinen disponible le 12 Novembre 21 aux Éditions Ototo, dans la nouvelle collection “Mues”. +15 Je ne suis pas née dans le bon corps © UMARERU SEIBETSU WO MACHIGAETA! ©Mafuyu Konishi 2017 published by KADOKAWA CORPORATION Le décor Un aéroport. Arrivée en Thaïlande … L’autrice Mafuyu Konishi, née homme, mais se sentant femme depuis son plus jeune âge, a décidé de passer aux choses sérieuses une opération qui lui permettra d’être définitivement dans la bonne peau » . Pour se faire, elle a choisi la Thaïlande, réputée pour ses chirurgiens hors pair ! Arrivée sur place, elle est accueillie par la famille de Monsieur Shinjô, dont elle s’est offert les services. Ils joueront le rôle d’accompagnateurs, mais aussi de traducteurs pour la CRS Chirurgie de Réassignation Sexuelle . Après avoir fait connaissance, Mafuyu commence à nous expliquer son début de parcours. Car, après de multiples traitements hormonaux, l’opération nécessite une bonne prise en charge pleine de contraintes. Malgré tout, et, avec beaucoup de positivité, elle nous décrit pas à pas, son suivi, et tout ce qu’elle a dû laisser derrière elle. La séparation avec sa femme, qui n’a pas souhaité l’accompagner. Le fait qu’elle ait une femme. Les différents tests biologiques, psychologiques, qu’elle doit subir, et leurs incidences . Puis, la manière dont les chirurgiens vont procéder ! Même si cela fait longtemps qu’elle y est préparée, elle ne s’attend vraiment pas à ce qui va se passer en réalité … Je ne suis pas née dans le bon corps © UMARERU SEIBETSU WO MACHIGAETA! ©Mafuyu Konishi 2017 published by KADOKAWA CORPORATION Le point sur la manga Ce seinen va devenir une véritable référence en matière de changement de sexe ! Au-delà de la différence et du traumatisme subie enfant, et même après l’opération, Mafuyu Konishi se livre totalement sur ses sentiments, les bons et mauvais côtés, et le tout sans filtres. Aucun ! Autant vous dire qu’on ne voit pas uniquement le bon côté des choses, car elle aborde également tout le côté médical, en le vulgarisant à foison. Malgré tout, le récit reste assez amusant, grâce à cette positivité incroyable de l’autrice, et sans tomber dans la vulgarité. Alors, c’est certain que quelques uns vont me dire ça fait un peu maternelle pipi/caca », ce à quoi je répondrais c’est nécessaire, car, dès que l’on aborde le côté médical, on ne peut pas se permettre de ne pas parler de tout ce qu’implique une opération des parties génitales. Je ne suis pas née dans le bon corps aux Éditions Ototo se veut donc être un one shot explicatif, détaillé, et plus que renseigné sur la question de transidentité. Je ne suis pas née dans le bon corps © UMARERU SEIBETSU WO MACHIGAETA! ©Mafuyu Konishi 2017 published by KADOKAWA CORPORATION La conclusion De nature curieuse, j’avais plein de questions dans ma tête sur le sujet, car il est vrai qu’on en entend souvent parler. Sans savoir exactement comment les gens pouvaient le ressentir », sans comprendre vraiment comment ils pouvaient en arriver là » . Bref, j’étais une total NOOB de service !! Grâce à cette lecture, j’ai trouvé les réponses à toutes mes questions. Cette autobiographie était plus que nécessaire à mes incompréhensions ! Je ne suis pas née dans le bon corps aux Éditions Ototo est finalement un mode d’emploi détaillé» en matière de changement de sexe, grâce à l’honnêteté des propos de son autrice. Il aidera sans doute tous ceux qui aurait besoin de se lancer dans ce genre de chirurgie. Un titre qui permettra une meilleure compréhension du sujet, donc une meilleure tolérance de la part de tous . Un grand bravo à l’autrice pour son intégrité et son récit “euphorisant” !
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